Il y a moins d’un mois, le 12 janvier, j’expliquais ici que « Le projet d’une primaire à gauche a le démérite de ne pas appeler un chat, un chat. » J’expliquais que ce projet (ou ses variétés diverses) faisait preuve d’hypocrisie en ne disant pas clairement ce qu’il sous-entendait : qu’il existe au sein de la gauche française un courant puissant qui considère 1) que François Hollande a cessé de représenter la gauche ; 2) que les chances de Jean-Luc Mélenchon de représenter la gauche pour l’emporter au second tour des présidentielles sont inexistantes.
La naïveté des partisans d’une primaire à gauche a été d’imaginer qu’en dépit de ces sous-entendus transparents, MM. Hollande et Mélenchon participeraient cependant à cette initiative. M. Mélenchon vient de poser sa candidature aux présidentielles, sabordant officiellement l’initiative de primaire pour la gauche.
Il devient possible alors de passer immédiatement à la phase suivante : déterminer un candidat ou une candidate pour les électeurs français de gauche qui n’entendent voter ni pour M. Hollande ni pour M. Mélenchon. J’écrivais le 12 janvier :
Or il me semble que cette personnalité existe et qu’il s’agit de M. Thomas Piketty. Je propose donc à la gauche française de se rassembler sans plus tarder autour de Thomas Piketty, le candidat à la présidentielle de 2017 qui lui convient et qui lui permettra de l’emporter.
Ce qui me semblait vrai il y a moins d’un mois me semble toujours vrai aujourd’hui.
@Pascal (suite) Mon intérêt pour la renormalisation est venu de la lecture d’un début d’article d’Alain Connes*, où le « moi »…