Retranscription de Le temps qu’il fait le 8 avril 2016. Merci à Marianne Oppitz !
Bonjour, nous sommes le vendredi 8 avril 2016. Eh oui, encore une chambre d’hôtel et comme les choses se présentent, la semaine prochaine, vendredi prochain, ce sera encore une autre chambre d’hôtel.
Alors qu’est-ce que cela signifie ? Eh bien cela signifie que le livre qui s’appelle ‘Le dernier qui s’en va éteint la lumière’ a du succès puisqu’on m’appelle à différents endroits pour en parler. Et demain, les Belges, en ouvrant leur journal ‘Le Soir’ pourront voir un long débat pas spécifiquement organisé autour du livre, parce que c’est une table ronde avec pas mal de gens intéressants : un syndicaliste belge, Monsieur Rolin, Monsieur Lamberts dont vous connaissez sans doute le nom, l’ancien secrétaire d’état Monsieur Crombez et puis trois avocats qui nous présentent le point de vue des avocats sur l’affaire des Panama Papers. C’est une discussion très intéressante, vous verrez ça. On m’a promis aussi, si vous n’êtes pas Belge, que je pourrais vous montrer une version numérique de la discussion.
Les Suisses, à midi, dimanche, pourront m’entendre dans un long entretien avec Madame Manuela Salvi, sur rts. Je vous donnerai les indications précises. Et là, on va évidemment parler du bouquin et aussi des Panama Papers. Parce que c’est un livre qui parle quand même de l’extinction de l’humanité, qui est un essai sur l’extinction de l’humanité. Mais je vois que les journalistes se sont précipités sur le livre en se disant ‘Est-ce qu’il ne parle pas des paradis fiscaux quelque part là-dedans ?’ Et oui, miracle, quand je parle des choses qui vont mal, je parle aussi des paradis fiscaux. Donc, il y a un chapitre là-dessus, et cela permet d’enchaîner la discussion.
Alors le livre, pour moi, est en réimpression permanente. Désolé pour ceux qui n’arrivent pas à trouver un exemplaire, mais Fayard fait le boulot. On réimprime et on réimprime, c’est un très bon signe pour les ventes. C’est dommage évidemment qu’on ne puisse le lire tout de suite si on en a envie, mais cela viendra, on s’en occupe. Ce n’est pas une affaire dont personne ne s’occupe.
Alors, ces Panama Papers, vous avez vu, j’en ai déjà parlé longuement dans un entretien avec Vincent Rémy du Télérama et vous aimez ce papier : il y a 4.000 ‘likes’. C’est pas mal, je crois que c’est la première fois que j’ai un papier qui a 4.000 likes de Facebook (pour les gens qui ne savent pas ce que c’est qu’un like), c’est pas mal du tout. C’est une espèce de plébiscite.
Alors, qu’est-ce que je dis là-dedans ? Eh bien si vous ne l’avez pas encore lu, j’émets des doutes. Quand les chefs d’état, se réjouissent de ce que dit un lanceur d’alerte, il y a un petit truc dans ma tête qui me dit : ‘il y a quelque chose qui ne marche pas bien dans cette histoire’. Alors, qui est ce lanceur d’alerte, dans ce cas-ci, on ne le sait pas. C’est quelque chose de très, très mystérieux. Alors je vais continuer d’en parler. J’ai un article à venir la semaine prochaine, je n’en parle pas prématurément, mais il y a un article où j’essaye d’analyser cela de manière plus systématique, vous verrez. C’est une question importante.
Alors, pour des vidéos comme cela, j’essaye de ne pas les faire trop, trop longues. J’ai reçu un message ce matin qui dit : « Le blog de Paul Jorion ne parle pas de la ‘Nuit debout’ ». Et c’est vrai, c’est vrai. La raison, c’est l’homme-orchestre que vous avez devant vous : je fais mon truc dans une chambre d’hôtel à Bruxelles. La semaine prochaine, ce sera sans doute dans une chambre à Lille. Tout cela n’est pas Paris et je ne peux pas être partout. La personne qui me reproche gentiment de ne pas parler de la ‘Nuit debout’, termine quand même son message avec une certaine considération, en disant : ‘Mais essayez de dormir quand même parce que je me rends compte que l’homme-orchestre se dépense beaucoup !’. Mais il ne peut pas tout faire. Je joue de l’harmonica, il y a des cymbales et je joue de la guitare, mais je ne joue pas du trombone en même temps. Et si vous avez envie de dire des choses sur la ‘Nuit debout’, n’hésitez pas quand même à m’envoyer des papiers là-dessus, parce qu’il faut qu’on parle de ça et moi je ne peux pas être la nuit à Paris et le jour partout ailleurs pendant ce temps-là. Mais allez-y, envoyez-moi des trucs, je les publierai, sauf si c’est tellement mal écrit que ce soit une insulte au public. Mais je vous fais confiance. Vous le savez sans doute, il y a très peu de déchets, au sens où vous m’envoyez des papiers que je ne publie pas.
Je dois ajouter, et là je l’ajoute : j’ai quelque chose comme trois semaines de retard dans la lecture de mes mails. Alors, avec les jours qui passent, l’actualité s’accumule. Alors si vous m’avez envoyé des papiers dans les trois dernières semaines, il n’est pas certain que je les ai lus. Ce n’est donc pas parce que je vous ignore. J’ai rencontré quelqu’un, hier, dans la rue, qui m’a envoyé un papier, je crois il y a une semaine et je lui ai dit : ‘Eh bien, écoute je suis désolé mais je ne l’ai toujours pas lu.’ Je ne sais pas s’il m’a cru ou non mais il regardera sans doute la vidéo, je l’assure que c’est vrai. Le retard accumulé est vraiment considérable. Je suis obligé de répondre à ce qu’on me demande sur ce bouquin et il y a pas mal d’actualité par ailleurs.
Donc, aidez-moi en parlant de la ‘Nuit debout’ ou d’autre chose bien entendu, mais on continue, il se passe des choses ici. Un journaliste m’a gentiment dit que ce livre ‘Le dernier qui s’en va éteint la lumière’ pourra servir de point de ralliement. J’aimerais bien que ce soit le cas, parce que, quand même, il y a beaucoup de choses là dedans. J’ai essayé de parler de tout ce qui va mal. Pas en y consacrant 50 pages sur chaque sujet, mais j’ai essayé de faire le maximum.
Voilà, à la semaine prochaine, on continue à parler de tout ça.
Claude en parle si bien: Je vais vous traduire cette belle chanson en français, puis vous donner son interprétation :…