Billet invité.
Les évènements se sont précipités. Le groupe Odebrecht a comme prévu signé l’accord de collaboration avec la justice, 77 de ses cadres le signant à titre individuel. Leurs dénonciations viseraient 130 hommes politiques de nombreux partis, échangées contre des remises de peine. Le groupe s’est de surcroit engagé à payer une amende de 2 milliards de dollars.
L’information était à peine tombée hier que l’on apprenait que le Tribunal suprême fédéral avait décidé que le président du Sénat, Renan Calheiros, qui avait mené la danse des députés et des sénateurs de ces derniers jours afin de tout stopper, serait jugé pour détournement de fonds publics, l’une des douze procédure judiciaires en cours contre lui, huit autres concernant le scandale Petrobras.
Celui-ci avait démarré lors d’une perquisition dans les locaux de la compagnie qui avait permis de découvrir une comptabilité secrète où figuraient sous des noms de code des versements à 200 hommes politiques.
Il s’ouvre un immense vide politique.
La réponse est ici : entre Avranches et Granville.