OÙ EST LE DIABLE QUAND LA BCE S’EN MÊLE ?, Par François Leclerc

  • Billet invité.

Deux des mesures annoncées par Mario Draghi, qui n’a pas déchainé l’enthousiasme à voir la baisse des places boursières qui s’en est suivie, méritent d’être regardées de plus près.

La proportion maximum d’une émission de titres obligataires que la BCE pouvait acheter a été élevée de 30 à 50%, ce qui la met en position d’accepter ou de faire obstacle à toute restructuration de dette sur ces titres, le seuil des clauses d’action collective étant généralement de 30%.

Les LTRO, ces prêts aux banques aux conditions défiant toute concurrence, pourront être assortis de taux négatifs à condition que les bénéficiaires fassent circuler les liquidités correspondantes. Ce dispositif visant à soulager les banques dont les dépôts à la BCE sont devenus payants, revient donc à ce qu’elles soient rémunérées quand elles empruntent à la BCE dans ce cadre en compensation. Mais rien n’est dit sur ce que signifient cette circulation et son contrôle…

Mario Draghi arborait la même cravate que le jour où il a fait reculer les marchés en annonçant que la BCE « ferait ce qu’il faut », à la suite de quoi il est devenu Super-Mario …. Mais la comparaison s’arrêtera là.

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