Billet invité.
Les frontières entre les métiers de la banque promises à de nombreuses rectifications, la banque d’affaire Goldman Sachs a décidé d’engager la première les hostilités et d’élargir sa clientèle. Et cela ne fait que commencer en ces temps de disruption dans la finance.
En avril dernier, Goldman avait déjà annoncé le lancement de GS Bank, un service en ligne où les dépôts sont acceptés à partir d’un modique dollar, ce qui change notoirement la physionomie de ses clients. Hier, elle a emprunté le prénom de son auguste fondateur et lancé marcus.com, complétant ainsi son dispositif, les dépôts à la banque allant contribuer à financer les prêts du nouveau service en ligne.
Plusieurs millions de prospects – sur un ou plusieurs fichiers non identifiés – vont recevoir un code donnant accès à marcus.com, où il sera possible de postuler à un prêt à taux fixe et sans frais, dont le montant pourra aller jusqu’à 30.000 dollars avec une durée à la carte. Ultérieurement, tout le monde pourra y accéder, est-il annoncé.
Le secteur des émetteurs de cartes de crédit est directement visé, dont les taux variables sont très élevés et qui sont assortis de multiples frais et commissions. Goldman se pose aussi en rival des startups de prêts alternatifs LendingClub et Prosper Marketplace, qui visent aussi cette cible, n’ayant comme eux pas à supporter le coût d’un réseau bancaire.
J’ai lu que son job sera de fermer le ministère de l’éducation ; et de renvoyer ces compétences aux niveaux…