Billet invité.
« Le projet de loi travail est une erreur historique, une régression de droits sociaux », clament les bouches qui n’ont pas encore perdu toutes leurs dents.
Ben oui mon frère, cette loi c’est notre destin, parce que ton cousin à quelques km de chez toi, a besoin de bouffer comme toi, et il n’a ni RSA ni CMU, alors le job à 2 balles c’est avec ses tripes qu’il va le faire, juste pour rester en vie. C’est la compétition des ventres vides en attendant que le système n’ait plus besoin ni d’eux ni de nous.
Alors voilà, je préfère manifester pour un droit à faire ce qu’on a envie de faire avec un revenu de base, puisque le système n’est plus à même de proposer des emplois sauf à des conditions de travail et de salaire au dessous de l’investissement vital du travailleur, que de continuer à se casser le dos pour les 1% des plus riches et commencer à retourner la pression qu’ils nous font subir au nom de la compétitivité.
Et puis, franchement, pour la majorité des gens, ce qu’on appelle travail aujourd’hui, ça ne donne pas envie, quand pour l’essentiel c’est de produire du jetable et de l’inutile fun.
Pour ceux qui se sentent encore utiles, médical, éducation, justice, armée, s’ils sont un peu au fait de la technologie, ils doivent bien deviner que leur fin est proche, les logiciels qui les remplaceront seront dans les prochaines applications des smartphones.
Pour l’heure, le temps que la 5G se mette en place, ils ont encore besoin d’esclaves pour boucler le système, et le projet de loi travail est leur outil.
Beau projet pour une « start-up » ! Elon Musk n’aurait pas 8 millions d »€ pour éliminer un concurrent encore plus radical…