Le juriste devenu économiste Max Weber (1864-1920) est considéré comme l’un des pères fondateurs de la sociologie. Il s’est intéressé en particulier à l’origine du capitalisme et à son fondement dans des formes culturelles de représentation véhiculées par les individus.
Dans un premier ouvrage, son livre le plus fameux, publié en 1905, L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme, il explique pourquoi, selon lui, et comme l’indique clairement le titre de son ouvrage, la représentation du monde protestante, et plus particulièrement calviniste, a permis au capitalisme d’éclore puis de fleurir. *
Dans ses ouvrages suivants, Confucianisme et Taoïsme (1915), Hindouisme et Bouddhisme (1916) et Le Judaïsme antique, publié à titre posthume à partir d’articles parus de 1917 à 1919, Weber s’est intéressé à ce qui dans d’autres formes culturelles de représentation a au contraire empêché l’éclosion du capitalisme dans les pays où elles sont dominantes.
Madeleine Théodore a rédigé un résumé de Confucianisme et Taoïsme que je publierai en feuilleton, en commentant chacune des livraisons.
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* J’ai repris cette thèse dans [Vers] La crise du capitalisme américain [?] (2007), le livre où j’annonçais la crise des subprimes (pp. 186 – 192).
Que les Paul soient des visionnaires, nous le savons depuis Saül de Tarse. En « voyez » vous d’autres ? 🧐