Combien de ceux qui votèrent un jour Adolf Hitler par sentiment de ras-le-bol, pour « crever l’abscès », parce que « Tous pourris ! », « Qu’ils dégagent ! », « Du balai ! », en sont morts ?
Marine Le Pen représente le fascisme en col bleu du complotisme et de la xénophobie, Emmanuel Macron défend, même si c’est dans sa version « à visage humain », le fascisme en col blanc de la religion féroce de l’ultralibéralisme, encore appelée « Veau d’Or ». Ceci étant, le vote Macron est réversible, et pas plus tard qu’aux législatives des 11 et 18 juin, le vote Le Pen lui ne l’est pas, on sait à quel genre il appartient : celui de la voie à sens unique vers l’abîme.
C’est pourquoi le Blog de Paul Jorion soutient la proposition faite ici par Julien Alexandre : celle du hashtag #PasMonPrésident, un vote résolu contre l’extrême-droite mais qui prenne date, refusant d’être pour autant un chèque en blanc offert à l’ultralibéralisme.
(suite) (« À tout seigneur tout honneur ») PJ : « il n’est pas exclu du tout que je me retrouve dans la…