Une rupture de stock chez Amazon, vingt-quatre heures après le 7/9 chez Patrick Cohen, c’est évidemment une mauvaise nouvelle pour celui qui passe commande aujourd’hui et voulait commencer sa lecture mercredi dans la journée. Il faudra attendre un peu. Pas trop cependant : aujourd’hui, tirer des livres en plus, ça ne prend pas beaucoup de temps, ça va même très vite.
Pour l’auteur, une rupture de stock, c’est à sa manière, une bonne nouvelle : l’éditeur n’a pas été aussi optimiste qu’il aurait dû l’être et l’auteur en sort quelque peu glorifié. Ce n’est pas mon problème chez Fayard : j’y suis très bien traité depuis huit ans, et l’éditeur a cru à ce livre aussitôt qu’il en a été question – sentiment renforcé par le bon retour des représentants, et le premier tirage a donc déjà dû être important.
Des ventes (même si le revenu direct ne vient que bien plus tard – l’à valoir lui, vient tout de suite), c’est aussi la liberté pour un auteur : liberté de ne pas devoir perdre son temps dans des tâches alimentaires quand on a la chance de s’en voir offrir, liberté de ne pas mourir de faim quand on n’a pas même cette chance là (je vous épargnerai l’histoire de ma vie aujourd’hui).
Mais des ventes, c’est surtout la possibilité d’être lu, et dans le cas du Dernier qui s’en va éteint la lumière, c’est essentiellement de cela qu’il s’agit, parce que, comme me disait ce critique de mon livre qui m’écrivait : il faut créer un point de ralliement pour la résistance. Résistance à ceux qui ont le pouvoir de sacrifier notre vie à nous et celle de nos enfants, pour assurer la survie de leur tas d’or, et qui ne se gênent pas !
Montrons leur que nous sommes nombreux !
Avis aux enfants : si vos parents sont en manque absolu et vous rendent la vie impossible, écrivez-moi, je vous enverrai les chapitres un par un. S’ils vous demandent comment vous avez fait, vous connaissez la réponse : « la Souris Verte » 😀 !
C’était Jacques Chirac !!! 😉