M. Trump, futur président des États-Unis, aime beaucoup M. Poutine. Il en va de même de M. Flynn, son conseiller sur les questions de sécurité ainsi que de M. Tillerson qu’il se propose de nommer Ministre des affaires étrangères.
En France, la sympathie de longue date de Mme Le Pen pour M. Poutine n’est un secret pour personne. Et pour un Denis Sieffert dans le numéro le plus récent de Politis qui s’interroge sur « Pourquoi il fascine ? » et répond : « Le culte de la force », on trouve aussi dans toutes les nuances de la gauche de nombreux amis de M. Poutine. M. Fillon, affirme la presse, partage la table de M. Poutine et joue avec lui au billard lorsqu’il se rend en Russie, or on ne joue au billard qu’avec des gens qu’on aime bien. Quoi qu’il arrive, si Mme Le Pen et M. Fillon s’affrontent au second tour, ce sera donc un ami ou une amie de M. Poutine qui gouvernera la France.
Depuis quelques jours, les États-Unis s’inquiètent : si M. Trump nie avec tant de vigueur ce qu’affirme la CIA, rejointe hier par le FBI (excusez du peu !), à savoir que la Russie a mis tout son poids dans la balance (par piratage informatique interposé) durant la campagne présidentielle, est-ce parce qu’il en était personnellement informé ?
Et depuis quelques jours aussi, des allégations d’ingérence russe et de tentatives de déstabilisation du Royaume-Uni agitent la presse britannique (ici et là).
Est-ce l’amour des valeurs démocratiques qui empêche que ce ne soit véritablement tout le monde qui aime M. Poutine ? Ou bien est-ce la propagande russe boostée par les services secrets du même pays qui fait croire en un amour de M. Poutine beaucoup plus répandu qu’il ne le serait en réalité ? L’actualité des tout prochains jours nous en dira sûrement davantage puisque les services secrets de nos propres pays sont sur les dents et nous promettent bien des révélations.
Des airs de côte léonarde, vers Roscoff, Santec. En écho à la référence aux lointains ancêtres, la montée du niveau…