Honnêtement, j’avais perdu le souvenir de cet entretien que j’avais accordé entre deux trains à Anthony Laurent de Reporterre le 21 février dernier (la photo est prise au restaurant Terminus Nord, en face de la gare du Nord à Paris).
Quand il m’a écrit avant-hier pour me dire que le texte paraissait sur le site Sciences critiques, je l’ai relu en me demandant tout au long de ma lecture s’il n’était pas périmé. Le dernier qui s’en va éteint la lumière ne serait en effet publié que le mois suivant, en mars, et la perspective du livre est absente de l’entretien.
Vous en avez jugé autrement en rendant ce texte viral un samedi après-midi et un dimanche matin (!). Le titre donné à l’entretien par Anthony Laurent : « Se débarrasser du capitalisme est une question de survie », y est sans doute pour quelque chose. Je vois aussi une phrase extraite de l’article, twittée et facebookée par vous en tant que telle pour son côté « coup de poing » : « Se débarrasser du capitalisme était une question de justice au XIXème siècle, maintenant c’est une question de survie. » Merci pour la démultiplication que vous offrez à cette prise de conscience en lisant cet entretien et en le faisant lire à d’autres pour souligner son urgence !
Une question tout de même par rapport au titre : En finir avec l’orgueil du genre humain. En a-t-on véritablement…