À peine un peu plus de deux mois se sont écoulés depuis cet entretien, et l’on constate la distance parcourue. Dans les conversations récentes, il ne s’agit plus de regards plus ou moins goguenards, ni d’ahurissement devant les réponses que j’apporte : le sérieux de la question que j’examine est désormais acquis.
Depuis que m’est connu l’intérêt de la Chine pour le livre, je creuse le sujet et je vous tiendrai au courant de mes découvertes. Les dirigeants chinois se posent en ce moment les questions que je soulève et le climat moral et intellectuel en Chine n’est pas comme en Occident aujourd’hui, à l’abattement (sauf à la CGT – qu’il faut saluer quand l’occasion se présente !). Le fait que l’Empire chinois ne puisse s’envisager menacé par sa fin constitue un incontestable atout quand il s’agit de mettre en œuvre un sursaut – même si les conditions pratiques d’un tel sursaut devront être l’objet de toute notre vigilance.
Je suis d’accord avec vous concernant la répartition des électorats pour l’une et l’autre candidat. A cela je rajouterais que…