LE TEMPS QU’IL FAIT LE 27 NOVEMBRE 2015 – (retranscription)

Retranscription de Le temps qu’il fait le 27 novembre 2015. Merci à Cyril Touboulic !

Bonjour, nous sommes le vendredi 27 novembre 2015, et avant de dire ce que j’ai envie de dire aujourd’hui, je vais faire une petite entrée en matière en parlant d’autre chose.

Il s’agit de cette phrase prononcée par Michel Rocard, qui disait : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde », et cette phrase, je l’ai entendue citer 1 million de fois par des gens qui, dont vous le savez, ne pouvaient pas partager les idées de Michel Rocard. Alors, il y avait un mystère. Et le mystère, il a été levé l’autre jour par Michel Rocard quand il a attiré l’attention sur le fait que sa phrase disait : « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, il est d’autant plus important pour la France de faire la part qui est possible et que son devoir lui demande de faire », ça veut dire tout à fait autre chose [*]. Ça veut dire aussi que, eh bien, on a pu couper cette phrase avant la partie véritablement significative pour lui faire dire le contraire de ce qui y est dit. Et ça, bien sûr, les personnes, je dirais, qui utilisent cette phrase en découpant la première partie, qui n’a pas le sens de la phrase totale, savaient sans doute ce qu’elles faisaient : elles étaient de mauvaise foi. Que peut-on faire contre la mauvaise foi ? Pas grand-chose. La mauvaise foi, c’est justement le fait de ne pas reconnaître les choses comme elles sont, et de le faire délibérément. Il y a là-derrière une certaine hypocrisie et on ne peut pas y faire grand-chose, sauf peut-être faire très très attention à ce que l’on dit : ne jamais prononcer de phrase avec une virgule [rire] – ce qui est impossible bien entendu, il y a souvent deux moitiés dans une phrase. Ce que l’on peut faire aussi, c’est mettre en garde, dire à ceux qui voudront découper ce qui sera dit, de leur dire : « Je vous tiens à l’œil et je prends les gens à témoin que je suis en train de dire autre chose que ce que vous découperez dans ce que je suis en train de dire. »

Alors pourquoi toutes ces circonlocutions ? Pourquoi toutes ces précautions ? Eh bien, parce que, de nos jours, on est obligé de dire des choses qui fâchent, on est obligé, si on veut comprendre, si on veut véritablement regarder la réalité en face, de prendre un certain nombre de personnes à rebrousse-poil. Et pour commencer, celles qui préféreraient qu’on ne comprenne pas, parce que c’est une idée que l’on défend ces jours-ci : que comprendre, c’est nécessairement excuser, et que donc il vaut mieux ne pas essayer de comprendre de peur justement de prendre un risque.

Et de quoi parle-t-on ? Eh bien, on parle des attentats d’il y a exactement 2 semaines, il y a exactement 15 jours, des attentats du 13 novembre à Paris. On parle aussi de la situation qui pourrait se développer ailleurs parce que, effectivement, il y a des attentats du même genre qui sont déjoués, et évidemment, on n’en parle pas, et après on finit par croire qu’ils n’étaient pas là, que leur possibilité n’existait pas. Vous connaissez cette histoire que l’on raconte, c’est, vous vous souvenez de l’histoire du bug de l’an 2000 et tout le raffut que l’on a fait, et puis il n’y a rien eu. Et puis il n’y a rien eu, je l’ai déjà souligné, il n’y a rien eu parce qu’il y a eu des dizaines de milliers de programmeurs qui ont travaillé là-dessus pour que cela n’ait pas lieu, et du coup on met entièrement leur travail entre parenthèses : on considère qu’ils n’ont pas eu lieu, qu’ils n’étaient pas là et que le bug de l’an 2000 n’a pas eu lieu parce que simplement il n’existait pas, voilà. On est toujours, je dirai, du côté du conspirationnisme, du complotisme, etc.

Alors, de quoi je vais parler ? Eh bien, je vais parler justement de ces attentas et je vais dire la chose suivante : depuis 15 jours, je réfléchissais essentiellement – j’ai fait une fois une vidéo en disant : « je réfléchis tout haut », et c’est bien ce que je pense ou ce que je pensais tout haut, c’est exactement ce que je faisais, parce que je n’avais pas l’explication totale –, j’étais convaincu qu’il fallait que je continue à chercher et j’ai lu les choses qui ont été écrites ici et là, en particulier par des amis qui font un travail très utile : Thomas Piketty, Bernard Stiegler ont dit des choses très importantes, Jérôme Ferrari aussi que j’ai mentionné sur le blog, mais j’avais le sentiment de ne pas voir une vision globale, totale de ce qui est en train de se passer. Et là, mes yeux se sont dessillés, les écailles sont tombées de mes yeux quand Dominique Temple, qui écrit souvent mon blog, m’a envoyé un texte hier. J’ai lu ce texte et je me suis dit : « Ah ! Ah ! Voilà, l’élément qui manque ! », du moins par rapport à la représentation que j’essaie de me faire moi-même des choses qui sont en train de se passer.

Et il est question dans ce texte que vous lirez, il faut absolument que vous le lisiez – j’ai déjà pris la précaution dans l’ouverture, là où je dis « billet invité », de dire : « il faut absolument que vous lisiez ça » – parce qu’il y a là une compréhension clef de ce qui est en train de se passer. Et où est-ce que cela se situe ? Ça ne se situe ni précisément au niveau de l’étude des religions, ni exactement sur le plan de l’éthique, ni exactement sur le plan de la sociologie, ça se situe, je dirais, à un autre endroit, que faute de meilleur terme, j’appellerai : « aristotélicien » – si j’arrive à le prononcer.

Qu’est-ce que je veux dire par là ? C’est le point de vue que l’on peut aussi catégoriser comme celui d’un anthropologue, mais pas d’un anthropologue qui vivrait parmi nous parce que lui ne verrait pas de quoi il s’agit, mais d’un anthropologue qui viendrait d’une autre planète, un extra-terrestre qui viendrait nous étudier et qui dirait : « Ces personnes, ces êtres humains, se comportent de telle et telle manière. » Pourquoi pas l’anthropologue d’habitude ? L’anthropologue peut le faire : se mettre, je dirais, dans les souliers, dans les chaussures d’Aristote et essayer de voir de ce point vue-là – c’est ce que j’ai essayé de faire en particulier dans ce livre qui paraîtra, qui s’appelle Le dernier qui s’en va éteint la lumière –, mais ça ne se fait pas d’habitude : on ne prend pas ce recul suffisant pour dire, voilà – je le fais parfois quand, moi, je parle de l’être humain –, comme le fait le biologiste en disant : « C’est un être, c’est une espèce colonisatrice, opportuniste et sociale », et que, voilà, ça explique, en gros, la manière dont il se comporte.

Et alors, que fait Dominique Temple ? Il prend de l’altitude par rapport à tout ça (par rapport aux sociétés, par rapport aux religions) et il dit, en gros, que pour que ça puisse marcher dans nos sociétés, il faut que les hommes entre eux se reconnaissent comme des êtres humains. Et là, il met en évidence ce qui peut empêcher que ça fonctionne comme ça, et ça peut être les religions qui jettent une exclusive par rapport à l’autre, considèrent que l’autre n’a pas d’âme, n’appartient pas à sa propre espèce et traitent l’autre comme un animal qui n’appartient pas [au genre] humain. Et il y a plusieurs manières de le faire, et je vais en parler, l’une d’entre elles, c’est considérer que l’on a rien fait, on a rien avoir dans toute cette histoire, et Temple souligne bien que utiliser le mot « terroriste », par rapport à celui qui vous attaque, c’est une manière de dire : « Je ne comprends pas d’où ça vient, je ne comprends pas comment ça a pu se passer ! » Il utilise un autre mot, et c’est un peu en pensant à ce mot-là que j’ai pris toutes mes précautions au départ, parce qu’il emploie un mot, qui est un mot que l’on emploie pas, je dirais, même dans nos sociétés où la religion a bien disparu, on n’emploie pas le mot de « Satan » sans faire très attention à ce que l’on dit, et on a raison. On a raison parce que même quand la religion n’est plus là, c’est un mot qui évoque des choses. Et c’est un mot que Temple évoque là et invoque là précisément pour dire que quand il y a quelque chose de l’ordre de ne plus reconnaître à l’autre être humain le statut d’être humain, il y a quelque chose de satanique.

Et voilà, maintenant parlons du cœur du problème, nous sommes dans une situation où nous avons des adversaires les uns face aux autres qui ne reconnaissent plus la nature d’être humain à l’autre, et du coup, il y a quelque chose, là, de l’ordre du satanique, que l’on pourrait appeler autrement : on pourrait l’appeler « les forces de l’effondrement », on pourrait l’appeler, comme je l’ai fait une fois, « un mécanisme de mortalité dépendant de la densité », c’est-à-dire le fait que quand nous atteignons les 7 milliards d’êtres humains sur notre Terre, il y a des choses qui se mettent en marche, comme l’ultralibéralisme qui vise consciemment ou inconsciemment à faire tomber le nombre. Voilà, je ne me prononce pas sur le caractère conscient ou inconscient.

Et que dit Temple, qu’est-ce qu’il explique ? Il explique que, voilà, dans les sociétés humaines, il y a la réciprocité positive et la réciprocité négative. Qu’est-ce que c’est que la réciprocité positive ? C’est celle qui absorbe les chocs en disant : « Ce n’est pas grave, ce n’est pas grave ce qui s’est passé. » Et il y a un mot qui fonctionne dans ce cadre-là, c’est le mot du « pardon », on peut utiliser aussi le mot de « compassion » – et il y a eu une critique qui a été faite au blog de Paul Jorion parce que le mot « compassion » a été utilisé –, c’est de dire, voilà : on peut résoudre les problèmes en fermant les yeux sur le caractère de ce qui s’est passé, c’est ce que Temple appelle la « réciprocité positive ». Il y a aussi la réciprocité négative, et là, c’est la loi du talion, c’est le Å’il pour œil, dent pour dent : « Tu m’as fait ceci, moi, je vais te faire la même chose » : la revanche. Et comme il le souligne bien, Temple, dans la revanche, il y a encore un dialogue qui a lieu, on considère que l’autre peut comprendre, que l’autre est un être humain qui peut comprendre que s’il nous fait quelque chose, on lui fera la même chose. Et quelle est la possibilité, qu’est-ce qui rend possible le fait que ce dialogue puisse toujours avoir lieu ? Il le souligne : c’est le sens de l’honneur.

Mais, et là, ce n’est pas Dominique Temple que je vais citer, c’est Alain Supiot. Quand on est dans une société où l’on vous dit : « Laissez tomber toute cette histoire de parole donnée parce qu’il est toujours possible de faire un calcul de dommages et intérêts qui remplacera avantageusement, pour tout le monde, la question de la parole donnée », on met entre parenthèses totalement la question de l’honneur et de la dignité sous ce que j’appelle souvent – si je retrouve le terme, mais je vais pas le retrouver [P. J. : l’adhésion] – la reconnaissance, l’identification de la personne à ce qu’elle dit, le fait qu’elle considère que toute sa personne est en jeu, son honneur est en jeu dans la chose qui est dite, et là, c’est la chose qui est éliminée par l’ultralibéralisme. Et là, Temple le souligne très très bien : l’ultralibéralisme a une dimension, il ne le dit pas mais d’après la définition qu’il en donne, il y a une dimension satanique à l’ultralibéralisme, parce que sous prétexte de mettre la liberté individuelle à l’avant-plan – ce qui est une très bonne chose –, on a supprimé la liberté de tout le monde, on a remplacé la question de la liberté, en fait, entièrement par une question de pouvoir. Le pouvoir est déchaîné, on lui enlève tout frein, et on permet au pouvoir de remplacer toute autre valeur humaine. La liberté, c’est une très bonne chose, il faut la protéger (la liberté individuelle) mais on ne peut pas le faire, comme souligne Temple, au prix du sacrifice de la liberté de tout le monde, de la liberté commune. Or, c’est ça qui est en train d’être fait.

Et dans cette escalade de la non-reconnaissance, de dire : « Vous êtes un animal ! », cette escalade n’est pas possible sans qu’il y ait escalade des deux côtés. Et là, l’escalade se fait de deux manières. La première, c’est par le « meurtre-suicide », parce que dans le meurtre-suicide, il y a la possibilité d’enlever à celui qui est la victime du meurtre d’avoir l’une des deux attitudes possibles, qui consiste soit à pardonner et à comprendre par la compassion, soit à punir en disant : « Voilà, tu as fait ça, et ma revanche ou bien la vengeance du système de justice sera qu’il t’arrivera telle ou telle chose », dans le meurtre-suicide, celui qui tue et qui se suicide, il enlève cette possibilité : on ne pourra pas lui pardonner, il n’est plus là, on ne pourra pas utiliser la loi du talion contre lui, on ne pourra pas dire : « Å’il pour œil, dent pour dent », il n’est plus là. Il est allé, dans sa propre représentation, tout droit au paradis. Et là, voilà, il y a aussi, je dirai, une dimension satanique dans cette possibilité pour chacun d’aller tout droit au paradis, de ne plus jouer le jeu de l’être humain vis-à-vis de l’être humain.

Mais Temple souligne aussi que pour que cette escalade soit possible, il faut qu’il y ait de l’autre côté « hypocrisie », et l’hypocrisie, j’ai déjà fait allusion tout au début, c’est le fait de dire : « Moi ? Je ne suis absolument pour rien, je n’ai rien avoir là-dedans ! les banlieues, on les a construites dans une bonne intention, et puis les choses se sont dégradées parce que les gens sont partis, il y a certains qui sont partis, d’autres qui sont restés », en disant : « Oui, les croisades, bon, tout ça, c’est une histoire très très ancienne », « Le sort du peuple palestinien, eh bien, tout ça, ça ne me concerne pas, je n’habite pas là-bas », qu’est-ce qu’il y a encore ? le pétrole : « Eh bien, le pétrole, oui, on en a besoin, eh bien, que voulez-vous, c’est de bonne guerre si les gens se disputent là-bas et que, nous, on prenne parti pour les uns contre les autres, après tout. » Ce qui rend possible cette escalade, c’est l’hypocrisie, c’est de dire : « Moi, je n’y suis pas rien, tout ça ne me concerne pas », c’est aussi une façon de dire : « La moitié de l’humanité, ce qu’elle fait de son côté, ça ne me concerne absolument pas. »

Alors, bon, on critique beaucoup M. Huntington qui parlait des chocs des cultures, mais il faut quand même dire une chose, c’est que quand on est dans des représentations du monde qui sont très différentes et qui impliquent des logiques du vivre ensemble qui sont très différentes l’une de l’autre, il faut que l’on reconnaisse quand même à l’autre le statut d’être humain, et que l’on ne s’en lave pas les mains absolument de ce qui est de son sort, des reproches qui nous sont faits, et ainsi de suite. Il faut qu’il y ait un dialogue qui se rétablisse.

Alors, eh bien, on est… je dirais : « L’œuvre de Satan est bien avancée ! », et je souligne, voilà, je mets tout de suite dans la phrase ensuite, que je ne suis pas croyant, que je ne parle pas en tant que théologien, que j’utilise ça comme une métaphore, comme une image pour faire comprendre qu’il y a là quelque chose qui rend la vie humaine impossible : le fait de ne pas reconnaître à d’autres êtres humains le statut d’être humain. Schopenhauer allait encore beaucoup plus loin puisqu’il disait qu’il faut mettre les animaux aussi là-dedans, et il avait raison d’une certaine manière. Mais une chose à la fois, parons au plus pressé.

Alors, c’est très difficile. C’est très difficile. Comment est-ce que l’on oblige l’autre et comment est-ce que l’on s’oblige soi-même, surtout, à reconnaître l’autre comme un être humain quand l’escalade est partout ? C’est extrêmement difficile. La seule chose que l’on peut faire, c’est de faire un geste soi-même : essayer de réintroduire les deux réciprocités. Il y a en une qui n’est pas très généreuse, c’est celle du talion, de ce « Tit for tat) », comme on dit en anglais : « Å’il pour œil, dent pour dent », mais surtout l’autre aussi. Il faut les deux et, ça, Dominique Temple le souligne : en général, les deux fonctionnent ensemble, on a l’habitude d’utiliser la réciprocité positive pour ses parents et amis, et la loi du talion pour ceux que l’on considère comme à l’extérieur, mais c’est une extériorité encore à l’intérieur de la race humaine, du genre humain – quand je dis la « race humaine », c’est un anglicisme –, et ça, il faut rétablir. Il faut rétablir la représentation de l’autre comme faisant parti du genre humain, sinon c’est terminé. Il m’était venu, l’autre jour, dans la vidéo que j’ai faite, j’ai dit : « Si on met une croix sur la compassion, eh bien, on peut aussi bien se flinguer soi-même ! », eh bon, ça m’était venu comme ça en fin d’exposé, mais c’est vrai.

La loi du talion, c’est pas terrible mais c’est mieux quand même que le refus du statut d’être humain à l’autre parce qu’il conduit justement au meurtre-suicide, qui est une réponse à ce qui est lu, de l’autre part, comme une hypocrisie : de faire semblant de ne pas voir de quoi il s’agit, des torts qui sont de l’autre côté. Et ce serait de l’angélisme, par opposition au satanisme, de dire : « Moi ? Rien. Moi, j’ai absolument rien fait, je ne faisais que passer par-là. » Eh, je le dis toujours : il n’y a pas de simples passants innocents, il n’y a pas de simples spectateurs sur le bateau, sur le vaisseau spatial Terre, qui est une vision englobante où on met tout le monde, et lisez le texte de Temple, lisez sa conclusion, lisez le rapport qui est fait entre l’ultralibéralisme, le capitalisme et l’hypocrisie par rapport au comportement qui est le nôtre.

La première chose à faire, ce n’est pas de reprocher aux autres que c’est eux qui devraient changer d’abord, et puis que l’on va, nous, faire des choses ensuite, non : pour sortir de cette situation, où il y a une absence de reconnaissance du statut d’être humain de part et d’autre, chacun qui parle doit faire le premier geste de son côté, de mettre les choses à plat et de dire : « Voilà, il y a effectivement un certain nombre de choses à régler d’abord avant qu’un dialogue soit à nouveau possible », et il faut commencer par ça, et comme nous le savons, le temps presse parce que pendant ce temps-là – et ce n’est pas une image – l’eau monte et la température augmente et le problème sera réglé d’une manière ou d’une autre, si nous ne faisons rien, alors, la première chose à faire, c’est de nous mettre tous ensemble à cette tâche, qui est une tâche commune. Nous n’avons qu’une planète, il y a des exoplanètes quelque part mais elles sont très très loin. En attendant, nous tous, êtres humains, nous n’avons qu’une seule planète et il faut que nous débrouillons nos affaires. Il faut s’y mettre sans tarder.

Voilà, lisez l’article de Dominique Temple, je l’ai déjà dit 100 fois dans cet exposé, mais il faut absolument le faire, c’est le moyen d’avancer dans la réflexion que nous avons, c’est le moyen d’empêcher que le tourbillon, que la spirale mortifère continue de tourner et nous engouffre tous dans cet immense maelstrom où nous sommes déjà très mal partis.

Voilà, à la semaine prochaine !

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[*] « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, raison de plus pour qu’elle traite décemment la part qu’elle ne peut pas ne pas prendre ». Mais la question est plus compliquée que je ne le laisse entendre : voir Pascal Riché : Immigration : non, France Inter, Rocard n’a pas dit « la France doit en prendre sa part »

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  1. Mes yeux étaient las, bien plus que là, juste après l’apostrophe : la catastrophe.

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