Où en est-on ce matin ?

Ouf ! cinq minutes à moi ce matin ! Ce soir venez nous écouter, Susan George, Henri Guaino, Natacha Polony, moi-même et quelques autres. Ça se passe au 184 bd Saint-Germain, dans la ville de Paris. Il y aura là quelques souverainistes purs et durs et, non, cela ne fait pas de moi un ami de Poutine d’aller discuter avec elles et eux des traités internationaux. De 19h à 22h, ça nous laisse un peu de temps.

Ayez au moins un demi-oeil sur la Bourse dans la journée d’aujourd’hui parce que les banques ne sont pas à la fête comme vous le savez : la Deutsche Bank, la plus grosse banque allemande, va devoir payer une grosse amende, rapport toujours aux subprimes, ce qui va l’obliger à recapitaliser en émettant de nouvelles actions, ce qui va diluer celles qui circulaient déjà, dont le cours a déjà baissé hier de 7,5%. Et en France, le fait que Kerviel soit jugé responsable de 1 million d’euros sur les 4,9 milliards qu’on lui avait attribués pour commencer, pose la question des 4,899 autres milliards dont l’État français (= vous et moi, contribuables en France) avait exonéré la Société Générale avec une précipitation éminemment suspecte. Va-t-on enfin les réclamer à la Société Générale, ce qui serait la conclusion logique ? Si on ajoute à ça la Wells Fargo aux États-Unis (pour qui j’ai travaillé de 2002 à 2004), dont le Président John Stumpf – qui est prêt à virer beaucoup de monde de sa boîte pour malversations, mais pas lui-même – a été proprement étrillé l’autre jour par Elizabeth Warren (voyez la vidéo si vous ne l’avez déjà fait).

Ce qui nous fait penser bien entendu, au lendemain du premier débat Trump-Clinton, qu’Elizabeth Warren aurait fait une candidate idéale à la présidence des États-Unis. La question que la presse américaine se pose ce matin c’est « Pourquoi n’a-t-on plus en présence que des candidats médiocres aux grandes échéances ? », question qui se pose évidemment également en Europe. Les partis ? Mais ça fait longtemps qu’il y a des partis. Plutôt, que toutes les questions importantes sont réglées désormais au niveau transnational sans nous consulter. Dommage que là aussi on confie les décisions importantes à des gens médiocres : Barroso, Neelie Kroes…

Partager :

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

  1. Mes yeux étaient las, bien plus que là, juste après l’apostrophe : la catastrophe.

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta