Si vous avez répondu « Non ! », vous avez gagné !
La question subsidiaire, c’est celle-ci : « Comment arriverons-nous – nous, citoyens ordinaires – à mettre au pas les nations pirates, leur piraterie étant légale selon leur système juridique pirate ? »
52 réponses à “Luxleaks : Les dénonciateurs des turpitudes du Luxembourg bénéficieront-ils d’un traitement équitable au Luxembourg ?”
Titus, est son nom…
https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-titus-un-blinde-de-20-tonnes-est-en-test-la-prefecture-de-police-de-paris-1462456298
Appelons-la Bérénice…
https://www.youtube.com/watch?v=ajuYD-ZsqFQ
Entre Titus et Bérénice le courant ne passe plus. Mais alors plus du tout !
C’est une réponse à la question posée, n’est-ce pas ?
En mettant en place des cercles vertueux, en bas, au niveau local, partout sur la planète avec toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas que la lumière s’éteigne dans leur frigo…
Pr_ice_WaterHouseCooper ? (le frigo)
Pensez vous que si l’impôt était perçu le citoyen bénéficierait d’une redistribution? Si oui sous quelle forme?
On est prié de ne s’attaquer à l’ennemi financier qu’avec des mots et surtout pas par des actes, sous peine de poursuites.
Ou encore :
L’élu aura intérêt électoral à dire du mal de la finance, et le citoyen aura intérêt tout court, à la fermer sur ce sujet.
….
Un jour la Suisse, puis le Luxembourg ou Panama. Toutes ces dénonciations ne sont faites que pour donner le change.
La vérité, c’est que le capital met les territoires en concurrence sur tous les facteurs de coût. Pas seulement la fiscalité, mais le droit du travail, le droit de propriété sous toutes ses formes, le niveau des salaires, les infrastructures, les capacité de formation, les subventions, les procédures administratives et j’en passe. Et comme les marchandises et les capitaux circulent librement, mais pas les homme aussi facilement, le capital tient la dragée haute aux Etats. Il est le maitre non seulement du Monopoly, mais du deuxième jeu à inventer, le Global Dumping.
Que faire?
Pleurer, c’est ce que font à intervalle régulier les moutons qui se précipitent vers les urnes, qu’on emplie et vide aussi vite à intervalle régulier, en changeant le comédien au pouvoir, mais pas le livret.
Faire des programmes contre la spéculation. Ou contre la financiarisation. Ou de justice fiscale. Ou de relance. J’en passe. Tout cela has been, d’un autre temps, rendu inopérant par la globalisation.
Exproprier le capital, en commençant chez soi, et en en donnant envie aux pays voisin, comme l’ont conçu dès les débuts du capitalisme les socialistes dits utopiques. C’était alors une mesure de justice, reprise plus tard par les plus grands esprits. N’en citons que trois qui me sont chers…Marx, Einstein, et Orwell.
Aujourd’hui, la Sociale, quel que soit le prix de son auto-défense, n’est plus une mesure de justice, mais de survie de l’espèce.
Oui, mais la fin de l’appropriation privée du monde, comme ça se gère? Là aussi, les propositions de socialisme abondent. Mieux, des prototypes ont déjà été lancés et ont montré ce qui marche et ce qui foire, dans pas mal de pays.
« La vérité, c’est que le capital met les territoires en concurrence sur tous les facteurs de coût. Pas seulement la fiscalité, mais le droit du travail, le droit de propriété sous toutes ses formes, le niveau des salaires, les infrastructures, les capacité de formation, les subventions, les procédures administratives et j’en passe. »
La loi travail n’est rien d’autre que la transposition en France de décisions prises au niveau de la zone euro et de l’UE en application du choix de la concurrence sans limite instituée par les traités. S’oposer à la loi travail sans remettre en cause ces traités. Changer les comédiens qui, Parlement compris, se préoccupent essentiellement des relations publiques, du choix de la formulation des lois et de late de leur mise en place progressive ne sert à rien.
Le procès en cours au Luxembourg est lui aussi une pure opération de relations publiques à propos des règles auxquelles serait censée être soumise la concurrence et qui se décideront de toute façon ailleurs qu’au Luxembourg.
La fonction des paradis fiscaux est d’enfoncer des coins dans les systèmes fiscaux et sociaux des états autrefois souverains.
Depuis 30 ans sont systématiquement et oppiniatrement attaqués le programme du CNR, ainsi que l’avait planifié Mr Kessler.
Il faut avouer qu’avec le recul la méthode est efficace. Petits pas, effets de cliquets, contraintes externes…, corruptions, de fait les systèmes sociaux sont en voie de démantèlement.
Comment renverser la vapeur,
sachant qu’il n’y a pas de forces sociales constituées au niveau européen?
Il faut se demander à quoi sert le citoyen, enfin le consommateur, dans le système capitaliste et en tirer des conclusions stratégiques de contrepouvoir.
Pourquoi contentons nous a déposer nos revenus dans des banques qui jouent contre nous?
Pourquoi continuons nous a acheter des produits en sachant qu’ils sont produits par des quasi esclaves?
Parce nous adoptons les solutions moins fatiguantes, et les capitalistes comptent bien la dessus.
Je suis en complet accord avec ce qu’énonce Xavier37.
Un embryon de révolution pourrait naître, et frapper dur le capital, si seulement les cohortes de moutons consommateurs décervelés arrêtaient de s’endetter, pour des trucs à la con qui rendent même pas heureux.
Arrêtons de nous gaver de choses inutiles et allons vers l’indispensable comme retisser des liens humains et solidaires. De toutes les façons, au train ou vont les choses, nous y seront très rapidement contraints.
« les cohortes de moutons consommateurs décervelés »… avant de pousser aux « liens humains et solidaires » peut-être faudrait-il apprendre à ne pas juger autrui.
A l’heure du neuro-marketing.
Quand le seul loisir que peut se permettre une grande partie de la population est la télévision.
Où la sociabilisation passe par la marque des vêtements que l’on porte et la génération du téléphone mobile que l’on utilise.
Penser qu’ils sont par nature libres d’action et de réflexion, libres de ne pas consommer et de résister à l’endettement, c’est fermer les yeux sur leurs conditions.
Alors avant de secouer le somnambule et de se plaindre de ses actions, peut être serait-il judicieux de trouver la cause du mal et de l’éradiquer.
Comme disait Coluche « Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas ! »
On en est là (las)
La force du capital justement c’est de nous proposer une surabondance d’objets et de gadgets produits ailleurs par de quasi esclaves et en détruisant vies humaines et environnement.
Faire appel à la raison -qui voudrait que l’on arrête de consommer- face à la pulsion – qui nous donne un sentiment de puissance – c’est comme… chanter la messe à l’oreille d’un sourd (ou faire un numéro de claquettes à un ours polaire pour obtenir un ticket d’autobus…., ou lapider une falaise avec des meringues…., ou offrir une robe de mariée à Lisbeth Salander – au choix:-))
Un quart des ménages seulement utilisent un crédit consommation. C’était plus d’un tiers en 2008.
Seuls 8% des ménages utilisent un crédit conso pour financer des dépenses de loisirs ou des dépenses de consommation courante, voire des placements financiers, des dépenses de santé ou les impôts.
Plus de 90% des crédits conso financent d’abord des bagnoles, des motos, puis des biens d’équipement ou de rénovation du logement.
http://www.fbf.fr/fr/files/A6KCNS/Tableau-de-bord-observatoire-credits-menages-2015.pdf
oui et non car l’équité est relative
Exact: oui selon le « logiciel » des autorités soumises aux lobbies puissants des possédants; non selon le « logiciel » des masses forcées de subir cette sorte d’éthique des puissants.
UTOPIE :
Imaginez une fondation ( une vraie)
Elle appartiendrait à toutes les personnes qui s’y inscriraient.
Les grands groupes devraient y verser qq chose.
En même temps une communication ciblée appellerait au boycott de la population si rien n’était versé par les groupes mentionnés.
Certains grands groupes sont tellement grands que l’on ne pourrait que faire des opérations ciblées au début et non pas boycotter tout d’un coup.
Un boycott de qq produits par exemple. Juste pour donner de la crédibilité au projet. Celui qui s’inscrit n’aurait rien à perdre mais tout à gagner sans rien faire en soit sauf de ne pas consommer un produit déterminé.. En échange , chaque année, la totalité des gains serait reversés aux citoyens inscrits. Bien entendu dans le futur il serait possible de communiquer sur d’autres sujet et de redonner aux citoyens foi dans le pouvoir que chacun représente.
Donc les citoyens pourraient bénéficier des sommes versées. Ces sommes seraient dépensées et donc soumises à l’impôt. Ceci permettrait une sorte de redistribution.
OccLUXpy !
Pour ceux qui n’ont jamais traversé le Luxembourg en voiture, sachez que juste à la frontière, il y a une station d’essence 10-15 cts moins cher qu’en France ou Allemagne (vers Trier). Et que donc les frontaliers certes en profite, mais qu’on supprime ainsi chaque jour quelques milliers d’euros de rentrée fiscale (10 000 l/j = 1400 euros, et c’est au moins 30 000 l qui doivent partir chaque jour). Ah, la concurrence libre et non faussée…
Être Pirate était dangereux. Pour devenir Corsaire du roi, il suffisait de partager quelques prises avec le monarque pour changer de statut. On doit imaginer que toutes les îles au trésor et les paradis fiscaux n’existent que parce qu’ils partagent quelques royalties avec quelques monarques et dictateurs pour ne plus être traités en Pirate mais en Corsaire et ainsi vivre en harmonie avec des flottilles armées jusques aux dents, que nous finançons malgré nous, et dont ils n’ont plus rien à craindre.
Yanis Varoufakis: « Les pays européens ont été divisés par une monnaie commune »
RTSinfo : Et vous rejoignez même Margaret Thatcher, pour qui la monnaie unique allait affaiblir la démocratie…
Yanis Varoufakis : La monnaie est, et sera toujours politique. Et si vous tentez de dépolitiser la monnaie en transférant le pouvoir des Etats à une banque centrale non-élue, qui n’a pas d’Etat derrière elle pour l’encadrer, ces tentatives vont créer des politiques toxiques et faire échouer les politiques économiques. Elle avait complètement raison sur ce point.
Frédéric Mamaïs/olhor
http://www.rts.ch/info/monde/7701698-yanis-varoufakis-les-pays-europeens-ont-ete-divises-par-une-monnaie-commune-.html
Quand Yanis Varoufakis retrouve la hauteur du chercheur
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/04/12/quand-yanis-varoufakis-retrouve-la-hauteur-du-chercheur_4900485_3232.html
A la belle époque où je fumais encore, j’optimisais allègrement, légalement et sans nul remords mon appro en tabac en suivant la leçon pascalienne de l’en-deçà et de l’au-delà pyrénéens.
J’y gagnais 1 000 roros par an, la Sécu et le Fisc en perdaient 1 200, mon buraliste 120, British American Tobacco rien.
D’accord avec les cercles vertueux au niveau local…
Mais facile à dire lorsque deux entités « tout sauf locales » dominent tout ça, par la voie hiérarchique…
– Les USA et l’Occident, aux abois, les premiers surtout, puisque tout est en train de leur échapper comme le sable entre les doigts, surtout le système financier et ses rentes (souci, souci)
– Les démocraties, dans le sens où elles ne génèrent aucune sagesse, perverties qu’elles sont par les habitudes d’un consumérisme stupide… A part les Suisses, qui voterait contre un revenu minimum garanti 😉
Mais qui m’expliquera comment un jour les cercles vertueux atteindront un niveau systémique?
Bonjour,
Une vidéo bien claire du patron du site de vente en ligne SARENZA.
PS : la video est en bas de page, je ne sais pas comment ne prendre que la video.
Belle journée
http://www.leparisien.fr/economie/sarenza-vend-3-5-millions-de-paires-de-chaussures-par-an-sur-internet-12-10-2015-5178311.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.be%2F
Personne n’est obligé d’aller bouffer Mac Do qui balance un cinquième de son chiffre d’affaires au Luxembourg.
Mais si l’on voulait maintenir le profit net de Mac Do en France au même niveau – soit préserver les 300 millions gagnés par la grâce de l’optimisation luxembourgeoise – toutes choses égales par ailleurs mais en supprimant toute combine fiscale, il faudrait payer son Mac Do rien moins que 10% plus cher (700 millions de repas à 6,60 au lieu de 6 euros).
(…) ou décider les actionnaires à se priver de ces 300 Millions… Par la concurrence libre et non faussée, s’exerçant une fois les impôts payés DANS le pays ou CA a été généré (et non avant qu’ils le soient dans un pays choisi par la Multi Nat).
En clair, demander à l’état « de droit » de faire son boulot de régulation, même si cela suppose de dénoncer un traité (qui reste un ‘scrap of paper’ : au fait, combien de division possède un traité ? 😉 )
Il me semble que c’était + ou – le programme d’un des candidats à la dernière présidentielle… Si seulement, une fois élu, il n’avait pas été remplacé par un grotesque clone malfaisant !..
Et donc ?
Et donc une petite inflation sur le prix du Big Mac serait la bienvenue. Quoique la robotisation d’un tiers des 69 000 employés me parait envisageable.
Brillante idée que de faire payer aux clients de McDo son premier mouvement vers la justice fiscale.
Je suppose qu’en échange, on étendrait vers le bas les pratiques de transaction pénale?
@Guy Leboutte :
La première solution ( augmentation du prix ) me parait pourtant la réponse saine .Les « clients » de Mac Do iront voir ailleurs pour meilleur et moins cher .
La seconde ( robotisation ) n’en est pas une , car dans tous les cas elle sera mise en œuvre .
La piraterie n’a même plus besoin d’être « légale » en application de la « loi « travail qui va faire l’objet du 49.3 qui énonce ( inversion des normes) que les accords locaux d’entreprises priment sur le cadre (très) général de la loi , même s’ils sont largement en régression sur le cadre général.
C’est nier toutes chances aux salariés de pouvoir négocier dans un rapport pas trop défavorable structurellement .
L’ultra libéralisme rêvait de se défaire des syndicats : c’est fait , par un gouvernement de gauche et un syndicat qui a pu un temps être assimilé à la bataille des Lip !
Sur la « question » , elle aura cessé d’être quand on ne perdra plus son temps à se la poser.
Sur « l’histoire » ,je cherche pourquoi Hollande qui n’est ni con , ni masochiste, peut trouver nécessaire d’ainsi se soumettre à son » ennemi » proclamé . On se rapproche de Thiers ( déjà avancé) ou de Pétain .
Mais c’est peut être la bonne façon de pousser la bête à bout et à la révolte .
Après la sauce Hollandaise, le suppositoire droit dans le fondement ?
Hummm…ça me fait Baver-ez dit Nicolas!
http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/05/11/sur-l-economie-juppe-se-pose-en-liberal-reformateur_4917067_823448.html
@ Juannessy dit : 11 mai 2016 à 12 h 15 min
« L’ultra libéralisme rêvait de se défaire des syndicats : c’est fait, par un gouvernement de gauche et un syndicat qui a pu un temps être assimilé à la bataille des Lip ! »
————————————————
Cher Juan, de grâce prenez de la hauteur !
Cela vous permettra de voir que ce qui met au chômage les jeunes Français sans diplôme professionnel, ou diplômés dans des spécialités dont on n’a pas besoin, ce sont les jeunes et les moins jeunes de pays en compétition avec le nôtre en Europe ou ailleurs, qui, eux, ne se barricadent pas « derrière des droits acquis. »
Mais les droits acquis (français ou autres) ne valent qu’à condition que l’organisme qui les garantit, soit en mesure de les financer. Or, en France ça n’est possible maintenant, qu’en s’endettant toujours plus et en hypothéquant de plus en plus le pays, voire même en vendant à l’international, des pans entiers de notre patrimoine productif.
Vulgairement cela s’appelle se ruiner en « mangeant le capital » c’est-à-dire en consommant l’accumulation des fruits du travail (des employés et des dirigeants) réalisé par les générations françaises précédentes.
Bien évidemment, ceux qui ont vécu toute leur vie dans le « monde protégé de l’Etat » c’est-à-dire les fonctionnaires des services ou ceux qui se sont hissés au sommet du pouvoir par la voie politique, ont tout de suite eu le réflexe d’augmenter les impôts et les charges, ce qui a été fait au début du présent quinquennat.
Hélas cette attitude inconsciente de ce que sont les bases de l’économie, s’est vite révélée désastreuse d’autant qu’elle venait après les 35h payées 39 et l’abaissement de l’âge de retraite à 60 ans précédemment mises en place par des politiques de même inspiration.
Après le tournant de la rigueur de 1983, le pouvoir d’aujourd’hui s’est vu contraint de s’engager, plus de 30 ans après, dans une voie similaire, probablement encore plus longue et intense , compte tenu du temps perdu depuis lors.
Il faudra payer cela au prix d’avantages acquis perdus.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/25/1983-la-gauche-prend-le-tournant-de-la-rigueur_1853681_3234.html
Mon cher Jducac :
Quand on confond la rigueur avec la rigidité , la mesure avec la comptabilité, la vue claire et la vue concentrée par les œillères, et qu’on ne sait jouer que d’une corde sur quatre , dans un mode malade , il ne faut pas s’étonner si l’on meurt inutilement , gaspillant une vie d’homme ou de femme , fonctionnaire ou héros entrepreneurial .
Je vous souhaite néanmoins et non moins sincèrement , un très bon dimanche .
Communiqué de presse – Procès LuxLeaks : Mauvais signal du Procureur luxembourgeois
Date: 2016-05-10 18:41
De: VERGIAT Marie-Christine <marie-christine.vergiat@europarl.europa.eu
Aujourd'hui, le procureur luxembourgeois a requis dix-huit mois de prison contre les deux lanceurs d'alerte, Antoine Deltour et Raphaël Halet, qui comparaissent dans le procès « LuxLeaks » pour avoir mis au jour les pratiques fiscales décriées du Grand-Duché.
Tous deux sont accusés d'avoir soustrait à l'ancien cabinet d'audit dans lequel ils travaillaient, puis publié près de 30 000 pages de documents éclairant les pratiques fiscales de multinationales établies au Luxembourg. Les documents divulgués détaillaient des centaines de « rescrits fiscaux » concernant plus de 350 sociétés telles Amazon ou Arcelor, accordés par l'administration luxembourgeoise et négociés
par le cabinet d'audit pour le compte de ses clients.
L'accusation a cherché à établir la preuve d'une contrepartie financière, une vengeance contre l'ancien employeur et les a même accusés d'être "anticapitalistes", comme si c'était un délit, voire un crime. Loin de chercher à établir la vérité et à rendre la justice, le souci semble avant tout d'épargner les autorités luxembourgeoises qui ont fait de l'évasion fiscale leur fonds de commerce.
A l'inverse, nulle poursuite n'a été engagée ni contre le cabinet d'audit qui avait négocié ces arrangements – bien au contraire, ce dernier est partie civile dans le procès, ni bien sûr contre Jean-Claude Juncker, Premier ministre du luxembourg à l'époque des faits.
Plus que jamais, je me félicite d'avoir voté contre la directive "Secrets des affaires" et émet des doutes sur la possibilité pour la Commission européenne, présidée par le sus nommé Jean-Claude Juncker, de faire une proposition protégeant les lanceurs d'alerte. Il y a pourtant urgence à les protéger afin de contraindre les gouvernements et la Commission européenne de lutter enfin contre l'évasion fiscale qui coûte 1000 milliards d'euros chaque année à l'Union européenne, soit l'équivalent de son budget pour sept ans.
Agir en la matière permettrait, entre autres, de sortir de l'obsession de la diminution de déficits publics.
Les 1 000 milliards de Van Rompuy en 2013 incluaient évasion fiscale, fraude fiscale (tva essentiellement) et fraude sociale.
Pour les rescrits fiscaux luxembourgeois, en attendant et quel que soit le verdict du 29 juin, c’est mort. La gentille coopérative PwC n’en a demandé que 8 sur le 1er trimestre de cette année, contre 330 sur l’année 2014.
Pourquoi ce sont les Américains qui ont fait plier la Suisse sur le secret bancaire, et pas les Européens? Parce que très clairement ce n’est pas la capacité qui manque, c’est la volonté.
J’ai l’impression que c’est parce que les Européens n’ont aucun projet pour l’Europe. Les Américains ont très clairement un projet de puissance, et se considèrent culturellement supérieurs aux autres nations. Cela leur donne un état d’esprit activiste et volontariste (dont on se passerait bien volontiers dans beaucoup d’autres cas, cela dit!).
Les européens au pouvoir n’ont aucun projet pour la France, ou pour l’Europe. Je ne pense même pas qu’ils aient un projet caché. Ils gèrent pour beaucoup à la petite semaine leur carrière en utilisant à leur propre profit les institutions qui sont disponibles.
Il faut absolument remettre sur la table un très grand projet de civilisation bien ambitieux. Et si les paradis fiscaux y font obstacle, ils seront simplement éliminés pour avancer vers cet objectif supérieur.
Il y a évidemment plein de possibilités pour un tel projet, mais débattons-en.
Quand Hollande a déclaré « mon ennemi, c’est la finance », qqn aurait dû lui demander « vous voudriez mettre la finance à pied, très bien, mais pour faire quoi? ». Comme il n’aurait rien pu répondre à part des banalités, on aurait tout de suite vu qu’il n’en ferait rien: on se bat pas quand on ne sait pas dans quel but.
Pourquoi les Américains et pas les Européens ? Parce que d’un coté il y a des Etats UNIS et de l’autre juste une union.
C’est un peu court. Si une vingtaine de pays de l’EU ou plus a pu faire Schengen ou l’Euro, je ne vois pas très bien pourquoi ils n’auraient pas pu faire pression sur la Suisse pour casser son secret bancaire. Qui peut le plus peut le moins: il me semble plus facile de se mettre d’accord pour faire pression sur un pays externe pour une histoire de secret bancaire que pour faire une union monétaire.
Extraterritorialité du droit US depuis… 1789.
http://www.academia.edu/8840233/Extraterritorialit%C3%A9_du_droit_US
@Jorion : on étudie Maurice Allais, on y rajoute un peu de beu pour faire passer la pilule. On se présente aux présidentiels en disant « mon meilleur ami c’est la finance ». Et c’est gagné.
@on demande à Vigneron de nous écrire un bel article, car le chenapan, il en a sous le pied et nous endort avec son pinard bas de gamme et ses mac do.. Parlons crédit avec lui.
@ on demande à Dominique Gagnot de nous aider…
@PJ : au 19, rue Descartes.
Génie Français, Laplanche, p2p lending et bad subprime…
http://www.bloomberg.com/view/articles/2016-05-11/lendingclub-s-troubles-bring-back-bad-memories
Lending Club, c’était hier. Trop tard Vigneron et c’est -25%…
Il y a un truc qu’on n’a pas encore fait côté crédit, titriser les emprunts des hedge funds. Là, on fait la totale, une sorte de quadrature du cercle. On y colle du AAA et on repart pour un tour, un vrai grand tour.
Avant-hier on avait pas le détail des manquements de Lending Club sur le deal avec Jefferies.
Pour les HFs, http://www.tavakolistructuredfinance.com/collateralized-fund-obligations/
Version française :
http://www.challenges.fr/challenges-soir/20160510.CHA8937/chute-de-renaud-laplanche-le-lundi-noir-de-la-fintech-francaise.html
Le dernier qui s’en va éteint la lumière. Après quoi, il peut crier : « Je suis une légende », ou, comme les petits soldats à la fin de Full Metal Jacket, errer sans but dans les flammes, en ânonnant sans fin : Aime Aïe I, Si Qu’est Why, Aime Oh U S Hi!
110 ans après, La Jungle d’Upton Sinclair version à plume – et avec Pampers.
http://www.oxfamamerica.org/static/media/files/Oxfam_Poultry_Workers_Brief_October_26_5UhpYvF.pdf
@Vigneron
J’ai bien aimé ton Mac Do… 10 pages en anglais pour dire quoi ?
Un prêt pourri le sera toujours, même titrisé !
http://www.tavakolistructuredfinance.com/collateralized-fund-obligations/
La branche américaine d’Oxfam publie un rapport dénonçant les conditions dégradantes des ouvriers travaillant à la chaîne dans l’industrie du poulet aux USA. Certains étant parfois obligés de porter des langes pour ne pas ralentir le processus de production en se rendant aux toilettes.
« Les problèmes soulevés dans le rapport d’Oxfam suivent d’autres rapports tout aussi accablants qui avancent que les personnes travaillant pour assurer la distribution d’un poulet bon marché et disponible en abondance subissent des traitements inhumains. »
Debbie Berkowitz, employé au National Employement Law Project, qui se bat pour la sécurité et la santé des travailleurs, dénonce les conditions de travail affligeantes dans le secteur du poulet :
« Je suis témoin des dangers, les ouvriers de l’industrie du poulet se tiennent épaule contre épaule de chaque côté de longues chaînes de production, ciseaux et couteaux à la main dans des conditions froides, humides et bruyantes, répétant les mêmes gestes des milliers et des milliers de fois par jour, pour enlever la peau, couper, désosser et emballer les poulets. Une industrie produit 180 000 poulets par jour. Un ouvrier en manipule 40 chaque minute. »
http://www.levif.be/actualite/international/je-devais-porter-un-pampers-les-conditions-degradantes-des-ouvriers-de-l-industrie-du-poulet-aux-etats-unis/article-normal-499757.html
Cette civilisation peut crever !
Encore cette histoire du Petit Poucet qui largue à l’envi des cailloux blancs voire le pain rassi(Le Pen raciste), toujours bluffé par des plus grands(ses parents, la nature). Racontée à nos chères têtes blondes au sortir du berceau , interprétée par des parents selon leurs morales et diffusée à grande echelle au Grand Gignol, cette histoire regorge d’analogies avec la vie réelle mais sa répétition presentée sous les formes les plus simples possibles ont fini par convaincre le petit Poucet de carrément construire des routes(le panier repas est fourni). Saura-t-il retrouver mieux ses boureaux ?
Les politiques ne nous manipulent plus, ils ont trouvé de gentils conteurs pour le faire(le parachute est fourni).
Les journalistes à la lanterne!
Pardon de réagir ici , hors contexte , au « temps qu’il fait de ce vendredi 13 mai » , qui évoque gauche et droite . Mon propre sentiment était exprimé ici ,et il était à la fois élogieux et exigeant à l’égard du maître des lieux ( et de Michel LEIS et PSDJ en particulier selon mes affinités ) :
http://www.pauljorion.com/blog/2016/04/14/nuit-debout-nous-sommes-tous-invites-au-festin-de-la-res-publica-par-marie-geffroy/#comment-592684
Tant que je suis hors sujet , deux autres pensées du jour :
1- j’ai terminé la lecture de » Le dernier… » . J’entreprends une deuxième lecture plus attentive . En premier ressenti , je crois , contrairement à un journaliste ici rapporté , que les divers angles d’attaque du livre sont un tout ,et qu’il n’y a pas une partie économique digne d’intérêt , et une deuxième partie psycho métaphysique fantaisiste . C’est parfois redondant ou virevoltant , mais c’est la trace des vrais créatifs originaux et prolifiques .
2- En apprenant cette tragédie d’une jeune fille qui met son suicide en scène , je me suis souvenu d’un passage ,de « la voie humaine » de Jacques Attali , dans un paragraphe intitulé » De la société de marché à la société de marchandises » , qui selon moi pointe bien mieux le coupable que les premières réactions vis à vis de telle ou telle application :
« Toutes les relations humaines seraient peu à peu commercialisées. La société de marché achèverait de la sorte sa mutation en société de marchandises où l’on ferait commerce de tout: du corps aux idées , des passeports aux organes ,du temps aux amours ,de la consolation au suicide, » dont on vendrait la mise en scène ». L’homme serait redevenu cannibale: un objet consommant des objets. »
C’était en 2004 . En 2016 le conditionnel est au présent ou futur immédiat .
En 2020 ?
L’hypocrisie de la presse est par essence illimitée. Qu’apprend-on in fine de cette affaire grâce à elle ? L’existence de Périscope, Périscope, Périscope, Périscope, Périscope, Périscope, ….
Hors sujet, mais bon quand on tourne en rond faut varier les angles.
ADP+P=ATP, ou adenosine diphosphate plus un atome de phosphore égale adenosine triphosphate, même si c’est une simplification cela exprime que le chakra de nos cellules est permit par une bonne vieille liaison covalente lié au phosphore.
Et dire que des crétins ont vendus des OGMs en laissant croire qu’on pouvait faire de la biomasse sans eau, sans phosphore, on ne nourrira pas 9 milliards d’humains sans envoyer les selles aussi loin qu’on a cherché la nourriture pour équilibrer les sols, rien ne se perd… par conséquent les mégalopoles nécessiteront des couts de transports énormes pour transporter les boues pour équilibrer les sols dans 30 ans (fin des stocks de phosphore facilement disponibles), par conséquent les libre-échangistes, au moins au niveau alimentaire, sont des cons et pourtant l’ouvrier moyen qui vote FN après la délocalisation de son usine est fasciste, c’est la vie.