Vous avez dû remarquer que sauf quand plus de 700 migrants meurent d’un coup, la presse s’en fout des réfugiés. Nous, on en parle, presque tous les jours. Nous prêchons dans le désert comme sur tout le reste.
François m’écrit ce matin : « Un papier de méchante humeur du dimanche matin. » Et je lui réponds : « Ah non ! Le dimanche matin il faut de la bonne humeur ! Va pour cette fois-ci, je mettrai Dolly Parton après. »
Dans Coat of many colors, Dolly Parton raconte que quand elle était petite, ses parents (tout petit cultivateurs de tabac) n’avaient pas l’argent un hiver pour lui acheter un manteau et sa mère lui avait confectionné un vêtement en faisant un patchwork avec des coupons de tissu que quelqu’un leur avait donné. Elle était allée à l’école toute fière de son « manteau de toutes les couleurs », mais les autres enfants avaient raillé la pauvresse.
Quoi ? C’est moi qui vous ai involontairement gâché votre dimanche en vous foutant le bourdon ? Est-ce ma faute ? C’est le monde que nous tolérons autour de nous qui est comme ça ! Où un homme de gouvernement rafle 2 millions sur une opération spéculative et dit aux autres que s’ils étaient moins bêtes, ils en feraient autant ! Ce n’est quand même pas moi qui ai inventé ça !
Un jour peut-être découvrirez-vous que le « nous » universel est une illusion. Il ne trouve la paix que dans le « entre…