Billet invité.
Que sera le revenu universel d’assurance du citoyen ?
Il y a une manière non idéologique et non spéculative de voir le revenu universel qui remplacerait l’actuel ensemble disparate de prestations sociales. Certes, la finalité peut bien être « d’acheter » la paix sociale mais le résultat concret est l’engagement explicite d’un processus de remise à plat économique de la fonction sociale de l’État. L’État ne serait plus posé comme une divinité providentielle qui saupoudre des subsides tombés d’on ne sait où mais comme une entreprise publique objective d’assurance et de consolidation de la solidarité nationale entre les citoyens.
Poser le problème de la « sécurité sociale » sous l’angle du revenu universel minimum d’existence économique, juridique et politique de chaque individu induit une réintégration réciproque de la macro-économie politique par la micro-économie politique. L’économie devient politique à l’échelle de l’individu et la politique devient économique à l’échelle de l’État, et plus seulement à celle des « entreprises » qui par définition ne seraient que privées. L’État redevient providentiel mais plus comme une divinité constitutionnelle ou idéologique : comme une entreprise publique commune de financement de l’existence de chaque citoyen.
Mais il y a beaucoup plus. La fonction sociale de l’État a été, par le mirage de la libéralisation globale du monde, déconnectée de l’organisation sociale et politique du marché du travail. Après la deuxième guerre mondiale, l’Europe a réémergé de ses cendres par des systèmes de droits sociaux généraux et étendus financés par des emprunts illimités en dollar démultipliés par la dévaluation des monnaies européennes. Les droits sociaux ont été opportunément posés par rapport au travail et aux entreprises. Les entreprises ont été redressées et relancées par des commandes massives de reconstruction et d’investissement dans les infrastructures et les services publics.
Par la force des choses et non de la politique, les entreprises publiques et privées ont dans un premier temps employé toute l’offre de travail disponible mais sans se préoccuper des conditions humaines, financières, économiques et technologiques de la croissance durable. Jusque dans les années 80, les performances variables des économies nationales ont été sanctionnées par les dévaluations ou les réévaluations des parités nationales par rapport au dollar ; et par la croissance internationale subreptice illimitée de la masse monétaire en dollar. L’économie libérale s’est financée depuis la deuxième guerre mondiale par l’endettement illimité en dollar. Quand la dette mondiale en dollar est devenue manifestement disproportionnée à la production réelle mondiale, les « eurodollars » ont pris le relai puis l’euro.
La crise interbancaire mondialisée des subprimes a manifesté la déconnexion radicale insurmontable de la finance monétariste libérale avec l’économie réelle des besoins et de l’environnement humains durables. Les parités monétaires totalement bancarisées et privatisées ne reflètent plus du tout les différences réelles de performance économique entre les marchés. Lesquels marchés sont dans les faits nationalement distincts. Mais plus grave et absolument inédit, le capital libéralement coté des entreprises ne mesure plus du tout l’évolution réelle de la productivité du travail en valeur ajoutée, laquelle n’est plus légalement reconnaissable et mesurable par les sociétés politiques.
Le non-système libéral de la monnaie et de la finance, de fait totalement privés, est institué par la suppression des frontières formelles entre les zones monétaires qui irriguent les marchés nationaux. Les États, c’est à dire les lois nationales qui régulent les marchés de l’épargne, du crédit et du travail, n’ont plus aucune prise sur la circulation du capital dans le marché financier privé unifié au-dessus des États. Le crédit bancaire ne finance plus que les biens physiques de consommation artificiellement rentables parce qu’ils sont exportés dans des monnaies sous-évaluées et importés dans des monnaies surévaluées. Les parités de change sont déterminées dans les tréfonds des systèmes de paiement privés dans l’unique but de maximiser le bonus des mercenaires de la finance.
Les systèmes publics d’assurance des droits sociaux ne sont plus finançables du fait du secret bancaire sur des flux internationaux de capitaux totalement privatisés. Le rendement de la TVA s’effondre à cause des paiements délocalisés des importations et la fiscalité du capital disparaît à cause de l’opacité financière structurelle. Les bases fiscales de financement des États fondent comme la calotte glacière artique dans les comptabilités bancaires hors sol. Donc les investissements et les dépenses publics de formation d’une offre de travail adaptée à la demande hyper-sophistiquée et hyper-technique des entreprises ne sont plus financés. L’économie mondiale est entrée dans la décroissance par manque de main d’oeuvre capable de maîtriser la complexité et la diversité des processus de valeur.
Les héros de la finance, les dieux de la politique et les génies de l’informatique sont parfaitement dépassés par la complexité du monde libéral. Il n’y a plus ni frontières, ni limites formelles, ni normes pratiques vraiment communes pour découper la réalité en problèmes solubles. L’anarchie n’est réductible que par la guerre de tous contre tous. La seule solution financière à la pénurie de techniciens de la guerre économique généralisée est la servitude du consommateur à crédit, puis le chômage de masse et enfin l’élimination des inaptes par le « burn out », le terrorisme ou la répression « politique ». A moins que des regroupements de miséreux en colère ne parviennent à mettre quelques têtes élitaires au bout de leurs piques.
Face à la mécanique libérale de dépolitisation de l’économie, le revenu universel d’existence introduit une nouvelle finance possible des droits politiques du citoyen qui est une personne humaine avant de produire et consommer quoique ce soit. Avec un minimum d’honnêteté intellectuelle, il n’est pas difficile de relever que le revenu universel ne peut pas être financé si son bénéficiaire n’a aucune perspective de participer d’une manière ou d’une autre à la production des biens et services essentiels à son existence. D’où il ressort que la question du revenu universel est peut-être politique, juridique et comptable mais radicalement économique, financière et monétaire.
Pour que le système économique puisse effectivement financer un revenu universel si petit soit-il, il est impératif de représenter l’intérêt général sur le marché mondial du capital. Tout simplement parce qu’aucune entreprise privée n’a de raison économique de détourner la moindre fraction de sa valeur ajoutée au bénéfice d’individus qui ne participent pas directement à sa production. Il n’y a bien que la personne morale publique de l’État multinational, national, provincial ou communal qui puisse adresser au marché une demande de réalisation de droits au nom de celui qui n’est pas actuellement productif pour une quelconque bonne raison humaine de jeunesse, de maladie, d’incompétence provisoire ou de vieillesse.
Une fois rétablie l’existence économique de l’intérêt général dans les processus de marché, le seul statut financier qui convienne à la mission d’une personne morale publique est celui d’assureur. La société d’assurance est le seul acteur financier dont la fonction soit de transformer des revenus réels garantis sous des prix, par des contrats, des lois et des calculs économiques de primes d’assurance. La personne morale publique étatique est par essence une coopérative financière mutuelle dont l’ensemble des primes prélevées par la loi fiscale commune sur ses coopérateurs, égale par définition le total des dépenses communes de prévention, de réparation, d’indemnisation réelle et de versements monétaires compensatoires.
Par nature, un impôt est la prime d’assurance proportionnelle à tout capital, qu’une loi politique attribue à chaque citoyen contribuable selon la participation qu’elle lui reconnaît à la production effective de valeur ajoutée mesurée par la communauté. L’impôt est à proprement parler une prime d’assurance publique partiale du salaire qu’une société politique reconnaît devoir verser contre le travail effectif du salarié à sa production mise en vente sur le marché. La TVA, l’impôt sur le revenu des personnes privées et les taxes directes ou indirectes sur le capital sont concrètement des taxations du salaire instantané ou capitalisé selon le prix accordé au travail de son titulaire par les lois politiques du marché.
Pour comptabiliser concrètement une dette sociale d’assurance étatique d’un revenu minimal d’existence, il faut nécessairement dépasser la niaiserie libérale consistant à confondre la réalité servie avec le droit nominal, le prix comptabilisé par le marché avec le prix de l’actif financier véritable, le prix de vente avec le prix de revient, le bénéfice capitalisable avec la rémunération des actionnaires juridiques qui ne sont pas réels. Mettre à plat le revenu universel avec son financement débouche nécessairement sur la délimitation de la nécessité, du droit et de la productivité du travail effectivement vendu et livré.
La monnaie qui rend le prix du travail effectif, exigible, liquide et certain n’est certainement pas émise par la Réserve Fédérale des Etats-Unis, la BCE, la Banque d’Angleterre ou la Banque Nationale de Suisse. Elle n’est pas non plus émise par des banques ou des assureurs privés qui n’ont pour actionnaires que des rentiers dont nul ne sait s’ils travaillent ou ont travaillé réellement ou non. La monnaie qui mesure effectivement le prix livré du travail passé, présent et futur est émise par les nations démocratiques qui définissent les prix justes par la loi, la morale et le travail. Des prix réels en lieu et place d’un rapport de force rhétorique simulé par des chiffres qui ne sont même pas des nombres significatifs d’une réalité véritablement humanisante et humanisée.
Le revenu universel d’existence ne peut rationnellement être versé à quiconque qui ne soit citoyen, donc à des personnes physiques participantes effectives de la personne morale de nations organisées en États de droits par l’égalité morale des personnes. Il est absolument manifeste que les non-citoyens allemands, ou espagnols, ou luxembourgeois ou français de la zone euro ont perdu leur dignité de personne et de citoyen en consommant à vil prix en euro surévalué les productions d’esclaves chinois, bangladais, burkinabés, turques, saxons, andalous ou bretons.
Le revenu universel que pourraient instituer en France les nouveaux élus de 2017 est par essence le prix réel concret restauré de la citoyenneté. Il ne peut pas être financé ni versé si le prix des biens et services n’est pas objectivement complet par la rémunération de tous les facteurs de la valeur. Facteurs que sont le travail mesurable en capital effectivement investi dans la réalité, et le crédit mesurable en droits effectivement servis selon la loi politique de l’égalité des citoyens par le marché réel. Le marché n’est ni réel ni financièrement efficient, si le capital et les revenus, du risque, du crédit et du travail de transformation du capital ne sont pas exhaustivement inventoriés et taxés par des budgets nationaux communs par un même étalonnage des droits du travail passé, présent et futur.
Autrement dit, ce n’est pas de la monnaie, du crédit ou de l’épargne virtuels qui doivent être déposés dans les banques contre paiements, mais bien du travail réellement effectué dans le passé et réellement investi dans le futur. Un salaire n’est pas seulement un nombre au bas d’une fiche de paie mais la rémunération d’un contrat de travail d’un citoyen actionnaire d’entreprises où il a déposé la liquidité passive de son épargne ou alors la liquidité active de la valeur ajoutée future. Valeur ajoutée qu’il a vendue dans un ensemble de tâches et d’objectifs d’un certain travail à une communauté entreprenante constituée, et capitalement responsable.
Le capital d’une entreprise réelle n’a jamais été le prix d’une liquidité sans origine ni matérielle, ni formelle, ni finale, déversée par virement anonyme dans un paradis financier hors sol sans nom ni régulateur du crédit. Le capital réel est une affectation personnelle sociétale délibérée d’un travail d’intelligence de la demande humaine politique, sociale, physique et vitale ; demande adressée à un travail d’offre de biens effectivement transformés en services humanisés par une loi commune. Un vrai prix est nécessairement public et collectif, donc comptabilisé en monnaie émise par la personne morale d’un État solidaire devant d’autres Etats.
Un vrai État n’est pas une fiction juridique gouvernée par des beaux parleurs professionnels mais l’entreprise politique d’une commune identifiable de citoyens collectivement et solidairement responsables par leur travail de la réalité économique légale de la valeur ajoutée livrable contre paiement en monnaie. Le revenu universel d’assurance de l’existence ne pourra pas être mis en œuvre à moins d’une interdiction réelle, opposable à la BCE par un Etat confédéral de l’euro, d’émission de la liquidité au profit d’entreprises qui ne soient pas explicitement adossées à de véritables communautés de travail. Une entreprise n’existe pas sans une communauté de travailleurs solidaires par un même capital de compétences, de savoirs, de transformations et de services.
La nationalisation de l’euro dans une confédération visera la titrisation des normes communes de droit humain au nom de chaque État membre responsable de son interprétation et de sa transformation par une société politique de marché. Toute société politique de quelconque échelle doit être érigée en personne morale d’État, c’est à dire étymologiquement en commune, propriétaire exclusive de son marché par une subdivision locale de l’euro. Tout transfert de liquidité d’un État à l’autre, limitrophe, subordonné ou consolidant, entraine une taxation financière à la source au profit du marché importateur pour garantir la dette vis-à-vis de l’État exportateur. Et au profit du marché exportateur pour provisionner les fonds d’assurances sociales domestiques du citoyen travailleur.
De la ré-étatisation de l’euro, c’est à dire de la déprivatisation de l’émission monétaire contre titres de propriété, il résultera que les banques ne sont plus des usines comptables spéculatives mais des agences juridiques d’adossement des crédits à des contrats de travail nominatifs et à des chaines de valeur déposées, c’est à dire communisées dans des sociétés identifiées et responsables. La transformation de la valeur n’est pas réellement appréciable sans la vérification publique juridique par les banquiers-magistrats des droits, des devoirs, des compétences et des tâches effectifs de travail des personnes physiques.
La subordination des systèmes de paiement non seulement à la livraison vérifiable des biens et services, mais à la réalisation effective de tous les droits du travail investis contre un flux monétaire de liquidité, est la condition pratique sine qua non du revenu universel d’existence des personnes physiques. La raison juridique en est triviale. Il n’y a jamais eu de monnaie réelle hors de l’effectuation des droits personnels qui justifient la comptabilisation d’une dette. Il n’y a jamais eu d’État de droit solvable sans une personne morale souveraine investie par des citoyens vertueux capables d’en contrôler les dépenses et les actes par leurs représentants financièrement responsables.
La perspective d’un revenu minimal garanti du citoyen signale le début de la révolution contre-libérale amorcée contre toute attente par la faillite bancaire et politique des subprimes. Les États ont été désintégrés dans le pillage illimité des ressources fiscales publiques par les oligarchies hors sol. La libre circulation d’un capital anonyme totalement déconnecté des droits et devoirs de la personne a stérilisé les appareils de production. Le capital d’assurance des créances du travail sur la production a été dilapidé par des faux présidents, des faux ministres, des faux banquiers, des faux entrepreneurs, des faux syndicats et des faux députés rémunérés par l’argent des fausses sociétés nommées dans les ordinateurs bancaires.
L’inscription des vrais savoirs, des vraies connaissances, des vraies transactions dans de vrais dépôts bancaires compensables exclusivement dans un marché public européen de la liquidité va en fait susciter un vrai marché du travail. Un marché où le travail d’un véritable entrepreneur est d’identifier la demande des personnes ; d’inventer les produits qui y répondent ; d’organiser physiquement la production ; et de garantir le bon prix de vente qui rémunère effectivement tous les droits investis par les personnes physiques moyennant les personnes morales à l’intérieur des sociétés d’État souverain. Un marché du travail où le salaire n’est pas le droit zombi de consommer le travail d’esclaves mais la rémunération de services démocratiques rendus par les citoyens solvables à leurs concitoyens responsables.
191 réponses à “Que sera le revenu universel d’assurance du citoyen ?, par Pierre Sarton du Jonchay”
Bonjour Pat Attalo,
J’ai du mal à cerner votre réponse.
Mon commentaire consistait principalement en une série de références à des textes qui ne se résument pas, loin de là, à de l’ironie destructive sinon à finalité de dissiper les fausses croyances pour ouvrir la porte vers une spiritualité plus mature.
Vous considérez peut-être l’ontologie comme une forme d’ironie négative. Curieuse conception. Soit.
Mon intention n’était pas celle que vous présentez ici.
Avez-vous réellement pris le temps de fouiller les références ? Je les ai sans doute introduites maladroitement.
Je ne critique pas la religion, loin de là, mais surtout ses parodies, « l’opium du peuple ». Ce qui représente une position diamétralement opposée à celle que vous me prêtez.
De même que je ne critique pas la démarche scientifique intègre mais sa corruption par les pseudosciences.
Cela me semble aller de soi.
Défendriez-vous l’option selon laquelle l’instrumentalisation de la religion pour soumettre le peuple au service d’une caste dominante serait une louable démarche à laquelle il faudrait dérouler le tapis rouge ?
Il me serait difficile de partager votre point-de-vue si vous considériez qu’une telle bigoterie constitue la voie royale vers la spiritualité.
Quant à Krishnamurti, il me semble que vous ne preniez pas pleinement conscience de la grande machinerie de lavage de cervelle à des fins politiques que constituent les prolongements des intrigues de HP Blavatsky.
Je vous proposais simplement des références pour vous aider à en prendre conscience.
Il me semblait naïvement que cela vous rendait service.
Votre réaction me surprend.
Désolé d’avoir présenté la chose maladroitement.
Oubliez tout.
Bonne continuation.
Cordialement.
Pour en finir avec les théosophes, anthroposophes, biodynamiciens, Alcyione et cie, voir Guénon, même en diagonale c’est à crever de rire à chaque page, Bergson lui-même a droit à sa claque (p 35.36).
https://electrodes.files.wordpress.com/2010/10/theosophisme-histoire-d-une-pseudo-religion-rene-guenon-edition1921.pdf
A propos des adeptes de lucifer, Guénon avait vu clair. 🙂
Des sources pour compléter (°!°)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Gu%C3%A9non#Les_ann.C3.A9es_de_jeunesse
Ce brave René n’a pas eu le bonheur de connaître les joyeuseries de la seconde moitié du siècle dernier.
La sous-traitance du gang d’Esalen et la ribambelle de versions de panthéisme de bistrot ou autres sornettes répandues par le new age et les néo-spiritualités bobos (Trédaniel, Lenoir, … parmi une longue liste d’amuseurs).
Sans « compter » le top de la superstition pseudoscientifique : l’unité Bovis, le seul étalon de mesure n’ayant jamais été défini et qui mesure des vibrations d’on ne sait quoi !
… et sans oublier la fulgurante théorie de l’univers électrique promue par les théosophes de Lucis Trust.
Qui a dit que notre époque était triste ?
Y’a bien pire que ces niches de marché sectaires, Pascal, t’as ces religions globales de millions d’âmes convaincues qu’on les empoisonne aux OGM ou qu’on fait des autistes de leurs niards à grands coups de vaccin ROR.
Il faut marquer ce 7 juin 2016 d’une pierre blanche. Le jour où Paul Jorion s’est félicité des 300 000 euros de bonus que le pire rogue-trader de l’histoire a réussi à se faire octroyer de son ancien employeur par la grâce d’un sage Conseil de prud’hommes.
Attendons l’appel pour l’apothéose, le taux de confirmation des jugements prud’homaux y est de moins de 30%.
Bonjour Juannessy,
En vrac …
On pourrait déjà chercher (si ce n’est fait) des notions plus fines que celle de propriété, assez duelle jusqu’à présent : privée ou collective.
Concevoir des biens de production ou consommation mis à disposition selon certaines modalités citoyennes, une sorte de leasing soumis à présentation de projet et à un pouvoir de décision citoyen. Cela risque de devenir tarabiscoté comme gestion mais pas forcément.
Même remarque pour l’accès aux œuvres d’art, etc.
Autre aspect. Le marketing fonctionne assez à sens unique : du producteur vers le consommateur. C’est un problème. On fabrique d’abord n’importe quoi puis on nous bourre le chou pour qu’on achète ce dont on n’avait nul besoin.
Concevoir un marketing à contresens : les citoyens expriment d’abord leurs projets, si possible sans l’influence d’un lobby quelconque, puis ensuite vient la campagne de marketing pour mobiliser les forces de production.
Cela fonctionne ainsi pour l’inventeur farfelu qui crée un nouveau produit puis cherche ensuite un financement sauf que le choix du produit n’est pas collectif (et parfois futile) ; la mobilisation reste ensuite capitaliste et fera appel à un marketing à la consommation.
Il apparait évident (crise de la surconsommation, crise des déchets, crise du gaspillage, présence envahissante de la pub, futilité du contenu du marketing, etc.) que le marketing à la consommation comme outil de stimulation et régulation de l’économie constitue une grande source de problèmes.
Il est nécessaire de trouver d’autres mécanismes qui ne boostent pas artificiellement la consommation au service d’une production capitaliste qui ne répond pas prioritairement à des besoins réels ni même à des projets sociétaux intelligents mais seulement à un projet capitaliste de se faire du pognon en vendant du vent. C’est élémentaire en théorie mais dans le concret, rien. On devinait déjà le flop annoncé des décisions de la COP21 : chaque reportage était suivi (sinon entrecoupé) d’une suite interminable de pubs ! Révélateur d’un profond dysfonctionnement.
Autre aspect : l’idéologie socialiste ne serait-elle pas une lubie de scribes minoritaire ?
Le moteur du socialisme concret ne serait-il pas un mélange de convoitise et de peur du manque plutôt que ce noble sentiment de solidarité ?
Un billet de 50 euros déposé fortuitement sur le seuil d’un local d’une organisation de gauche terminera-t-il sa course dans la caisse commune ou dans une poche ?
Un jeu d’argent fonctionne sur des principes radicalement opposés à ceux du socialisme selon lesquels l’accès aux biens devrait se faire sur base du mérite et du labeur (en éludant ici la crise annoncée du travail suite à la cybernétisation … peut-être exagérée d’ailleurs car on prédit la même chose à chaque nouvelle avancée technologique !).
Gagner à un jeu surtout si le résultat est aléatoire se fonde aussi peu sur le mérite que les privilèges de naissance.
Il est alors très surprenant que le citoyen français vote pour une idéologie de gauche alors qu’il se passionne pour les jeux d’argent (et reverse rarement ses gains dans la caisse commune !). La FDJ est une affaire qui tourne. Cette tendance est internationale, pas seulement locale.
Les jeux télévisés et le sport s’éloignent de l’esprit ludique ou sportif pour se concentrer sur des désirs capitalistes.
Le citoyen planétaire serait-il viscéralement capitaliste et sa solidarité affichée ne serait-elle qu’une mimique de bonne conscience ? Les pontes des partis de gauche en limousine et la notion même de gauche caviar ne révèleraient-ils pas l’inconsistance d’un mythe bricolé par les scribes idéalistes de la grandeur humaine ?
La solidarité ne devrait-elle pas plutôt commencer par un véritable travail philosophique citoyen plutôt que de rester au stade d’idéologie de façade en copier-coller de penseurs idéalistes ?
Passer de l’idéologie solidaire des beaux livres (ou autres utopies) à une solidarité pragmatique et citoyenne est un impératif.
Quant au sport lui-même. Il devient évident qu’il sert aujourd’hui la propagande capitaliste. Des milliers (au moins) d’ados africains abandonnent l’école pour aller taper dans un ballon avec une probabilité de carrière sportive quasi nulle.
La structure pyramidale de la compétition d’une coupe du monde ou d’Europe met en scène les principes capitalistes. A partir d’un certain stade, on « élimine » le perdant (il existe même dans certaines compétitions des phases préliminaires dites éliminatoires). Le vainqueur y apparaît comme un super-prédateur.
Ces compétitions s’éloignent de l’esprit sportif (lequel ne fait déjà pas l’unanimité) pour servir l’apologie du capitalisme.
Quant aux stars sportives, leurs gains sont simplement aberrants et la légalité de ces aberrations sociales sert de trophée à l’idéologie capitaliste dans sa lutte prédatrice contre la justice citoyenne.
Cette idéologie s’infiltre dans les lois mêmes du jeu : le principe de partage (le match nul) est disqualifié en foot car il ne rapporte qu’un point alors que la victoire en rapporte trois. Il faut absolument un gagna t et un perdant.
La relation entre idéologie et théorie des jeux n’est pas anodine.
J’avais bien prévenu : en vrac !
Désolé.
Cordialement.
@p:
( on n’a pas de mal à recopier votre pseudo).
Là aussi je vais prendre le temps de faire le tri ,mais ,à propos de billet de 50 € et de ce qu’il devient , il ne faut pas que cela dispense quiconque de continuer à verser sa participation à la dotation mensuelle,qui est d’une certaine façon le garantie de la liberté motivée et motivante qui semble animer les commentateurs et lecteurs du blog .
A moins d’obtenir un revenu de base pour le blog , ce qui éviterait les angoisses de Paul Jorion en fin de mois .
Bien vu !
😉
Bonjour vigneron,
Il est vrai que le manque de formation scientifique (ou générale) nuit à la liberté citoyenne et sert de levier à une flopée de lobbyings divers.
Ceci dit, cela va dans les deux sens . Cela peut aussi servir de prétexte à nous vendre « de la merde » comme disait un gastronome récemment disparu.
Il y a à boire et à manger !
Je crois avoir une formation scientifique qu’on n’a pas forcément à Sciences Po,et le sujet OGM est un sujet qui a été ( et est peut être encore) un sujet de discorde entre Vigneron et moi ( armé de deux ingénieurs agronomes dans la famille, qui à ce jour m’ont paru assez » scientifiques »).
En notant que ma position était plus ouverte que celle potentiellement intéressée de Vigneron, car je pointais avec les OGM , trois interrogations simultanées :
– interrogation sanitaire , a priori la plus facile à lever entre scientifiques dignes de ce nom ,
– interrogation » atteinte à la biodiversité » par « colonisation ». Les études connues indépendantes ne permettent pas encore de dire le vrai , par manque de recul .
– interrogation politique et philosophique: asservissement de l’agriculture et des agriculteurs au grand capital financier,sans réversibilité .Ça ne concerne pas seulement les OGM et l’agriculture ,et l’ultra libéralisme qui sous tend ce risque, reste en ce qui me concerne, le principal et violent obstacle à l’invasion par les OGM .
Saillie positivement ridicule, ça te va ?
1) Le consensus scientifique sur l’absence de risques pour la santé humaine ou animale des PGM est au moins aussi fort que celui sur le réchauffement climatique. Mieux, la tendance est de considérer les PGM comme plus sûrs que les végétaux dits conventionnels, car mieux testés et plus contrôlés.
2) Les risques environnementaux, depuis plus de 20 ans on en attend la queue du début de la réalisation. Et là aussi les PGM sont scrutés comme aucune autre engeance sur terre.
3) Pour ce qui est de ton grand combat final contre l’asservissement du cul-terreux au grand capital et l’ultralibéralisme, je m’autorise à te conseiller d’envisager des usual suspects plus maléfiques et mieux ciblés que des graines de maïs, de soja, de coton ou de riz doré ingénieusement améliorées… https://latheierecosmique.wordpress.com/2015/12/23/toc-toc-toc-sarah-connor-ogm-brevets-et-gene-terminator-difficulte-facile-3600-mots-20-mins/
Attention papier d’anti-luddites très méchants et très quasi-officiels :
http://www2.itif.org/2015-policymakers-guide-gmos.pdf?_ga=1.178924007.216535696.1465391586
@Vigneron :
Je vais supprimer deux choses à mon commentaire précédent :
– » potentiellement intéressé » : je reconnais la maladresse de ce duo qui pouvait être compris au sens financier alors qu’il tentait d’exprimer que Vigneron, selon son pseudo ,est potentiellement un acteur de la vie agricole( mais je doute que ça s’arrête là) , et qu’en tant que tel il est à la fois le mieux et le plus mal placé pour trancher des incertitudes, étant partie prenante du sujet traité .
– et « peut être « dans (et est peut être encore) !
Sur le fond ( le sujet de départ étant la qualité et la validité des scientifiques), je me borne à dire que les deux premières interrogations que j’évoquais peuvent être approchés par des scientifiques, et que ça n’est pas le cas de la troisième.
Sur les références scientifiques à ce que l’on veut partager, cela pose plus généralement la question du financement de ces études qui , pour les sujets stratégiques ne devraient être que du fait des contribuables , « entachées » du cahier des charges du donneur d’ordre ( qui ne devrait être que d’extraction démocratique), et respecter le temps qui passe ou ne passe pas .
De ce point de vue et quelque soit la réelle qualité des chercheurs évoqués par l’ITIF , j’ai par principe une restriction mentale défavorable ,quand je trouve parmi ses fondateurs E-Bay , Google , des fondations privées philanthropiques , et au moins une organisation publique , elle,…fondée par Kennedy pour promouvoir de par le monde ,le savoir US .
L’intégrité de la science est aussi dans la combinaison de ses domaines, dans son rapport au monde .Je préfère quand elle s’exprime comme ça, en multipliant les angles d’attaque :
http://actu.orange.fr/societe/environnement/etats-unis-le-lacher-des-moustiques-ogm-dans-la-nature-est-premature-selon-des-scientifiques-CNT000000pMUGl.html
La remarque vaut pour le revenu de base .
Mais l’intégrité de Vigneron et la mienne sont garanties grand cru .
La « restriction mentale » réflexive, Juan ? Mais par chez quels jésuites de énième zone t’as t’on donc fait passer dans tes vertes années ? Discernement, Juan, discernement ; la restriction mentale c’est à destination des zozos qu’on s’en sert, pas contre soi.
Sinon, plus prosaïquement, des faits, des éléments nouveaux, t’en as ?
Plus prosaïquement sa mobilise des ressources et des cerveaux pour des résultats moins bon que la selection , les rendements ont augmentés sans ogm (rien que l orge hybride dernierement), ils nécessitent plus de pesticides (parce que les ogms ne sont pas pensés pour un environnement qui s adapte et limite leurs intérêts), les marqueurs précisent bien plus la sélection, mais c est une recherche publique qui ne ce valorise pas par un brevet.
@Vigneron :
Des éléments nouveaux ,il y en a un peu tous les jours , mais des éléments probants ( dans un sens ou dans l’autre, d’ailleurs ) , je n’en connais pas . Mais je ne connais pas tout !
Je ne cherche d’ailleurs pas absolument des « preuves » qui ne seraient que des alibis à un dessein que je redoute d’abord et avant tout .
Par contre , j’aime bien l’idée qu’on « cherche », pourvu que le commanditaire soit la puissance publique .
Où l’on retrouve la démocratie mise sous le boisseau ou en faiblesse , pour cause d’endettement des états .
Et où l’on retrouve Villani .
Sam, ton discours est parfait, tenu à l’intérieur de la forteresse anti-Ogm européenne, mais développe ton point de vue, par exemple, avec des betteraviers ricains et tu vas bien les faire marrer, s’ils sont encore de bonne humeur.
http://weedcontrolfreaks.com/2016/05/as-consumers-shift-to-non-gmo-sugar-farmers-may-be-forced-to-abandon-environmental-and-social-gains/
Juan, un tel aveuglement irrationnel, à ton âge et avec ton cursus, ça touche au pathétique.
La vigne tu sais bien que je suis un sale souverainiste et s’il est nécessaire, je préfère remettre en cause le fonctionnement du monde que la logique et l’observation par les faits (et pour l’instant les ogms c’est plein de promesses, de la biomasse sans eau, moins de pesticides et plus rendements, mais factuellement c’est faux).
Cela va avoir l’air vaguement hors sujet, mais je repense un peu à l’épisode 10 de Dc Who : Un passager de trop (un huit clos à petit budget mais intéressant), cette impression de ne pas pouvoir ce faire comprendre, de sentir la pression monté (et on est loin du climax), de ce croire malin tout en ce faisant avoir par sa fascination et de ne pas demander le prénom de l’hôtesse.
Sam, pour ne pas remettre trop en cause la logique et les faits, commence donc par lire les articles qu’on t’indique (tu l’as aussi en dialecte de souverainiste provincial européen : http://seppi.over-blog.com/2016/05/betterave-a-sucre-gm-aux-usa-l-avenir-est-il-dans-le-passe.html)…
@Vigneron :
Ben oui . J’ai bien prévenu que je n’étais ni riche , ni sage !
Faut vraiment que je m’impose la lecture d’un farmer qui trouve que faire un prélevé antidicot, puis un antigraminé c’est trop dur et que le roundup c’est plus simple, bah oui mais il faut augmenter les doses au fil des ans à cause des résistances, à ce rythme là dans 15 ans tu auras des adventices totalement résistantes aux roundup (herbes mauvaises n’ont pas intrinsèquement mais pour la production) aux roundup et alors il faudra bien qu’il utilise d’autres produits, mais miracle on fera des betteraves résistantes au napalm… on a pas assez des bactéries multirésistantes… faudra des adventices multirésistantes….
Enfin bon tu sais bien que Bayer veut racheter Monsanto (il ce rattrapera bien sur Dupont), quand ce sera fait critiquer le roundup ou les GM ce sera de la Germanophobie et les Européïstes auront une raison de plus de me prendre pour un fasco 🙂
C’est quoi la science ?
Pour vous souffler un peu, voilà un exemple simple.
Toutes les molécules pharmacologiques dérivent de molécules naturelles, surtout végétales, dont on ne comprend rigoureusement rien aux vertus médicinales. On se contente d’exploiter et de jouer aux apprentis sorciers. Est-ce bien de la science ? Bref …
Les chimistes ont donné de très belles leçons aux physiciens mécanistes : en gros le message de la chimie est celui de l’irréductible complexité des interactions moléculaires. En chimie, un plus un n’est pas égal à deux.
Un produit réagissant avec un aure produit donne un troisième produit jouissant de propriétés émergentes non prédictibles. Sans parler des influences réciproques entre l’ensemble réactif des molécules étudiées et son environnement proche (présence de catalyseurs, de champs électromagnétiques,de gradients thermodynamiques, etc).
Tout cela reste incroyablement mystérieux.
….
Bref le dogmatisme en science est aussi courant que chez les paysans, sauf que les paysans eux, avaient une expérience directe avec la nature et observaient, interagissaient avec elle. Par contre les médecins et les économistes (surtout les économistes) peuvent faire preuve d’un dogmatisme féroce et ne peuvent pas admettre que leur art n’a RIEN de scientifique.
D’où le constat de Paul Jorion : tous ces modèles en économie ne valent pas tripette (ou pas un clou) mais le monde entier s’appuie sur ces modèles. Mais ensuite, on a droit à tous les grands titres des grands médias de nos grandes multinationales et nos grandes banques « mais quesquispasse ? C’est la cata! »
Tout à fait d’accord.
Je vous prépare un petit exposé (le plus pratique serait un schéma) de la dérive réductionniste en cascade des phénomènes vers leur modélisation qui ne reste scientifique que lorsque l’on a bien compris la notion de modèle.
Cordialement.
On retiendra surtout que James Bernard n’est pas un scientifique .
@Juanessy
Pas de ceux-là en tout cas. Et encore moins après des études en pharmacologie et dérivés
Petit aparté pour ceux qui ont le temps de lire, et déjà signalé sur ce blog, le livre de Didier Raoult, professeur de microbiologie dirige le plus grand centre consacré aux maladies infectieuses) : Votre Santé. Tous les mensonges que l’on vous raconte et comment la science vous aide à y voir clair.
La science n’a pas de certitude. C’est ce qui fait sa noblesse
– le médicament est devenu une marchandise (lobby pharmaceutique, faux concepts de médicaments relayés par la pub mais marché colossal))
– il faut que l’industrie agro-alimentaire cesse de mettre en avant des arguments non démontrés et prétendre soigner avec des aliments
– les méthodologies utilisées dans des études agro-alimentaires sont peu fiables
1) Pas toutes non, loin de là.
2) Les « vertus médicinales » on s’en tape mais les effets d’un principe actif sur l’organisme on les étudie, on les détaille, ça s’appelle la pharmacodynamie.
Donc :
3) Faux.
4) Oui c’est de la science.
Y a-t-il un rapport entre le revenu de base universel ( ou …à VIE , pour certains), et le temps qui passe ( j’ai écouté – difficilement – l’enregistrement )?
Sur le temps et notre rapport à lui , qui avait l’objet d’un billet chez Attali il y a quelques années , je reste avec mon moteur à quatre temps , les deux répétitions générales que nous en faisons entre 0 et 20 ans, les tendances innées ou acquises individuellement , des interrogations sur la tendance des peuples à privilégier le passé, le hors temps , le présent ou le futur plus ou moins lointain .
En remarquant que le métissage et les migrations vont forcément changer la donne s’il y en a une .
@Philippe Soubeyrand :
la NOAA a prévu les secours :
http://www.orolia.com/pdf/McMurdoSelectedforNOAASupportContract-EC.pdf
Bonjour Juannessy,
Concernant ce brave James, il me semble que la position la plus simple à adopter au regard de ses interventions reste celle qui s’applique usuellement aux activités d’un troll : on est d’accord ou on s’abstient.
Ses auto-contradictions semblent réfractaires à la notion d’argumentation. Manque de goût pour le discours logique ou activité de trolling, c’est le moindre de mes soucis.
Son cheval de bataille semble être de répéter en boucle dans le vide que la lubie de « revenu garanti est la panacée, point ». Nul besoin de démonstration, la science infuse … sans la science, apparemment. Quiconque ne le croit pas sur parole n’a rien compris à rien. Point.
Ce prosélytisme compulsif tient de la position dogmatique banale. Cela s’apparente au phénomène religieux et s’aborde comme tel.
Tant que cette lubie n’a pas d’incidence réelle (les résultats suisses de dimanche sont éloquents) et que ses adeptes ne crient pas trop fort, on ne va pas gâcher leur plaisir, si plaisir il y a à parler en boucle …
Une religion parmi d’autres. Une de plus.
A la base et objectivement, une allocation est une grandeur quantitative.
Elle peut focaliser toutes les élucubrations (tout a été dit et son contraire) d’un discours idéologique associé, cela n’y change rien. Fondamentalement, avant toute portée hautement qualitative que les grands utopistes omniscients ont toujours accordée à leurs panacées qui n’ont jamais fonctionné, cette allocation reste un montant calculé en une unité monétaire donnée.
Jongler avec des variables quantitatives en pensant se dispenser des méthodes adaptées à ce genre d’acrobatie, est une dérive typique des pseudosciences. Phénomène de mode. Cela passera comme le reste.
Cordialement.
Pascal, chacun de vos interminables posts décousus jonglent avec d’innombrables concepts survolés et non assimilés.
On ne sait toujours pas où vous voulez en venir.
James,
Qui pousse la porte du café du commerce ne veut généralement pas « en venir quelque part ».
Il y observe le spectacle, lance quelques bribes décousues sans profondeur aux exaltés du zinc, sans intention autre que son divertissement.
Il écoute d’une oreille mi-tendue en espérant retenir une plaisanterie à répéter au bistrot de la poste.
Il fouille ses poches pour y chercher une pièce à déposer comme pourboire au garçon de salle, à condition que l’on ait eu la politesse de ne pas lui en faire la demande.
Quand le café n’est pas un jus de chaussette, il règle sa note puis s’en va.
Que raconter au prochain bar ?
La blague du revenu garanti ? Tout le monde la connait et en a bien ri.
Déjà une histoire suisse. Est-il besoin d’en faire une histoire belge ?
Tant pis.
Bonne soirée et merci pour ces amusements.
Cordialement.
P.s. Quand un blog invite l’aura spirituelle de Krishnamurti, on ne peut que s’effacer humblement devant telle intensité lumineuse.
Ne me demandez pas de bien fermer la porte, ce sera fait.
Pascal, pour les uns Krishnamurti c’est le Nirvana, pour d’autres c’est la déception. Pour ma part je n’ai fait aucun commentaire à ce sujet, donc c’est vous qui êtes hors sujet.
Echanger des points de vue sur le revenu de base n’est pas pour ma part un amusement et le tourner en dérision alors que c’est un sujet débattu par tout un éventail de gens de haut niveau intellectuel, de droite comme de gauche, à l’international, me semble très sectaire, même si vous n’adhérez pas à cette proposition.
Bonsoir James,
Vous ne débattez pas, me semble-t-il, en tout cas ici, vous assénez en boucle en l’absence d’argumentation, ce qui ressemble à s’y méprendre à l’adhésion à un dogme … à moins que vous ne jouiez ici un jeu dans lequel vous finissez par vous perdre.
Pour savoir ce que je pense des personnes de « haut niveau », intellectuel ou autre, je vous invite à une réflexion symbolique (amorcée dans un commentaire posté sur le site du Monde des Religions aux références proposées dans un mail ci-dessus) concernant la « symbolique gravitationnelle ». De nouveau, il s’agit d’un commentaire de blog et la forme n’y a pas vocation de thèse mais d’évocation destinée à qui serait tenté de pousser soi-même la cogitation, portée récurrente que vous peinez à trouver à mes divers commentaires. Je ne cherche pas à buriner mais simplement à entrouvrir des portes, la suite n’est pas de mon ressort.
Vous distinguerez peut-être mieux ensuite les faux intellectuels (souvent plus proches du tribun) des personnes qui vous laissent l’impression de « survoler » et vous aurez conjointement une vague idée de mon opinion envers celles qui vous apparaissent encore comme des intellos (à moins que votre étiquette ne soit péjorative). Votre jugement envers ma superficialité ne regarde que vous mais je pense humblement que vous perdez à rester sur cette approche sommaire. Libre à vous.
Je ne suis pas non plus un gourou (je n’ai pas dit que vous le pensiez, n’interprétez pas) et mes interventions n’ont pas vocation de prosélytisme, sinon je créerais mon propre blog.
Si vous intégrez une critique envers le présent blog (l’allusion à Krishnamurti) à votre propre ego, je le regrette et vous présente mes excuses pour mon discours peu explicite … à moins que vous ne soyez impliqué à un point imprévisible à ce dit blog comme collaborateur très intime de monsieur Jorion. 🙂
Bien à vous.
Les personnes assises aux tables auront bien sûr compris qu’elles se distinguaient des exaltés du zinc, chez qui le peu de finesse acculait sur une voie prévisible le discours aux sujets prosaïques, au point de laisser supposer que certains ne seraient que des masques de Jorion lui-même, ce qui effacerait la plus triste hypothèse de leur cruelle absence de personnalité révélatrice de la soumission à un quelconque gourou.
Bonsoir donc.
La porte ? Oui, oui.
Connaissez-vous les deux larrons du Golgotha ?
Quant à Paul, il ne fut pas le plus finement inspiré des occultistes de voici deux millénaires.
Bonne fin de soirée à tous.
James et Paul,
Pour conclure …
Ma participation ludique temporaire à votre MÄyÄ collective devrait concerner plus particulièrement un ensemble de festivités à portée initiatique que votre occultisme planétaire sommaire nomme par défaut « fin du monde ». Encore faudrait-il que vous compreniez pleinement ce que signifie « monde » et « prince de ce monde ».
Avez-vous remarqué la présence récurrente de ce vocable dans les gesticulations des adeptes des superstitions lucifériennes ? Bonne Volonté Mondiale, serviteurs du monde, Grand Instructeur du Monde, nouvel ordre mondial, âme du monde, Embracing the World, World Wide Web, coupe du monde, mondanité (dont le revenu garanti), etc.
Connaissez-vous le mundus étrusque ?
Une petite recherche symbolique à la Paul Diel (tous les Paul ne sont pas obtus) devrait suffire à ouvrir l’accès à une interprétation pertinente de cette récurrence …
Bonne croisade pour la suite de vos épopées chimériques et bonjour à Don Quichotte de ma part.
A propos, connaissez-vous le symbole du moulin ?
Et l’usurier Charles Dumoulin, initiateur du capitalisme moderne dès 1542 ?
Et l’étymologie de Maelbeek et Molenbeek ?
Santé !
Il y avait aussi « homme du monde » , mais l’espèce est en voie de disparition ….
Bonjour Juannessy,
Outre ma promenade de bar en bar, je tente plus particulièrement ici, comme vous l’aurez constaté, de réveiller les esprits emprisonnés dans des bulles paradigmiques, lesquelles leur paraissent exhaustives, c’est typique de l’aspect tautologique d’une bulle paradigmique.
Vous aurez aussi observé que le tact n’est pas toujours au rendez-vous mais cela participe de cette tentative, au risque de passer pour un pignouf, ce qui reste secondaire si cela peut réveiller un dormeur.
Ces flots évasifs dans tous les sens cherchent aussi à montrer que la crise n’est pas seulement économique, elle est plus globale et implique non seulement les fondements culturels mais des éléments qui ressortent de l’occultisme, lesquels ne peuvent être présentés comme tels sans les précautions d’usage mais seulement suggérés …
Voici en guise d’au revoir une petite réflexion qui traînant dans un carton …
Les pointilleux joueront sur les chiffres pour dire qu’ils ne sont pas si « scientifiques » dans les détails, soit.
Revenu « universel » ou luxe national de pays colonisateur capitaliste ?
Le niveau de vie français tient sa position privilégiée en haut de la pyramide capitaliste planétaire comme résultat peu éthique d’un lourd passé colonial.
Il n’est pas extrapolable à l’Humanité entière sans précipiter un désastre écologique global.
Il est généralement (d’accord, cela reste à prouver) admis par la communauté scientifique qu’étendre notre niveau de vie de pays riche à l’ensemble de la population planétaire demanderait de multiplier les ressources naturelles à une réserve équivalant à 5 fois (… ou plus … ou moins) la planète Terre.
Donc si nous voulons que ce revenu soit « universel » (en jouant sur l’ambiguïté du terme) et non un privilège national de pays riche (à défendre militairement), il faudra diminuer notre niveau de vie jusqu’à un cinquième de notre niveau actuel.
Ceci correspond à un pouvoir d’achat d’environ 300 euros par mois.
Toute allocation de base dépassant ce quota de 300 euros ne peut prétendre au label « universel ».
Sinon, pour un montant supérieur, ou elle sera limitée à notre nation privilégiée de pays capitaliste colonisateur ou alors cela détruira la planète.
En fouillant bien, on devine progressivement que cette option simpliste poserait bien plus de problèmes que cela n’en résoudrait.
Nous vivons une crise civilisationnelle, c’est un fait.
Les fausses bonnes solutions nous empêchent surtout de chercher des ouvertures pertinentes et surtout de chercher plus en profondeur.
Je vous ai épargné une approche encore plus crue mais plus fondamentale qui ne sera pas postée ici : le problème de l’inadéquation totale de notre culture occidentale contemporaine dans la gestion de la violence. Depuis la seconde guerre mondiale (et l’ONU), nous vivons dans une culture globale qui entretient le déni de la violence plutôt que s’atteler à la voie responsable d’avenir : une gestion équitable de la violence !
De ce point-de-vue, un revenu de base entretient cette position culturelle schizoïde envers la violence inhérente non seulement aux rapports sociaux mais à la vie elle-même.
Cette idéologie schizoïde de la non-violence, dont participe le revenu de base, est un aveuglement morbide.
L’aspect qui manque cruellement à ce revenu de base, c’est la relation essentielle à la violence de la vie, laquelle n’y est pas assumée mais évacuée par des mécanismes schizoïde. Cette allocation ne peut être inconditionnelle mais associée à un partage équitable et citoyen de la violence existentielle. C’est là sa faille principale dans ses formulations actuelles.
En plus prosaïque, c’est bobo.
Cordialement,
Pascal
Encore désolé quant à mes commentaires déplacés envers les autres lecteurs. Bonne continuation à tous.
@Pascal:
Bonne route !
Une remarque cependant : la qualité et la recevabilité du message sont toujours « humainement » réduites à la qualité et à la recevabilité de son support.
Si vous voulez que votre route ne soit pas vaine, il me semble que vous ne devrez pas sacrifier l’un à l’autre ou l’autre à l’un .Et ne pas juger le récepteur .
@ Pascal
Vous dites ceci:
« Le niveau de vie français tient sa position privilégiée en haut de la pyramide capitaliste planétaire comme résultat peu éthique d’un lourd passé colonial.
Il n’est pas extrapolable à l’Humanité entière sans précipiter un désastre écologique global. »
Question d’enfoncer des portes ouvertes vous êtes très fort.
Tous ceux qui postent sur le blog sont au courant de cela depuis la nuit des temps industriels.
Avant d’essayer d’ouvrir des portes de nouvelles pistes, essayer d’abord de ne pas refermer à la figure les portes de ceux qui s’engagent vers de nouvelles pistes.
1547 l’Oeuvre Du Malin (alias Du Moulin) sur le prêt à intérêt, deux ans après Celle de l’Antéchrist (alias Calvin)…
« Je vous ai épargné une approche encore plus crue mais plus fondamentale qui ne sera pas postée ici : le problème de l’inadéquation totale de notre culture occidentale contemporaine dans la gestion de la violence. »
Dommage, ça commençait JUSTEMENT à devenir enfin intéressant…..! Plus que que le noeud de cravate à LuLu le porteur…pas si brillant que ça ..perso je le trouve m^me plutôt anémié ces derniers temps , les changements de saison les JOYEUSES zéquinoxes printanières, pluvieuse ou pas , ça le déprime not’ bon vieux Lulu, si si si…
lulu ne « pollue » que ceux qui lui ouvre la porte béatement…qu’on se le dise……
Je vais encore me faire des zamis mdrrrr ..
Please… Zyva Pascal !!
« une culture globale qui entretient le déni de la violence plutôt que s’atteler à la voie responsable d’avenir : une gestion équitable de la violence ! »
oui il y a de ça et effectivement, entre autres , entre le déni et la saturation via des médias qui cultive le pathos et la violence à outrance et ce quelle que soit sa forme…..la violence comme la mort sont en train d’être reconsidérées par certains thérapeutes car il serait peut être temps d’accepter la vie dans on intégralité et de mieux chercher à comprendre ses modes d’expression afin de les accompagner au lieu de sombre dans le neuneuisme bobo ou pas qui consiste à renier en permanence des phénomènes naturels qui peuvent tout à fait être vivables et parfaitement « gérables » voire canalisés quand on les regarde en face qu’on y réfléchit et qu’on affronte au lieu de se fourvoyer au « pays de Candy » sous couvert d’être « gentil » et de sombrer dans un confusionisme béat et malsain.
rectificatif pour les « fotes »….oups!
pluvieuses, ouvrent la porte, des médias qui cultivent; son intégralité, sombrer.
@pascal
https://m.youtube.com/watch?v=3e7wbs_xfas
Because I like your style.
Juannessy : 10 juin 2016 à 9 h 08 min
La qualité et la recevabilité du message sont toujours « humainement » réduites à la qualité et à la recevabilité de son support.
……………………….
Ca marche aussi dans l’autre sens : « Les gens ne semblent pas être intéressés par le sens de ce qui leur est dit, mais seulement préoccupés de renvoyer quelque chose en retour à leurs adversaires aussi vite que possible. »
L’humanité souffre-t-elle d’un Alzheimer mondial?
Peut-être que certaines affections du cerveau humain, comme la maladie d’Alzheimer, ont leur équivalent au niveau de la civilisation
Les gens ne semblent pas être intéressés par le sens de ce qui leur est dit, mais seulement préoccupés de renvoyer quelque chose en retour à leurs adversaires aussi vite que possible.
Connaissez-vous cette tactique politique appelée le Gish Gallop? Elle consiste à noyer un adversaire dans un torrent d’arguments, l’un après l’autre, sans tenir compte des contre-arguments.
N’avez-vous pas la sensation que le monde est gouverné par des personnes touchées par une forme de démence?
Serait-ce que nous souffrons d’une maladie de civilisation de type Alzheimer? Cela expliquerait pourquoi la civilisation ne parvient jamais à faire quelque chose d’utile concernant les terribles menaces…
http://versouvaton.blogspot.fr/2016/06/pas-de-fantome-dans-la-machine.html
vigneron dit : 10 juin 2016 à 17 h 40 min
2) Les « vertus médicinales » on s’en tape mais les effets d’un principe actif sur l’organisme on les étudie, on les détaille, ça s’appelle la pharmacodynamie.
Donc :
3) Faux.
4) Oui c’est de la science.
……………………..
Sauf qu’il est strictement impossible d’étudier tous les paramètres impliqués. Les scientifiques sont encore très ignorants, voilà la réalité. Il faut être capable et suffisamment humble pour reconnaître sa propre ignorance, ce qui ne semble pas à la portée de tout le monde. L’homme le plus compétent sur un sujet peut prononcer des âneries dans tous les autres domaines. Il faut commencer par être capable de s’informer aux BONNES SOURCES, et non pas celles qui ne font que satisfaire nos croyances et flatter notre ego.
Les maladies sont multifactorielles et la mission du médecin est d’abord de ne pas nuire, ensuite d’écouter son patient. Ce qui explique pourquoi certains médecins sont bien meilleurs que d’autres : ils observent, ils écoutent et ils ne prescrivent pas systématiquement des antidépresseurs ou autres pilules. Les médicaments chimiques ne répondent pas à tous les maux de la société.
La cause de la majorité des cancers demeure inexpliquée. Il existe une conjugaison de facteurs, certains d’ordre génétique, d’autres à caractère environnemental ou comportemental, et d’autres purement liés au hasard (peut-être les deux tiers d’entre eux).
Il y a eu le tout psychosomatique dans les années 70. Les cancers psychologiques étaient très en vogue chez les médecins. C’est passé de mode. S’il existe peut-être des éléments d’origine psychologique jouant un rôle en association avec d’autres paramètres dans la génèse et l’évolution des cancers, c’est possible. Mais la tendance à tout expliquer à l’aune de la psychosomatique a disparu.
Vint ensuite le tout chimique. La liste des produits cancérigènes augmente de façon spectaculaire.
Ce qui est prouvé, c’est le tabac et le cancer du poumon. Egalement le lien entre cancer et maladie infectieuse
Pour le reste il persiste beaucoup d’inconnues, comblées par des croyances de toutes sortes. En médecine aussi les peurs et les modes du moment vont combler notre ignorance. Les comblements se font par les médecins et les scientifiques eux-mêmes.
Les modélisations des maladies infectieuses sont intrinsèquement fausses. Le monde est en perpétuel mouvement et si une terrible épidémie survient, elle n’aura pas été prévue.
On en revient donc au constat de Paul Jorion et les modèles de la finance qui ne valent pas un clou, mais le monde -politico-économique- continue de s’appuyer sur ces modèles. Les fausses prédictions par contre posent d’authentiques problèmes. Il suffit d’ouvrir les yeux pour s’en rendre compte
@James
« Les maladies sont multifactorielles et la mission du médecin est d’abord de ne pas nuire, ensuite d’écouter son patient. Ce qui explique pourquoi certains médecins sont bien meilleurs que d’autres : ils observent, ils écoutent et ils ne prescrivent pas systématiquement des antidépresseurs ou autres pilules. Les médicaments chimiques ne répondent pas à tous les maux de la société. »
La médecine officielle reconnait de plus en plus d’autres thérapies, dont l’aromathérapie (huiles essentielles ) et la médecine traditionnelle chinoise, il y a m^me depuis quelques années de nombreux médecins qui s’ouvrent et se forment à ces thérapies complémentaires en Chine.
Pour un médecin en MTC la maladie est un échec :
http://www.medecinechinoise.org/medecine-traditionnelle-chinoise.htm
http://droit-medical.com/perspectives/la-forme/513-medecine-chinoise-reglementation
http://french.peopledaily.com.cn/n3/2016/0602/c31357-9067286.html
Voilà qui me rassure, je commençais à sérieusement m’inquiéter de la façon de d’écouler en toute bonne conscience mon stock hautement spéculatif de cornes de rhinocéros, pénis de tigres, vessies d’ours et pisse d’âne.
@Gudule
C’est un sujet déjà abordé sur ce blog mais qui avait soulevé un tollé parce que pour certains, parler de médecine chinoise, cela revient à pratiquer le charlatanisme.
Petit rappel, puisque depuis, il y a de nouvelles ouvertures et divers sujets sur la Chine.
La médecine occidentale est analytique et mécaniciste.
Elle excelle lorsque le mal est mécanique (chirurgie) ou moléculaire (pharmacologie) mais elle est impuissante face aux dysfonctionnements globaux (cancers, maladies auto-immunes, Alzheimer, Sida, Parkinson…)
La ou les médecines chinoises comme l’acupuncture parmi de nombreuses autres disciplines, voit le patient non comme une machine mais composée d’organes distincts, mais comme un tout où tout interagit avec tout, où le symptôme est un signe global et non un phénomène local.
Et au passage, ce que l’on boit et mange est le premier médicament.
La pensée chinoise est cosmocentrée
La pensée occidentale est egocentrée.
Source : Lecture du Tao. Une sagesse qui nous attend… Marc Halévy
Dans les traditions orientales, la méditation est une médecine du corps et de l’esprit. Aujourd’hui les scientifiques du monde entier démontrent les effets positifs de cette pratique sur la santé physique et mentale.
L’interaction empathique entre médecin et patient exerce un effet très puissant que nous avons perdu de vue dans certaines de nos approches médicales modernes.
Source : « L’esprit est son propre médecin ». Jon Kabat-Zinn et Richard Davidson (deux scientifiques de renommée mondiale).
Pour les douleurs chroniques MODEREES comme les maux de tête et les maux de dos, les médecines naturelles et alternatives sont aussi efficaces que les antidouleurs, les antidépresseurs et les somnifères, tout en étant moins nocives.
De nombreux remèdes de grand-mère s’appuient sur l’effet placebo dont l’étendue est considérable. Il permet de réduire des douleurs, des lésions organiques, des tumeurs d’origine virale. Cela nous agace car l’effet placebo remet en cause notre rationalité superficielle qui prétend tout maîtriser. C’est difficile à accepter.
Source : Votre santé. Tous les mensonges qu’on vous raconte et comment la science vous aide à y voir clair. Didier Raoult (dirige le plus grand centre consacré aux maladies infectieuses)
J’aime beaucoup le dernier billet de PSDJ, qui nous enseigne et nous en-trouve le passage en cours que nous traversons actuellement; signalé il y a fort longtemps par l’éminent Professeur J.W. Kelly au sujet de son oeuvre et de ses recherches sur le secret et le pouvoir de l’énergie vibratoire atomique, il ignorait encore les résultat en matière phénoménal du moment que nous sommes en train de vivre avec le passage du tout robot et virtuel interNet… »N’nn’ ». Mais bon, d’aucun et d’aucunes ne seront probablement pas à l’unissons l » »UNI-SON », pour rester proche de Keely…Et pourtant…Nous y sommes…UNI-SOMMMES-NOUS?…(°!°°
Repensons ensemble les impensés libéraux de la religion féroce, par Pierre Sarton du Jonchay
Billet invité.
Le pouvoir est en train de changer de main justement à cause de l’internet et de l’élection présidentielle à venir. Mais c’est effectivement invisible parce que pas mesurable par nos structures mentales actuelles polarisées sur l’apparence statistique et médiatique.
Can you really afford to be left behind?
« There is a celestial mind-force, a great sympathetic force which is life itself, of which everything is composed. » John Worrell Keely
Mieux que James Brown..
Atlin – The Love Machine
http://www.svpvril.com
Planet CLAIR ???
https://www.youtube.com/watch?v=WT1L5swMMVI
Source :
http://www.svpvril.com/
Merci Google
The SVP Universal Cosmology
A Rosetta Stone for the New Science Paradigm
Version 1.0 http : Matter is bound up energy and energy is liberated matter . J Kelly
http://www.svpvril.com/Cosmology/cos13.html#P13s2
Et pourtant, Patrick nous l’avait si bien dit…
When I first came to Manhattan
I was not surprised
The stories people had told me
Turned out to be no lies
All the different people
From all over the world they’re living
A magic fills the air
There’s music everywhere …..
https://www.youtube.com/watch?v=ouAdWPMOE4w
Section : Erudit
http://www.svpvril.com/Cosmology/cos13.html,
…s’il y en a dans la salle (°!°) ????? Vigneron peut-être?
« Mais bon, d’aucun et d’aucunes ne seront probablement pas à l’unissons l » »UNI-SON », pour rester proche de Keely…Et pourtant…Nous y sommes…UNI-SOMMMES-NOUS?…(°!°°
…s’il y en a dans la salle (°!°) ?????
Vigneron peut-être? »
JEEEEEEEE veux mon neveu, merci bien Hildegarde, danke, good vibration….
https://www.youtube.com/watch?v=_7U541MWySM
Pour le lecteur juste intéressé de loin mais en même temps de près aussi du coup :
https://svpbookstore.com/index.php?main_page=product_info&cPath=33&products_id=268.html
Mes « préférées »..quelle farçeuse cette Madonna…. :
Love Bottles
Dr. Masaru Emoto has shown writing « Love » on a container of water or other liquid changes the vibratory state from whatever it is to a harmonious state.
These bottles are designed to do that.
Planet CLAIR ???
https://www.youtube.com/watch?v=1AOKPTbZEyA
La récréation :
Mix – Léo Ferré – La Musique
YouTube
En attendant le recréa-ACTION (°!°)
D’abord I still like your style
Ensuite je vous répondrais sur ce sujet ou un autre
Après je vous lirais peut-être si vous consentez à être
Un être
Une petite bête sincère.
Idle indeed, je me resservirais bien un verre de poésie à l’occasion
De votre audace.
Mais quand tu parles de violence c’est de la porte qui ferme mal, de l’épaule qui coince au mouvement du poing, de la tête qui n’est pas un ballon de football quand on la regarde, et surtout de l’insulte pas relevée bien sûr, du métèque rebelle qui ne se soumet pas plus à nôtre ordre que nous faisons semblant de le faire…
Chiens écrasés et dormez bien braves gens.
Pourquoi est-ce que tu ne déciderais pas d’une ligne rouge? Par exemple, on ne traitera pas ma fille de 10 ans de salope parce qu’elle a les cuisses à l’air. Quitte à en mourir, je n’accepterai pas ça.
Continuez à travailler notre courage, vous, là où nous sommes dans nos langes. Je pisserai dans ton froc à toi, qui que tu sois.
@Gudule
Salut B52…ça ne nous rajeunis toujours pas, mais j’aimais bien ce groupe des années …? Belle illustration(°!°)
Raymond Devos – Parler pour ne rien dire.