Billet invité.
On a parlé beaucoup d’environnement à l’approche de la COP21. Trop disent ceux qui estiment qu’il est des sujets plus importants pour l’avenir, le plus essentiel restant de mettre fin au règne sans partage d’une finance courtermiste sur l’économie qui tue l’avenir à petit feu et vide de sens toute réflexion sur la transition vers une économie plus respectueuse de l’environnement parce qu’elle entrave, de fait, le financement des infrastructures qui sont indispensables à cette transition. Le problème est de taille, mais il n’est pas le seul sur ce sujet essentiel à être passé sous silence.
Dès que l’on parle d’environnement, il est clair en effet que l’idéologie l’emporte presque toujours sur le raisonnement lucide et informé, faute de disposer des connaissances qui permettraient de prévoir et d’évaluer avec un minimum de précision les conséquences futures des décisions prises. Nous n’avons encore en effet qu’une connaissance très imparfaite de ce qu’elles sont localement, et il faut des catastrophes naturelles (cyclones, éruptions volcaniques, incendies etc.) ou humaines (accident nucléaire ou industriel, marées noires, introduction mal pensée de matériel génétique nouveau dans un écosystème, etc.) majeures, – bien sûr non souhaitables -, pour que nous en prenions simplement conscience.
En attendant que ces connaissances scientifiques indispensables soient acquises, et les solutions technologiques pour en minimiser les effets néfastes soient identifiées et mises en place, on ne peut qu’assister, incrédule, au combat douteux pour le moment très asymétrique entre d’une part les tenants du marché, défenseurs acharnés de la croissance du PIB pour elle-même et regroupés en général sous l’étiquette de climato-sceptiques, et les écologistes défenseurs d’une activité humaine sans impact sur la biosphère, que leurs opposants regroupent pour l’occasion sous la bannière des carbocentristes. La confrontation est d’autant plus difficile à suivre que la frontière entre ces deux groupes est très floue : nombre de sociétés industrielles et commerciales ayant parfaitement compris que leur activité polluante pouvait nuire à leur image, et donc à leurs ventes, ont rallie le camp des carbocentristes. L’un des exemples les plus caractéristiques de ce flou est le World Business Council for Sustainable Development, un forum de grands industriels basé en Suisse, unanimement salué internationalement pour son action en faveur de l’environnement, mais qui a été créé par Stephan Schmidheiny, le propriétaire du groupe Eternit, spécialiste mondialement connu de l’amiante, et qui regroupe une bonne partie des multinationales les plus pollueuses de la planète. Nul n’ignore par ailleurs que nombre d’organisations non gouvernementales actives dans le domaine de la protection de l’environnement comptent ces mêmes multinationales parmi leurs principaux sponsors financiers.
Aussi longtemps que ce débat essentiel ne sera pas clos de façon irréfutable, la logique du principe de précaution voudrait que l’on s’abstienne d’engager tous les moyens disponibles sur la réduction des émissions de CO2, à une réserve tres importante près cependant : outre le fait que l’épuisement des ressources énergétiques fossiles est inévitable à terme (quelques siècles au mieux, beaucoup moins pour les experts de la collapsologie), la nocivité des émissions de CO2 pour l’homme et pour la biosphère est par contre abondamment prouvée et documentée comme le souligne par exemple Guillaume Sainteny dans son livre « Le climat qui cache la forêt » paru récemment : la pollution de l’eau, de l’air et des sols qu’elles impliquent, dont le coût social (maladies), écologique (pollution) et politique (forte dépendance de pays instables et/ou hostiles) n’est pas chiffré avec précision, mais certainement de l’ordre de plusieurs points du PNB mondial et donc du trillion de $ ou plus (on cite souvent 100 milliards d’euros pour les seules dépenses de santé induites pour la France).
La taxation du carbone est une des solutions envisagées par de nombreux carbocentristes, sincères ou intéressés, pour éviter la fournaise finale. Affirmer comme ils le font qu’il suffit de tirer argument des conséquences potentielles aussi mal connues que potentiellement dévastatrices pour créer un marche mondial unique des émissions de carbone qui résoudra tous les problèmes par la main magique des marchés n’est cependant pas aussi évident qu’ils le laissent entendre. On peut certes concevoir techniquement que ce prix puisse être incorporé au prix du brut et du gaz naturel, et transformer ainsi les producteurs et les traders en percepteurs globalisés, mais rien ne garantit que cela sera suffisant pour résoudre les problèmes que pose le réchauffement incontestable de certaines régions du globe, pour au moins 3 raisons :
– On peut douter que les acteurs des marchés auront la volonté d’entreprendre et de financer les recherches extrêmement complexes qui pourraient seules permettre de savoir si le réchauffement est uniquement d’origine anthropique, et donc de déterminer rationnellement ses causes et les investissements à réaliser pour les réduire en espérant un jour les éliminer. Pour faire court, la recherche scientifique dite fondamentale qui doit sous-tendre une telle recherche n’est en général pas la tasse de thé favorite des traders,
– Le fonctionnement actuel des marchés implique qu’il n’y a aujourd’hui plus de marché possible sans spéculations massives sur les anticipations de l’évolution de l’offre et de la demande réelle, dont les variations sur le terrain orientent au mieux en partie les cours dans la longue durée, mais qui servent surtout de prétexte à des variations infinies à très court terme (on parle ici en nanosecondes) génératrices d’écarts de cours et donc de revenus ou de pertes infinies pour les traders, dont le solde négatif, – charité bien ordonnée commençant toujours par soi même -, est bien plus souvent à la charge du secteur non financier qu’à celle du secteur financier
– Les marchés sont incapables de prendre en compte l’intérêt général, car ce n’est pas leur fonction, qui est principalement d’optimiser à un instant donné des intérêts particuliers. Or le devenir de la biosphère est la quintessence de l’intérêt général, et ne peut par nature être déterminé par des marchés dont le but constant est par ailleurs de convertir la dégradation de la biosphère en externalités négatives prises en charge par la collectivité.
Il est parfaitement logique que la perspective des profits potentiels alléchants que permettrait ce marché mondial unique des émissions de CO2 excite l’appétit du capitalisme financier multinational et, partant, de la science économique qu’il entretient pour lui servir de caution intellectuelle. Mais, outre que la spéculation sur la santé des bronches et la qualité de vie de nos descendants qui en résulterait semble être d’un goût douteux sur le plan éthique, on peut craindre par ailleurs que cette mondialisation « privée » de la gestion de l’environnement par le capitalisme financier, ne soit en fait pour une petite élite qu’une tentative de faire entrer par la grande porte vertueuse du salut du monde, une gouvernance économique et politique mondiale, qui serait idéalement réglée par des accords de type « Investor-State Dispute Settlement », qu’il est de plus en plus en plus difficile d’imposer ouvertement, les peuples victimes du chaos déstabilisateur qu’elle entraîne y devenant de plus en plus méfiants et réticents. L’opposition « vent debout des principaux pays émergents » à cette gouvernance écologique par l’argent n’est sans doute pas un hasard.
L’idée de confier aux forces vives de l’économie non financière la recherche des solutions les plus performantes pour la transition énergétique ne doit cependant pas être rejetée, bien au contraire, il s’agit simplement de ne pas se tromper de « marché » et de ne pas confondre le casino douteux des marchés financiers actuels, avec le marché fluide et transparent de la démocratie en économie.
Une façon de le faire serait sans doute de créer un marché physique de troc de quotas. Dans un tel système, on ne pourrait pas vendre une tonne de carburant fossile sans prouver au préalable avoir investi directement dans l’équivalent de la production de x kg d’énergie renouvelable (avec x par exemple < 100 au début, mais augmentant ensuite) de l’équivalent d’une tonne de pétrole prise comme référence, ou dans l’économie de x kg de l’équivalent d’une tonne de pétrole. Un réseau informatique de type Visa, qui permet déjà, entre autres, de suivre à la trace nos achats et de les transmettre à qui veut en connaître pour optimiser son fonds de commerce devrait pouvoir permettre de gérer ce genre de procédure sans créer trop de soucis pour les utilisateurs.
Cette procédure serait sans doute par ailleurs une bonne façon d’inciter à innover les principales entreprises productrices ou utilisatrices d’énergie fossile confortablement installées sur leur marché global. On parle de plus en plus d’innovation comme du sésame universel, capable de ramener la croissance et d’amorcer la pompe de la transition énergétique. Ces incantations tiennent en fait surtout du « demain on rasera gratis » pour le moment. Tous les praticiens savent depuis longtemps, en France comme ailleurs, que la croissance ne peut en effet venir que de trois sources principales : la croissance démographique, la mercantilisation d’activité gratuites, et l’innovation, l’innovation étant la plus féconde de ces trois sources, car, quand elle est technologique, elle crée plus de valeur à quantité d’intrants égale
Mais les experts savent aussi qu’à de rares exceptions près, – il faut bien confirmer la règle -, toute organisation ayant pignon sur rue est par nature averse au risque et donc réticente à l’innovation. On ne peut pas décréter l’innovation, ni contraindre à redécouvrir l’avenir des décideurs qui ne pensent qu’au résultat comptable à 3 mois, – hors prise en charge de toutes les externalités négatives environnementales et sociales -, qui va déterminer leur bonus. Mais on peut faire en sorte que l’avenir devienne un point de passage obligé du fonctionnement de leur entreprise.
On sait par ailleurs que les startups, ces petites structures créées pour promouvoir un produit ou un service nouveau, sont les vecteurs privilégiés de l’innovation, pour une raison simple : quand on part de zéro, le risque majeur n’est pas de perdre des parts de marché, mais de rester sur la ligne de départ. Ce serait une bonne chose qu’elles puissent s’appuyer sur des marchés créés par les grandes entreprises pour se lancer commercialement. Et ce serait encore mieux si les états acceptaient parallèlement de créer des « zones franches fiscales et réglementaires d’innovation énergétique », comprenant notamment une interprétation moins tatillonne du très castrateur principe de précaution, afin de faciliter la mise en marché de toute innovation liée aux économies d’énergies ou aux énergies nouvelles.
On peut toujours rêver.
143 réponses à “COP21 : Innover plus pour vivre mieux plutôt que pour maximiser la croissance du PNB et les profits, par Jean-Paul Vignal”
Bonjour,
Dans le contexte d’une macroéconomie basée sur la prédation, il ne me paraît pas possible d’arriver à trouver un compromis réellement intéressant.
Nos priorités ne devraient elles pas plutôt être de nous tourner vers l’idée que la collaboration à l’échelle de la planète est la seule clef qui permettra à l’humanité de se sauver. Dans une telle économie il faudrait mettre l’accent sur les nécessités vitales de nourriture (de loin la plus grande urgence!), de logement , de soins et d’éducation pour tous. Dans une telle économie la notion de partage devrait remplacer la notion de profit. Peut-être est-ce utopique mais il n’y pas de moyen terme à mon humble avis.
Hors ça je ne vois pas une seconde comment des cop21 pourraient résoudre nos problèmes.
@JeromeL
Vous voyez juste,
» Dans une telle économie il faudrait mettre l’accent sur les nécessités vitales de nourriture (de loin la plus grande urgence!), de logement , de soins et d’éducation pour tous. Dans une telle économie la notion de partage devrait remplacer la notion de profit. «
…
à ceci près:
il faut remplacer le conditionnel par le futur proche ou (mais là c’est utopique) par l’impératif présent !
Dans le mode survie, le partage s’avère la seule voie.
« la notion de partage devrait remplacer la notion de profit. Peut-être est-ce utopique »
Non pas peut-être ! C’est utopique !
Si on veut combattre le capitalisme (= les humains qui réussissent à et veulent gagner de l’argent), il faut le faire en étant plus rationnel qu’eux. On n’en prend pas le chemin…
Quelles structures promouvoir afin d’améliorer très sensiblement notre intelligence collective, par exemple pour « innover plus pour vivre mieux »? Telle me semble être la question pour nous rendre capables de sortir de la moraline et décider collectivement?
Peut être serait-il souhaitable de laisser se créer partout des zones franches pour l’invention d’un mode de vie par lequel le plaisir tiré de l’exercice de réciprocités complexes se substituerait aux joies hypocrites de l’échelle de domination par réciprocité décalée. Chacun l’expérimente par sa postion dans l’échelle hiérarchique, nous compensons la pénibilité des affects imposés par au-dessus en prenant discrètement l’inavouable plaisir à écrabouiller, un petit peu, celui qui est en dessous. Ne serait-il pas judicieux d’inscrire la cop 21 dans une histoire humaine de la nature humaine. Ne serait-il pas plaisant de dépasser les limitations des formes de réciprocité centralisée ou généralisée, lorsqu’ elles taisent le désir de conserver ou de renouveler les formes du plaisir hiérarchique comme modalité, encore primitive d’une forme de réciprocité, concourrant à notre équilibre affectif ? Pour avoir une chance de nous amuser ensemble avec les robots, consommer moins n’implique-t-il pas de jouir plus ?
Tellement jargonneux qu’on finirait par en oublier le sujet, ce à quoi on me répond ,c’est pas parce que tu ne comprends rien à rien, qu’il faut empêcher de supputer les autres.
Zones franches , bonne idée
C’est ce qui se passe à Notre Dame des Landes (depuis 3 ans maintenant ) où les discussions tournent beaucoup autour de l’idée des communs …
… au moment où l’Etat cherche à faire disparaître les communes.
Peut-être une petite touche de Larzac qui se serait retrouvée à ND des Landes?
» Nous compensons la pénibilité des affects imposés par au-dessus en prenant discrètement l’inavouable plaisir à écrabouiller, un petit peu, celui qui est en dessous. »
A titre personnel, mon plaisir avoué c’est plutôt de résister (de mon mieux) à ceux m’impose des affects pénibles…
@Jean-Luce Morlie
Wadesda vî iets ? T’as la schaateraa ou t’es schijlzats, dikkenek ?
Merci Jean-Luce. La diversité étant la meilleure arme de résistance de la vie je suis d’accord que la solution pour sortir du cul-de-sac actuel se sera conçue et mise en place « par le bas ». Une des façons de la facilite me parait être en distribuant aussi largement que possible les technologies de survie, par exemple en utilisant au mieux les technologies de l’information et les nouvelles méthodes de production 3D. Nous avons tous une idée assez claire de ce que sera une economie humaine plus durable, car plus respectueuse de la biosphère qui est indispensable à la survie humaine. Nous savons d’où nous partons aujourd’hui : un monde poubelle régie par un système qui exalte le rapport de force et ringardise le consensus. Comment passer de l’un à l’autre est la question essentielle : la voie que nous propose la COP 21 n’est certainement pas la bonne, parce qu’elle privilégie le capital financier par rapport au capital humain, et confie le gouvernail à ceux qui ont provoqué l’échec actuel. La décroissance bien qu’absolument indispensable pour stopper le gaspillage insensé de la civilisation du jetable n’est pas complètement satisfaisante non plus parce qu’elle laisserait arbitrairement trop de gens, essentiellement les plus faibles, sur le bord de la route. Ma proposition est un bricolage dont le but est d’essayer de contraindre l’establishment actuel à contribuer positivement à la transition. Je ne doute pas que ce ne soit pas la seule possible, ni encore moins la meilleure, mais je crois que ce forum est le meilleur endroit pour essayer d’aller plus loin.
Par le haut ou par le bas, c’est ou bien avec des structures qui s’appuient sur le chef, ou bien avec des structures qui s’appuient sur l’intelligence collective (ce qui suppose de savoir comment ça fonctionne), il faut choisir.
La solution : Au lieu de couper des arbres il va falloir en planter …n’oublions pas qu’avant c’était (entre autres) le nombre d’ arbres sur la planète qui réglaient ou déréglaient le climat….trop d’arbres => époque glaciaire….pas assez d’arbres => réchauffement climatique….
En 2015, l’homme rejette sur notre planète 40 millards de tonnes de carbone/an dans l’atmosphère…ça fait 6 tonnes/an par personne….un arbre moyen (diamètre 36 cm, poids 1.35 t ) ça fait donc 5 arbres à couper et 5 arbres à planter par personne …ça prend +/- 30 ans de croissance pour un arbre de passer à l’âge adulte …. pour pouvoir couper 5 arbres il faut donc prévoir +/-150 arbres par personne ….cad +/- 1000 milliards d’arbres supplémentaires dans le monde pour compenser tout ce que l’homme rejette comme carbone ..actuellement il y a +/-3000 milliards d’arbres ….ce qui implique donc qu’il faut planter +/- 33% d’arbres en plus…ce qui est possible à réaliser…. NB : une partie du bois récolté peut remplacer le plastique, le charbon, ..mais bien sûr cette solution ne plaît pas à l’industrie pétrolière , nucléaire, du charbon, etc. (ceux qui sponsorisent les grands évènements)
En plus, plus de forêts va nous aider à améliorer l’érosion des sols (les arbres et forêts retiennent l’eau…), la diversité biologique, etc. et donnerait plus de travail aux autres scientifiques (biologistes, géologues…) que les climatologues et autres sponsorisés.(voir Nicolas Hulot ..EDF nucléaire…)
@ Le marin
Glaciations, tout faux. Révisez vos classiques:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Param%C3%A8tres_de_Milankovi%C4%87
» Par ailleurs la teneur en CO2 de l’atmosphère, qui est couplée aux oscillations thermiques du globe, aurait joué un rôle actif, comme en témoignent diverses études menées sur les carottes de glace vieilles de 800 000 ans prélevées dans l’Antarctique et au Groënland6. De cette façon, la baisse de concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, tels le dioxyde de carbone (ainsi que le méthane et le protoxyde d’azote) expliquent environ un tiers de la baisse de température ayant mené aux glaciations »https://fr.wikipedia.org/wiki/Glaciations_quaternaires
Il y a de l’espoir : la recherche officielle a « découvert » que l’amélioration du rendement de la photosynthèse et l’enfouissement de plus de carbone dans les sols pouvait être une partie de la solution aux problèmes non seulement de l’alimentation mais aussi de la séquestration du carbone (programme « 4 pour mille », visant une augmentation relative de 4 pour mille par an des stocks de matière organique des sols, lancé en Avril cette année, http://agriculture.gouv.fr/cop21-4-pour-1000-un-programme-de-recherche-international-sur-la-sequestration-du-carbone-dans-les )…
Auriez vous une analyse un peu large des nouveaux procédés de captation du CO2 produit par l’industrie ( USA , Israël …) , avec enfouissement ou reconversion en énergie chimique organique ?
Quel « poids « véritable au regard des émissions maintenues ? Dépenses d’énergies externalisées à prendre en compte dans le bilan ? Conditions réelles d’utilisation des produits transformés ? Maîtrise des brevets ? Impact des enfouissements ?
Faute d’écho , j’ai essayé de fouiller un peu pour me répondre à moi même , et ce que j’ai pu trouver de moins partisan , semble se résumer , s’agissant des limites de cette issue à :
– surcoût important sur la production initiale , se concluant à un coût de l’ordre de 60 euros la tonnes enfouies soit le double du prix actuels des quotas d’émission ( mais ça peut changer après la COP 21 )
– Capacité mondiale de stockage « en sécurité » limitée à 10/15 ans des émissions actuelles ,
– la captation ne peut représenter que 20 % environ des efforts nécessaires à l’horizon 2030 ( agence internationale de l’énergie),
– écologistes et riverains : risques de fuites , perte de temps pour concentrer et financer les efforts en R & D sur les sources d’énergie renouvelable .
« on ne pourrait pas vendre une tonne de carburant fossile sans prouver au préalable avoir investi directement dans l’équivalent de la production de x kg d’énergie renouvelable… »
Un florissant secteur économique apparaîtrait instantanément: Celui du contournement de cette loi…
Comme le rappelait adoque, on ne pactise pas avec le diable.
» on ne pactise pas avec le diable «
…
sauf si l’on veut une réussite rapide, excitante… même si éphémère.
Pour le prix à payer: « après nous le déluge ».
Ça plait.
« la nocivité des émissions de CO2 pour l’homme et pour la biosphère est par contre abondamment prouvée et documentée »
Même s’il participe à l’effet de serre, le CO2 n’est pas un polluant en tant que tel !
Et votre remarque n’est pas « polluante en tant que telle »
peut-être ? Excusez-moi,mais je crois que oui !.
Rien n’est polluant en tant que tel. Tout est potentiellement polluant. Paracelse quoi merde. « Toutes les choses sont poison, et rien n’est sans poison ; seule la dose détermine ce qui n’est pas un poison. »
Qui détermine la dose ?
Des petits Satans vendus aux grands Satans des lobbys de l’industrie chimique, ça va sans dire..
Et comment font ils ?
Au temps pour moi : en tant que tel est parfaitement exact, sauf à dose massive ; c’etait un raccourci douteux : ce sont bien sur les autres sous-produits de le combustion des combustible fossiles qui sont polluants (particules, SOx, NOx, goudrons, mercure et autres métaux lourds, etc…)
Je retiens surtout de cet exposé qu’effectivement il faut considérer comme un faux nez ,des solutions par la taxation ( René Dumont préconisait déjà le litre d’essence à dix francs quand il était à moins de 1 franc à la pompe , en 1974 ) , si l’on ne ferme pas dans le même temps la brèche par la spéculation sur les prix .
Pourtant la COP 21 va sans doute marquer une avancée vers la taxation , sans pour autant chatouiller le système spéculatif .
Si le risque se confirme , on aura eu la COP des dupes et la préparation à de l’endettement sur cinquante générations de plus .
On pourrait demander à PSDJ d’organiser une rencontre entre Obama et Xi Jinping ?
De mon temps on disait encore « L’exemple doit venir par le haut ».
Avec la COP de Paris je vois que l’application d’un tel précepte n’a pas été respectée.
Alors que la diffusion de l’information audio visuelle n’a jamais été aussi performante, et que l’usage de la téléconférence s’est largement imposée un peu partout, on aurait certainement pu économiser beaucoup de carbone en imaginant d’utiliser les moyens existants au niveau mondial, quitte à remanier un peu les programmes de TV nationaux.
Au lieu d’un entre soi réservé aux grands chefs, notre président aurait pu innover et donner le bon exemple en organisant la COP la plus économique de tous les temps.
Pas de construction de salles nouvelles, pas de transport de nombreux chefs d’Etats avec leur suite, notamment pour assurer leur sécurité, pas de déplacement de journalistes etc……
Il est vrai que cela aurait moins mis en évidence notre pays et notre président. Mais pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour se faire mousser, puisqu’il suffira d’accroître la dette un peu plus, ainsi que le réchauffement climatique de tellement peu.
Qu’importe ! Ce sont nos enfants et petits enfants qui se débrouilleront avec ce que nous leur laisserons.
Votre remarque ne sera pertinente que si la COP 21 est
un échec.Est-ce ce que vous souhaitez ?
@ devillebichot guy dit : 30 novembre 2015 à 15:44
« Votre remarque ne sera pertinente que si la COP 21 est un échec. Est-ce ce que vous souhaitez ?
Bien évidemment, je souhaite que cette COP réussisse.
Je suis depuis longtemps partisan de l’effort écologique et pense qu’un bon patron, y compris quand il occupe un poste de Président de la République, aurait beaucoup à gagner en étant un exemple pour tous dans la réduction des dépenses surtout quand on s’est distingué en devenant un champion en matière d’impôt.
Cela augmente les coûts de production du pays, nuit à sa compétitivité, accroit le chômage, augmente l’endettement et contribue à notre déclassement.
Actuellement, il y a une relation directe entre dépenses en monnaie, consommation d’énergie carbonée et réchauffement planétaire.
C’est quoi une COP21 réussie ?
Obama a obtenu comme préalable que les décisions de la COP ne serait pas contraignants. La majorité au Congrès n’en veut pas; elle est climato-sceptique; c’est nécessaire vu les financeurs de leurs cagnottes électorales.
La COP21 a donc tout pour réussir…
En même temps , si tous les parisiens et environnants , que l’on met dans les transports en commun , y restent , on aura déjà un premier résultat , au moins en Île de France .
Quoi qu’en ce moment, c’est pas simple…!
http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/cop21-les-transports-en-commun-deconseilles-dimanche-et-lundi-en-ile-de-france-27-11-2015-5318317.php
Et les transports franciliens sont déjà saturés avec 45 ou 50 % (ce qui est déjà beaucoup) d’usagers pour le trajet travail. (petite couronne)
Daniel,
n’oublions pas que le congrès aux Etats Unis se caractérise par une majorité « républicaine » c’est
à dire DE DROITE.C’est la droite qui bloque,pas la
« gauche »(c’est-à-dire,outre Atlantique les « démocrates ».)
Une fois de plus on constate que la droite fait obstacle
à ce qui est requis pour le progrès de l’humanité.Qu’on
se le dise !
@ devillebichot guy dit : 2 décembre 2015 à 09:36
« Une fois de plus on constate que la droite fait obstacle à ce qui est requis pour le progrès de l’humanité. Qu’on se le dise ! »
Le progrès ne peut plus résider dans le seul accroissement des dépenses de simple consommation vers lequel la gauche a toujours poussé, quel que soit le pays concerné.
Elle l’a toujours fait en prônant l’augmentation des salaires de ceux qui, dans l’ignorance de ce qu’est l’économie, ne se préoccupent pas du futur, donc de l’impératif besoin d’investissement.
La gauche allèche ses électeurs en leur promettant de consommer plus grâce à une augmentation des salaires où grâce à ce qu’ils peuvent percevoir en aides, indemnités, primes et autres, délivrées sans contrepartie en terme d’effort personnel fourni.
De plus, afin d’accroître l’attractivité de son discours, la gauche en France, pousse aussi à la réduction du temps de travail par semaine :(35h voire même 32h ou, ce qui serait à la pointe du « progrès », le revenu d’existence versé à tous, sans conditions ni contreparties).
Bien sûr elle a prôné et prône encore la retraite à 60 ans là où la Suède en est à 69 ans.
Elle a fait tout cela en relevant les impôts et prélèvements divers, non pour investir dans des moyens de production plus performants, mais pour tenter de conserver un électorat qui lui soit favorable dans les diverses structures, administrations et bureaucraties d’Etat ou d’autres collectivités, qu’elle fait grossir sans autre raison.
Cela réduit l’efficacité globale du pays, provoque l’augmentation des coûts de productions, réduit la compétitivité du pays et poussent ses consommateurs à consommer ce qui est produit à l’étranger, accélérant ainsi l’accroissement du chômage chez les productifs nationaux.
C’est la spirale infernale dans laquelle la gauche française a entraîné le pays.
Ni l’extrême gauche, ni l’extrême droite qui prônent des mesures similaires, voire mêmes pires, ne peuvent rétablir la situation, de sorte que la France n’a de choix qu’entre la droite ou le chaos. Qu’on se le dise !
jducac,
ça sent le copier/coller ton truc…
J du CA dit le 2 décembre 2015 à 11:24 :
« C’est la spirale infernale dans laquelle la gauche française a entraîné le pays. »
Vos sources ? Vos preuves ? Vos chiffres ?
Trop facile, cette affirmation !
La droite gouverne la France depuis 30 ans au moins.
Dans les faits, la droite sous prétexte de réduire le déficit sabre l’action sociale de l’État et refile le pognon à ses commettants, sous forme d’évasion fiscale essentiellemnt. Pour rappel, la fraude fiscale coute annuellement entre 40 et 60 milliards d’Euro. Elle est quasi-institutionnalisée, vu la faiblesse inexpliquée des services de finances à recouvrer les sommes dues…
Vous avez la mémoire faible et sélective, politiquement orientée.
@ Dominique Gagnot dit : 2 décembre 2015 à 12:39
« ça sent le copier/coller ton truc… »
Peut importe la technique utilisée, ce qui compte c’est d’imprimer, sur du papier, sur des écrans ou dans des blogs; pour finalement toucher les esprits, faire prendre conscience, susciter la réflexion.
@ daniel dit : 2 décembre 2015 à 17:40
«La droite gouverne la France depuis 30 ans au moins. Dans les faits, la droite sous prétexte de réduire le déficit sabre l’action sociale de l’État et refile le pognon à ses commettants, sous forme d’évasion fiscale essentiellement. Pour rappel, la fraude fiscale…….. »
En vous référant aux 30 ans passés, vous en revenez donc à l’arrivée de Mitterrand au pouvoir et incluez donc aussi le début de mandat de Hollande.
Ces deux personnages politiques ne se sont pas présentés en hommes de droite pour accéder au pouvoir; pouvoir qui était leur principal objectif, en se faisant élire par une majorité de citoyens, qu’ils ont finalement bernés.
Votre déclaration « La droite gouverne la France depuis 30 ans passés » induit donc en erreur puisque durant cette période la gauche a gouverné plus de la moitié du temps (environ 219/414 mois).
Vous pourriez dire par contre, que Mitterrand et Hollande n’ont mené la politique économique sur le programme de laquelle ils se sont fait élire que peu de temps en début de mandat parce que très rapidement cette politique économique de gauche, s’est révélée catastrophique et a dû être abandonnée. Les dégâts engendrés avec Hollande, mise en avant pour se faire élire, se révèlent extrêmement difficiles à réparer.
Quant à la fraude fiscale, c’est un sujet difficile à aborder à gauche après l’épisode Cahusac. Ce ministre socialiste donc de gauche, chargé de traquer la fraude ayant dû être démis de ses fonctions pour avoir fraudé lui-même.
Auriez-vous « …….. la mémoire faible et sélective, politiquement orientée. »
H s’est trompé jusqu’au bout. C’est pas « seul un Dieu peut nous sauver » mais seul Google nous sauvera.
Ou Hegel ? Ou Strauss ? Ou Lacan ?
Mais on attend un billet sur Hegel , puis le structuralisme .
Comme on attend des nouvelles de la VUB .
Et des Googlemen .
J’ai oublié le Haut Comité belge .
Satan est en chacun d’entre nous. Dans la continuité de ce qui est dit au fil des billets précédents, nous consommons trop, nous détruisons les écosystèmes, le public désorienté surconsomme sous la pression des médias, l’utilisation des pesticides tue les abeilles mais notre alimentation demande toujours plus de produits calibrés, colorés et jolis dans l’assiette.
Proposition de Thierry Gaudin : la sécurité globale est le métier des militaires, de la protection civile et des services en charge de la protection de l’environnement. Il est maintenant clair que ces différents aspects de la sécurité sont désormais liés et interdépendants.
Il serait donc logique de penser un seul et même métier, et de réaffecter les forces, modelées par le passé et encore liées au système des Etats-Nations, à une tache planétaire de protection de ce qui doit être protégé (par exemple les forêts tropicales humides ou la diversité de l’écosystème marin).
Pour le dire plus clairement, cela fait vingt ans que l’OTAN ne sert plus à rien sauf à engloutir des sommes gigantesques dans des conflits dérisoires. Une vision prospective sensée aboutirait à réaffecter ces forces à la protection des écosystèmes mondiaux sous l’autorité des Nations unies.
Un mandat de l’ONU pour l’OTAN contre « SATAN en chacun de nous ». Je me sens partagé là…
Toute approche consensuelle présuppose le choix dans la date.
En même temps, s’il faut envoyer le Charles de Gaulle ou l’Otan, bombarder: les Bermudes ,Jersey,le Botswana, Brunei , le Guatemala,les îles Marshall,les îles vierges britanniques ,Montserrat , Nauru,Niue , le Delaware ,le Luxembourg , la Suisse ,les îles Caïman , la City ,l’Irlande , la Belgique , Hong Kong, Andorre , Antigua, Barbade , Belize ,Grenade , Guernesey ,Liberia , Liechtenstein , Monaco , Panama ,Les Seychelles , le Vanuatu ,Saint Vincent… ( j’ai du en omettre ..) il va falloir salement augmenter les budgets militaire et diplomatique .
Même si on peut penser que si on commence par le Delaware et la City en expliquant le plan , il va se passer des choses chez les petits camarades .
Bombarder ? De suite les ultra solutions
Ben , on ne fait pas de l’homéopathie avec un bistouri .
juannessy dit : 30 novembre 2015 à 21:51
Ben , on ne fait pas de l’homéopathie avec un bistouri .
………….
Certainement, par contre un chirurgien peut très bien pratiquer l’homéopathie
@James :
A part un dentiste ou un esthéticien pour mémères « vieilles peaux » , je vois pas .
Je suis d’accord avec l’idée, mais comme vous le dites très justement plus haut « Satan est en chacun de nous » il faudra nous libérer de la boue que le système nous a jeté à la figure.
Cette idée ne peut voir le jour que si une majorité de citoyens la soutienne et puisse y participer.
De même que le lobby militaro-industriel n’a pas encore compris ou était son véritable intérêt, les médias n’ont pas encore compris qu’à force de nous abreuver de mensonges bien-pensants largement subventionnés, leurs discours finiraient par nous lasser. Ce blog en est la preuve, et quelques autres encore bien rares, mais ça en prend le chemin.
Les Restos du cœur ouvrent leur 31e campagne hivernale.
Misère de misère de misère.
Pour ces personnes c’est pas sauver la planète qui compte, sauver leur peau est autrement plus urgent. Société bourrée de fric mais société de m….
Finalement c’est un peu comme l’économie …on connaît la /les solutions …mais afin de rester dans un cadre néolibéral, le profit pour un petit nombre d’abord….on préfère une solution qui n’en est pas une, ou pas de solution…..et pour convaincre, on fait appel aux experts « sponsorisés et subsidiés » qui respectent ce cadre néolibéral… Les autres, les non-sponsorisés, les indépendants, sont ignorés , ridiculisés … « paupérisés » et écartés…
Pour contourner le débat entre climato-sceptiques et les écolos qui stérilise les opportunités d’investissements susceptibles de relancer la croissance « comptable » par de l’endettement supplémentaires, les média relaient les mots de ceux qui nous gouvernent et parlent de dérèglements climatiques. A la télévision, on nous montre à l’envie des vidéos dramatiques qui nous conditionnent à accepter l’idée, qu’effectivement, rien de va plus du côté du climat. La désinformation « positive » est en marche.
Mettons nous du côté de ceux qui nous gouvernent, des géo-stratèges qui conseillent nos gouvernants : « et si nous étions capables de nous passer de pétrole et de gaz », nous ne serions plus embêtés par les pays pétroliers et tutti quanti, nous pourrions rééquilibrer nos balances des paiements en évitant ces mouvements de capitaux qui finissent par créer des crises à répétitions, et contribuent à l’instabilité financière.
Nos dirigeants sont acquis à l’idée qu’il faut produire désormais de l’énergie localement. 20 années de recherche ont fini par faire émerger des technologies dont quelques unes sont désormais RENTABLES.
L’idée serait excellente, si nous n’oublions pas qu’il faut réparer la planète et faire baisser le taux de CO2, principe de précaution oblige.
Il y a bien deux sujets, se libérer de l’emprise du pétrole, du gaz, du charbon ce qui est désormais possible et acquis dans la tête de ceux qui nous gouvernent, mais aussi de faire baisser le taux de CO2, par précaution même si les climato-sceptiques ont une chance sur deux d’avoir raison. Aujourd’hui l’information dominante concerne la réduction des émissions, mais absolument pas la réduction du taux de CO2.
Gael Giraud, dont la part de voix est faible parmi les économistes a réinventé l’eau chaude : sans énergie, l’homme n’aurait jamais réussi à décupler sa force. Un moteur de 100 ch qui consomme 50 litres (50 €) de carburant par jour à la force de travail de 100 personnes. Sans énergie fossile, nous ne serions rien. Nous avons donc besoin de disposer le plus vite possible d’une énergie de remplacement inépuisable pour éviter de rajouter du CO2, pour permettre à tous les habitants de la planète de vivre décemment. Si de plus cette énergie inépuisable est produite localement, c’est le graal !
L’Ademe y est allé de son couplet, n’en déplaise aux nucléaristes : en 2050, nous sommes capables d’être en tout renouvelable. Je n’ai pas relu ce rapport mais j’espère que le nucléaire est exclu du jeu.
Le sujet va bientôt se décaler. On ne parlera plus que du financement de la transition énergétique. Les écolo seront balayés, finie la croissance douce et vive le gaspillage !
La remise en état de la planète est désormais le seul enjeu. Sera-ce le grand oublié de la Cop21 ? Je prends le pari que oui.
Cher JPV,
Vous torturer les méninges pour trouver une solution vous est peut-être personnellement utile, mais c’est parfaitement inefficace pour traiter le problème des émissions de GES.
La seule chose qui pourrait peut-être faire réussir la COP21 serait une catastrophe climatique inédite s’abattant sur le Bourget et flanquant la trouille de leur vie aux « décideurs » présents. Encore reviendraient-ils sur leurs engagements une fois de retour au bercail, face aux pressions de toutes sortes.
Il faut hélas s’attendre à la poursuite du bouleversement climatique. Quand les effets seront à l’évidence insupportables, on se lancera dans la géo-ingénierie à corps perdu (et sans études préalables suffisantes, puisqu’on s’interdit de les mener).
S’il reste un milliard d’êtres humains sut cette planète à la fin de ce siècle, ça sera déjà une belle réussite. Deux, on pourra parler de miracle.
J’essaie autant que possible de ne pas me torturer les méninges. Je finis mon parcours personnel et je suis vraiment catastrophé de voir tous ceux qui commencent le leur croire qu’ils n’ont plus d’avenir parce que des financiers ont décrété que leurs chers capitaux soient rémunérées à un taux qui tue de fait le futur en niant toute valeur à un investissement qui portera ses fruits dans 30 ans. Mais j’essaie aussi d’être réaliste ; il y a un abime entre ce triste monde dans lequel vivons, et celui qui refera de l’humain la valeur de référence de nos choix quotidiens. Je crois que ca vaut la peine de se « décarcasser » pour trouver concrètement, petit pas par petit pas, le chemin le plus efficace et le plus rapide entre le chaos actuel et un nouvel ordre dont n’auraient pas à rougir Rabelais ou Montaigne.
La psychologie de Keynes a permit d’éviter la caution de régime totalitaire basé sur le culte de la personne d’un sociopathe.
Cela me parait difficile d’exclure ce questionnement d’un revers de main, autant dissoudre la sociologie.
(Xp horizon #2 – Peut-on compter sur un groupe pour nous porter secours? )
Ca laisse songeur ! Ces moines Tibétains ont des années d’avance sur nos pays dits « modernes ». Autre culture !
Alors que la COP 21 se tient à Paris…
http://matthieuricard.org/blog/posts/la-mission-environnementale-de-karuna-shechen
On n’a certainement pas les mêmes aptitudes à vivre comme la plupart d’entre eux, par contre si on commençait par comprendre que nous sommes fondamentalement interdépendants et sommes donc tous dans le même bateau, ça serait un bon début. Et ne pas laisser les politiques s’emparer de cette belle pensée qu’ils détourneraient pour en faire le slogan de leur prochaine réunion au sommet.
La réalité est bien celle là : « Les politiciens pensent aux prochaines élections, tandis que les hommes d’État pensent à la prochaine génération ». Mais il n’y a plus que des politiciens.
Oui, James, nous le peuple devons nous emparer du Pouvoir réel,
c’est à dire de la Propriété des Ressources primaires, sans laquelle toute vie est impossible…
Attention, il ne faut pas tout idéaliser pour autant. Ils ne se sont pas emparés du pouvoir. On a plutôt un étonnant exemple de résilience après l’effondrement du à des tas d’erreurs, autant de la part des moines Tibétains que des Chinois.
Ce qui nous séduit chez ces moines Tibétains, c’est cette spiritualité qui nous fait tant défaut à nous les occidentaux, dans la grande majorité. Il faut savoir aussi que :
– la collectivisation obligatoire et l’agriculture de grain ont été imposées par les chinois à la paysannerie, parfois avec un effet désastreux.
Plus tard, les Tibétains ont été autorisés à cultiver des parcelles privées, à vendre leurs surplus de moisson, à décider eux-mêmes quel produit cultiver et à garder des yaks et des moutons…
Du Dalaï Lama : “le Tibet, matériellement, est très, très en arrière. Spirituellement, il est tout assez riche. Mais la spiritualité ne peut pas remplir nos estomacs.”
Merci James pour le lien vers le site de l’asso de Mathieu Ricard.
Mathieu Ricard dit :
« Nous pouvons admettre que les êtres humains sont tous pour la plupart des gens de bonne volonté et aspirent à bâtir un monde meilleur. Ceci peut être accompli grâce à l’altruisme »
Mathieu Ricard est aussi un gros bisounours.
« pour la plupart »,
Ben oui, mais il suffit d’une infime partie d’enfoirés pour tout faire capoter.
Comme les 500 plus grosses fortunes de France, allez leur parler d’altruisme, eux qui ne pensent que à entasser, au détriment du plus grand nombre.
Gudule et James, (et jducac, mais lui j’ai perdu espoir) arrêtez de nous raconter des sornettes, atterrissez dans le monde des vrais gens, sinon je vais me mettre à boire.
Le Bhutan 100% bio ?
Côté environnement je crois qu’ils sont au top !
Oui, armelle, merci :
Quatre pays sont officiellement reconnus comme des modèles pour l’environnement au regard de leurs engagements avec la COP21: le Bhoutan, l’Éthiopie, le Costa Rica et le Maroc.
http://www.slate.fr/story/110611/quatre-pays-plus-ecolos-monde
Oui, le Buthan c’est pur. Norma, ça épure.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lhotshampa
A sieur Vigneron
Vouai vouay vous avez raison, à part que prendre un fait sans le contexte c’est comme considérer le raisin de septembre sans la taille ni le soleil de juillet….
On pourrait tout aussi bien reprocher aux népalais de ne pas donner de statut aux nombreux réfugiés tibétains, mais mieux vaut ne pas brusquer les chinois, leur voisin. Coincés entre la Chine et l’Inde n’est pas chose aisé.
Mais c’est vrai, c’est pas 100% de ce point de vue….
@ vigneron
Entre la Chine et l’Inde, le Népal s’adapte et le bhutan s’enferme pour instituer peu à peu une démocratie.
Comme on en parle, j’ai eu un court message du Népal (personnes très discrètes en général, pour qu’elles parlent, c’est que ça ne va vraiment pas)….
« Chez nous apres la nouvelle constitution, l’inde nous a impose beaucoup de problem, en ce moment il ya le blockuge a la frontier, il manque du gaz, l’essence et des medicamment, les prix ont augumente. c’est vraiment dificile en ce moment la. » Premrose, Katmandou
Juannessy dit : 1 décembre 2015 à 14:23
@James :
A part un dentiste ou un esthéticien pour mémères « vieilles peaux » , je vois pas .
………………………………
Etrangement, ces praticiens de haut vol pratiquent et écrivent aussi des bouquins sur la médecine alternative, dont l’homéopathie.
L’un n’empêche pas l’autre encore une fois, et tant que les humains du haut de leurs certitudes inébranlables ne veulent pas sortir de cette logique exclusive : ou / ou, rien ne changera.
http://www.les-implants-dentaires.com/hygiene/
et ils oeuvrent même à l’Hôpital Américain qui ne me semble pas être un lieu pour mémères « vieilles peaux »
http://www.eidparis.com/mauvaise/haleine.htm
Systémique : une approche pluridisciplinaire
http://www.mikadent.com/implants/mauvaise-haleine.htm
Conception holistique de l’homme : la médecine alternative considère l’homme comme un tout. Ainsi traiter l’halitose par des plantes ou de l’homéopathie peut avoir une raison d’être.
http://www.les-implants-dentaires.com/implants-multimedia/halitose/phytotherapie.htm
Ils travaillent parfois plus de 10 heures par jour, ces équipes sont des passionnés, brillants, mais on va encore les traiter de capitalistes sans voir le travail qu’ils font ?
Et petit retour sur les propos d’Edgar Morin
http://www.mikadent.com/neadigital/pluridisciplinarite.htm
« Les aspects multiples d’une réalité complexe ne prennent sens que s’ils sont reliés à cette réalité au lieu de l’ignorer »
La disciplinarité, la pluridisciplinarité, l’interdisciplinarité et la transdisciplinarité sont les quatre flèches d’un seul et même arc : celui de la connaissance .
On va soumettre ça au conseil de discipline, mais je redoute d’en repartir avec un chat à neuf queues .
PS : On est remboursé par la sécu à l’Hôpital américain de Neuilly ?
C’était déjà en 2003 un article dans le Monde
« la Sécurité sociale est en quasi-faillite. »
http://www.lemonde.fr/societe/article/2003/10/06/la-securite-sociale-au-bord-de-la-faillite_336814_3224.html
On vous aurait aimé tendanciellement moins allopathique et plus homéopathique en « matière » de substance halévyenne.
Mon homéopathe m’en a prescrit en dilution 40CH contre les bouffées hollistiques délirantes. Je rappelle que ça représente l’équivalent d’une molécule de substance halévyenne dans l’ensemble de l’univers observable (la masse de l’univers étant estimée à environ 10^80 atomes). Le très profitable Oscillococcinum étant, rappelons le, nettement plus dilué à 200CH…
Traduit en langage simple vous voulez dire quoi vigneron ? Que la systémique / complexité est une lubie ? Que l’on vit dans un monde totalement mécanique ?
Avez vous pris connaissance de ce document signalé dans les liens précédents sur la réalité complexe (extraits d’Edgar Morin)?
http://www.mikadent.com/neadigital/pluridisciplinarite.htm
Le processus de déclin des civilisations est d’une grande complexité …
http://ciret-transdisciplinarity.org/transdisciplinarity.php#fr
Excuse vigneron, mais j’aimerai avoir ton avis, l’état d’urgence ce sera jusqu’à la présidentielle ? (La Vigie des pirates n’a pas été prévue pour durer si longtemps, mais on prend vite le plis).
Je veux dire que malgré mon infinie bonne volonté je ne peux raisonnablement donner quelque crédit que ce soit à un colporteur bénévole de sornettes homéopathiques. Je ne peux que m’incliner devant le miraculeux charlatanisme milliardaire de la famille Boiron sous ces cieux cartésiens – quasiment la fortune des Michelin, comme quoi le vent qu’il y a dedans peut rapporter autant que les pneus mais devant leurs cochons d’gobeurs, mon cul.
Michelin (nom de code « Manufacturier de Clermont-Ferrand » dans les gazettes qui cause Vroum, Vroum.)
Michelin, donc, fabrique et vend des pneus, les meilleurs au monde. La substance qui leur donne résistance et souplesse, c’est, sous pression, du vent.
Boiron et Michelin même combat…
et ce petit message qu’on excusera :
Reviens Vigneron !
Ta « bonne humeur » quotidienne et ta lucidité pleine d’humour me manquent…ENORMEMENT….
Je te kiffe grave vigneron….I’m still..
Le problème est mal posé et les solutions avancées ne peuvent donc pas être efficace. La situation environnementale que nous vivons est dû au poids de notre empreinte écologique, nous pesons trop lourd dans la balance, l’équilibre est rompu et les écosystèmes sont épuisés.
Le leurre des nouvelles technologies est un poids supplémentaire et momentanément une perte de temps. Les technologies existantes sont suffisamment performantes pour régler nos problèmes à court terme.
Dans l’immédiat, il faut se faire tout petit, réduire le fardeau que nous imposons aux différents écosystèmes, il faut entrer dans une forme d’hibernation tout en maintenant (si nous sommes assez intelligent) une qualité de vie optimale. C’est ce que nous devons faire tant et aussi longtemps que les indicateurs environnementaux ne redeviendront pas positif.
Pas besoin de nouvelles technologies pour ce faire. Il faut couper dans le superflue, et pendant que les ressources sont encore disponibles réorganiser notre économie en fonction de l’équilibre environnemental des écosystèmes qui sont nos seuls et uniques fournisseurs. Tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas comprit cette loi nous nous enfoncerons davantage.
Il y a une règle de base toute simple qui permet à l’avion de voler qui consiste en un équilibre dans la forme concave/convexe de l’aile, si vous ne respecter pas cette règle l’avion ne vole tout simplement pas c’est incontournable.
Nous savons qu’il y a eu toutes sortes de tentatives ratées et désastreuses de voler et ce n’est que lorsque cette règle a été comprise et appliqué que la science aéronautique est né, avant c’était n’importe quoi. Aujourd’hui cette règle est expliquée en long et en large, ses limites sont connues et tant qu’elles sont respectées l’avion vole.
Pour l’humanité c’est le même principe il y a cette même règle incontournable de base qui se définit ainsi : vivre en symbiose avec la biosphère qui nous entoure et de la quelle dépend à 100% notre entité matériel et physique.
Tant se porte la biosphère, tant se porte l’humanité.
Cette règle pourtant très simple et évidente est très loin d’être comprise et surtout appliqué elle devrait prendre le statu de science, documenté, mesurable, explicable et transmise en permanence exactement comme l’est la science aéronautique ou tout autre science que nous maitrisons si nous voulons nous maintenir (voler) à l’intérieur de cette biosphère.
Avons- nous le choix?
Alain Audet
« Avons- nous le choix? »
—————————–
Non, mais nous, le peuple, n’avons pas le pouvoir d’en décider.
Le pouvoir est à ceux qui possèdent… , et ils se contrefichent de notre avis.
Ceux qui possèdent n’ont envie de ne rien perdre. Comme le pouvoir leur échoit – ce qui prouve que notre démocratie ne fonctionne pas – ils nous répètent à l’envie « vive la démocratie, protégeons la démocratie d’un groupe que je vous laisse le soin deviner le nom.
Ils ne se contrefichent pas de notre avis. Je pense que nous n’existons pas pour eux. C’est pire encore comme aveuglement !
Pire encore, ils ne savent même plus faire démarrer la machine de la croissance. Que d’incompétence !
marrant ce pseudo 😉
Peu importe la croissance, nous sommes maintenant dans un régime néo capitaliste!
L’argent émis par la dette ne circule plus (investissement/production/consommation) pour au final rembourser la dette,
mais il ne fait que passer dans le circuit, pour au final s’entasser sur une montagne de fric, planquée dans les paradis fiscaux.
Au trou de l’endettement, correspond une montagne de fric, en perpétuelles croissances.
Elle est là la croissance maintenant!
Les proprios de la montagne de fric sont maîtres de l’univers!
Et nous, on crève à petit feu, les uns derrières les autres (les plus pauvres d’abord, eux ont la tête dans l’eau depuis un moment).
Le truc est que ça doit se faire en douceur, insensiblement, pour passer inaperçu.
Dominique Gagnot dit : 1 décembre 2015 à 17:42
« Gudule et James, (et jducac, mais lui j’ai perdu espoir) arrêtez de nous raconter des sornettes, atterrissez dans le monde des vrais gens, sinon je vais me mettre à boire. »
………………..
Ca serait peut-être une bonne option :=))
L’intelligent avisé ne s’asseoit pas sur ses peurs pour apaiser ses espoirs. Alez hop, allez boire un coup avec vigneron et vous discuterez sur nos croyances. Les chamans parfois avec l’aide de plantes hallucinogènes parviennent à des modifications des perceptions sensorielles.
Il est question au fil des messages ici de nécessité de changement comportemental il me semble ? Ces moines tibétains proposent de se reconnecter avec nos capacités innées pour trouver la force de nous transformer
L’altruisme / égoïsme : devenir un meilleur être humain par mon bien-être personnel.
et : la connaissance de soi et la maîtrise de soi, ou comment utiliser sa capacité d’attention pour mieux connaître le processus de ses émotions et mieux les gérer.
Bon exemple de maîtrise de soi :
https://pbs.twimg.com/media/BswSUO3IIAAdqNP.jpg
Devenir meilleur changera le monde en proportion de nos pouvoirs. C’est à dire négligeable (du moins en ce qui me concerne)
Notez que les saints n’ont globalement rien changé, pas même l’abbé Pierre, etc.
Pire, leurs organisations charitables renforcent le pouvoir des crevures qui mènent le monde, dans la mesure ou elles les débarrassent encore un peu plus de leurs responsabilités.
Ceux là, qui auraient le pouvoir de réellement changer les choses, se réunissent régulièrement pour que surtout rien ne change.
Dans ces conditions, sauf à croire au père noël…
Dominique Gagnot dit : 1 décembre 2015 à 22:44
« Devenir meilleur changera le monde en proportion de nos pouvoirs. C’est à dire négligeable (du moins en ce qui me concerne) »
………………………………………..
Il faut remettre les choses dans leurs contextes.
Ensuite, si vous préférez exterminer tous les riches selon votre définition des riches d’ailleurs, ok, on viendra dans votre camp d’entraînement pour comprendre le mode d’emploi
Croyez-vous vraiment que « les saints n’aient rien changé »? Pourquoi alors,puisqu’il en a été question
plus haut,évoquer les « moines » ici ou là.Mais la question
centrale a clairement été soulevée dès 1951 par Hannah
Arendt.Avec sa distinction(cf.Condition de l’homme
moderne)entre TRAVAIL-OEUVRE -et ACTION.Ce qui importe n’est pas,selon elle,la « vita contemplativa » mais
la « vita activa »(trop souvent reléguée au second rang
derrière une vie contemplative).Cela veut dire construire un monde « politique »,ce qui suppose qu’un nouveau registre d’activité émerge et se développe:un
monde qui devient celui de la PAROLE et de l’ACTION
(au sens de Arendt).C’est faire émerger un monde proprement humain,avec l’intention des plus
nécessaires actuellement,de LAISSER UNE TRACE AU
DELA DE NOTRE PROPRE MORT,après avoir fait l’effort
de COMPRENDRE CE QUE NOUS SOMMES EN TRAIN DE
FAIRE A LA CONDITION HUMAINE.Vision,en 1951 je le
rappelle,EXTREMEMENT ACTUELLE et ,à mon avis,
vision qui ne peut manquer de traverser l’esprit de
nos « responsables » publics et privés.Et ,je le souhaite
profondément,faire plus que « traverser l’esprit » !
@devillebichot guy
« C’est faire émerger un monde proprement humain,avec l’intention des plus nécessaires actuellement,de LAISSER UNE TRACE AU DELA DE NOTRE PROPRE MORT,après avoir fait l’effort de COMPRENDRE CE QUE NOUS SOMMES EN TRAIN DE FAIRE A LA CONDITION HUMAINE »
——————————
Mais il ne suffit pas de comprendre!, il faut aussi avoir le POUVOIR de changer les choses.
Or le pouvoir est à la minorité qui POSSEDENT…
Je ne vois pas ce que les gens de bonne volonté aient jamais changé.
Ils voient, ils dénoncent, mais ils ne semblent pas comprendre QUI a le POUVOIR dans le monde des humains.
Ils ont la tête ailleurs, on dirait.
james,
« Ensuite, si vous préférez exterminer tous les riches selon votre définition des riches… »
——————————-
(Gudule, comment discuter quand on balance des débilités pareilles? )
Il n’est pas question d’exterminer les riches (on s’en fout d’eux, autant qu’ils se foutent de nous), mais d’utiliser les ressources – qu’ils accaparent – autrement.
Ensuite, il y aura des riches d’un autre type…
« atterrissez dans le monde des vrais gens, »
et taffer dans le social et dans la fp c’est quoi à votre avis dominique ? , le monde de Bettencourt ou La gauche caviar ? Clichés et caricatures ne vous effraient pas vous..C’est vous qui pantaillez grave…..Je suis une nanar bisounours chrétienne tolstoïenne et non halévyenne, à vos souhaits, voilà, puisqu’il vous faut un carte pour marcher sur la plage au bord de l’eau..
Gudule,
mais faites vous le rapprochement entre les hyper friqués et les misères que vous cotoyez?
Pensez vous que l’altruisme de Bettancourt etc., pourrait nous sauver?
Personne sur ce blog n’a jamais dit ça
Travailler dans le social, l’éducation ou les deux à la fois, c’est plus un travail dans les cerveaux de beaucoup ! Trop terre à terre ce truc-là …. C’est comme être ouvrier au XIXème.
@Armelle
» C’est comme être ouvrier au XIXème. «
…
Hum ! Ce truc demande au moins une « vocation » particulière…
Un ouvrier voyait le résultat de son travail concrètement, dans sa production. Activité technique, tangible.
Mais ce qui est fait « dans les cerveaux… » ???
Comment les « choses » qui y sont injectées sont-elles prises, accueillies, digérées, retournées…?
Comment ces fragiles constructions seront-elles déconstruites sous quelque autre influence ?
Ces constructions s’appuient-elles sur les fondations « parentales » normalement attendues ?
Ces temps, la vocation ne suffit pas, il faut un apostolat et sans doute beaucoup d’abnégation pour des résultats aussi incertains qu’aléatoires.
Mais j’imagine qu’une seule réussite: un jeune qui peut se détacher sans encombre de son tuteur, doit créer une satisfaction++, permettant de durer dans le métier !?
@Armelle,
+1, merci !
Et oui, d’après ce que j’ai ouï dire, il y en a même auxquels cela aurait évité de devenir des vieux cons réacs , intolérants et sectaires , dites donc…et à apprendre à voir l’essentiel chez autrui, vous savez ces conneries là, du genre, l’amour , la bonté, la gentillesse, la bienveillance, l’échange, tout ça tout ça qui ne SERT strictement à RIEN, ne s’ACHETE pas , bref aucune valeur….
M’enfin que voulez vous , il y a encore des abrutis qui pensent que leur aigreur et d’être malheureux mais avec un gros QI (ou le vilain gros mot…) les grandit, alors qu’être malheureux n’a jamais grandi qui que ce soit; ça rend juste malheureux, ni plus, ni moins…
et souvent trés con !
vigneron dit :1 décembre 2015 à 21:28
Je veux dire que malgré mon infinie bonne volonté je ne peux raisonnablement donner quelque crédit que ce soit à un colporteur bénévole de sornettes homéopathiques
……………………………..
Par contre cela ne vous gêne pas que, au hasard, GSK parmi d’autres, paie une amende record de 3 milliards de dollars aux Etats-Unis, une bagatelle comparé à la fortune Boiron sans doute.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/07/02/gsk-paie-une-amende-record-de-3-milliards-de-dollars-aux-etats-unis_1728187_3222.html
Et les connaissances millénaires des médecines chinoises qui reposent sur l’utilisation des plantes c’est donc pour vous du charlatanisme ?
Niels Bohr reconnaissait la profonde harmonie entre l’ancienne sagesse extrême-orientale et la science moderne occidentale.
l’univers est conçu comme un tissu dynamique d’événements interconnectés. Aucune des propriétés d’une partie quelconque de ce tissu n’est fondamentale; elles découlent toutes des propriétés des autres parties et de la cohésion générale de leurs interactions détermine la structure du tissu entier.
……………………………..
Propos de Didier Raoult qui est tout sauf un sorcier, un mage (Il est biologiste et professeur de microbiologie français. Médecin de formation, il se spécialise en maladies infectieuses) :
Nous nous conduisons le plus souvent comme des robots. Nous perdons contact avec notre vie intérieure. Pourtant nous pouvons influencer profondément notre qualité de vie et notre santé en exerçant une vigilance accrue à nos activités du corps, de la pensée et des sensations.
Pour les maux articulaires (genoux, épaules) ou les maux de dos parmi les plus fréquents, mieux vaut commencer par des approches douces telles l’acupuncture.
L’hypnose peut souvent remplacer les antalgiques ou les anesthésiques, l’homéopathie et l’aromathéraphie se substituer aux antidépresseurs.
Mieux vaut privilégier ces approches naturelles moins dangereuses que les médicaments quand cela est possible.
Bien entendu, il est parfois nécessaire d’avoir recours aux traitements de confort, mais cela ne doit jamais devenir systématique.
Est-il justifié de prendre le risque médicamenteux ou d’une infection microbienne pour calmer une douleur ?
Didier Raoult Votre santé. Editions Michel Lafon. Avril 2015
Et lisez aussi Henri Atlan. Cela élargira votre jugement. Il explique que les peuples primitifs seront très certainement bien plus capables que nous de survivre à l’effondrement grâce à leur sagesse et leurs connaissances de la nature qu’ils respectent et comprennent mieux que nous.
C’est ça. Quand tu te seras fait tronçonner les fémurs et remplacer les hanches sous acupuncture, tu viendras nous causer de Chi ou de psychologie énergétique globale et autres balivernes. En attendant écrase un peu ou va vendre ta soupe ailleurs.
« L’hypnose peut souvent remplacer les antalgiques ou les anesthésiques, l’homéopathie et l’aromathéraphie se substituer aux antidépresseurs.
Mieux vaut privilégier ces approches naturelles moins dangereuses que les médicaments quand cela est possible. »
L’hypnose reste encore assez marginale dans le remplacement des antalgiques et des analgésiques, cela dit j’ai une de mes collègues qui s’est quand m^me fait enlever un léger petit kyste au sein sous hypnose et sans anesthésie. Elle est satisfaite de l’intervention, qui cela dit n’était pas trés invasive.
L’homéopathie n’a pas non plus les m^mes résultats avec tout le monde, idem pour l’acupuncture….
Par contre l’aromathérapie est de plus en plus fréquemment utilisé surtout dans le milieu hospitalier, son efficacité n’est plus à démontrer, on reste dans le non chirurgical , cela va sans dire…..
J’apporte mon soutien, sur un point de détail à Dominique Gagnot,
» « pour la plupart »,
Ben oui, mais il suffit d’une infime partie d’enfoirés pour tout faire capoter. «
par cette illustration:
Pourquoi devons-nous installer des systèmes d’alarme, pourquoi avons-nous dû placer des serrures à clefs à nos portes ?
A cause de la majorité ou à cause d’une minorité qui ne joue pas le jeu de la majorité ?
Bien sûr, cela donne du travail, génère du chiffre d’affaires…
Mais à y réfléchir un tant soit peu, de tout cela on pourrait se passer.
Et si on se donne la peine d’élargir = rechercher la cause des causes, on constaterait que vingt heures de travail hebdomadaires seraient largement suffisantes pour le bonheur de tous…
et le malheur de 1% !
« Oui, le Buthan c’est pur. Norma, ça épure. »
C’est bien connue , la religion est mère de toutes les perversions, seule la politique est noble et pure.
J’ai le sentiment qu’après avoir regardé ce film la vie vous apparaîtra moins dure. Heureux celui qui est encore capable d’être bouleversé rien qu’en caressant en rêve la courbe légère et recevoir le vent.
Et si vous ne comprenez rien à la langue russe, vous comprendrez quand même l’essentiel. Tel le vivant saisit dans un pur moment de grâce. J’espère ne pas faire trop Pariscope 🙂
Зеркало (HD) / The Mirror
https://www.youtube.com/watch?v=9Yn9q25NWAw
Quand ça va pas trop bien , j’aime bien des airs cosaques et la voix de Svetlana , qui est sans doute de celles qui a fait écrire à Cavanna , que le moindre chant populaire russe était un opéra :
https://www.bing.com/videos/search?q=chants+russes+les+bouleaux+svetlana&FORM=VIRE3#view=detail&mid=4D128F2AB6919AC49D364D128F2AB6919AC49D36
Juan,
Le désenchantement est la marque de fabrique des contents pour rien. Un pas de côté, et ça va tout de suite mieux. D’accord, faut ouvrir un minimum les écoutilles. 😉
« Je ne peux que m’incliner devant le miraculeux charlatanisme milliardaire de la famille Boiron sous ces cieux cartésiens »
Il y a mieux, s’incliner et se prosterner devant le surhumain augmenté, trop « humain » des transhumanistes, question charlatanisme et usine à faire du vent et du pognon pour un monde meilleur d’hybrides paranoïaques hyper rationalistes dégénérés techno fascisants, peut être prennent ils conseil auprès de bouthanais ? m’étonnerait pas , vigneron a du leur refiler le tuyau…
« vigneron a du leur refiler le tuyau… »
ou plutôt…la poubelle….grand lieu de fermentation alchimique, comme chacun le sait, c’est pour ça que ça pue !
Ainsi va la vie….
« Notez que les saints n’ont globalement rien changé, pas même l’abbé Pierre, etc.
Pire, leurs organisations charitables renforcent le pouvoir des crevures qui mènent le monde, dans la mesure ou elles les débarrassent encore un peu plus de leurs responsabilités. »
mais oui dominique, et les restaus du coeur, pareil, « m^me combat »; tout pour entretenir les « crevures » homéopathiques allopathiques parasympathique, tranxène, yoghourt, acide…
Gudule,
Je ne dis pas que ces associations ont été créées – pour – décharger de leur responsabilité à ceux qui ont le pouvoir,
mais que – de fait – elles déchargent de leur responsabilité ceux qui ont le pouvoir, (c’est un effet pervers)
Saisissez vous la nuance ?
« Saisissez vous la nuance ? »
Bienvenue, dominique, dans le monde des « bisounours »…
oui, ça s’appelle du CYNISME…
Vous pensez vraiment que cotoyer la misère, c’est une partie de squash quotidienne avec brad Pitt ?
Que la « gueule » du cynisme version friquée, ou pas d’ailleurs, me soit inconnue ?
Vous planez ou vous vivez dans une caverne ?
Vous savez le nombre de gens qui n’auraient m^me pas de quoi bouffer sans certaines asso, dont les restaus du coeur ?
Depuis quand la lâcheté, le cynisme et le manque d’entrejambes devraient elles laisser triompher l’intolérance, le mensonge, le manque de compassion et le cynisme ?
Gudule,
Vous ne comprenez rien de ce que je dis, vous mélangez tout.
Ces associations sont évidement utiles, mais ce n’est pas pour ça qu’il faut ne pas voir leurs effets pervers…
Quelles sont les innovations liées aux économies d’énergies et aux énergies nouvelles , qui sont brimées par une interprétation tatillonne et castratrice du principe de précaution ?
La question était stupide ?
« Heureux celui qui est encore capable d’être bouleversé »
merci pour ce moment plein de grâce et de douceur……. 😉
« Cela élargira votre jugement. »
laissez tomber james, le POLITBURO, est en pleine fermentation intellectuelle à émissions nocives et polluantes, gagnot/vigneron, même combat. la Haine pas l’amour, sURRRRRRRtout pas !
Gudule,
On dit juste que, face à des bandits, les beaux sentiments sont totalement impuissants, contrairement à ce que vous semblez penser.
Le laisser penser (ce que d’ailleurs fait l’Église), c’est de l’enfumage, et ça rend un grand service à ceux qui ont le Pouvoir. (les hyper friqués)
Notez d’ailleurs que Église et Pouvoir font un excellent ménage. Bizarrement elle est pétée de thunes. On se demande bien qui finance tout ça…
« On dit juste que, face à des bandits, les beaux sentiments sont totalement impuissants, contrairement à ce que vous semblez penser. »
c’est exact, c’est pour ça qu’on a décrété l’état d’urgence et que la mitraillette peut être utile. Mais il n’est pas recommandé de s’en servir contre autrui en temps de paix et au quotidien, dominique,même avec des enfoirés, vous vous en rappelez ?
» Église et Pouvoir font un excellent ménage. «
…
grâce au troisième larron le « Commerce débridé » qui implique tout le monde.
La boucle est bouclée…
Raison de plus pour se libérer de l’emprise, autant que faire se peut, de l’une, de l’autre et du dernier.
Mais nous sommes dans ce cercle vicieux et je vois mal comment en sortir (collectivement s’entend) sans rupture…
J’ajouterais que le boulot de l’Eglise c’est de faire en sorte que les pauvres se démerdent entre eux, et ne fassent pas chier les riches.
Pour cela, elle leur raconte des belles histoires, comme on raconte aux enfants pour les endormir.
Je dis ça pour que certains réalisent le cynisme (comme dis Gudule) des friqués. (moi je ne fais que dire ce que je vois)
@Gudule
» Mais il n’est pas recommandé de s’en servir contre autrui en temps de paix et au quotidien, … »
…
Allez, je parierais que Dominique vous écrit que cette recommandation vient de ceux qui y ont intérêt 🙂
ce en quoi il n’a pas tout à fait tort…
Malgré tout, je ne le vois pas « mitrailler » qui que ce soit, mais plutôt, pester dans sa tête du fait de l’aveuglement consenti par nos (ses) semblables…
Peut-être me trompé-je ? … si c’était le cas, il me semble qu’on ne verrait plus ses commentaires, ici…
« L’Humanité ne finit par marcher droit qu’après avoir essayé de toutes les manières possibles de marcher de travers. »
H. Spencer
Les religions, les pensées philosophiques, les théories économiques ou financières, sont et seront d’autres façons de marcher de travers tant et aussi longtemps qu’ils ne mettront pas en priorité la règle que j’évoque plus haut.
Comme notre mode de fonctionnement se résume par l’épuisement de tout. Quand aurons-nous épuisé toutes ces façon de marcher de travers?
Probablement quand il sera trop tard à moins que……..
adoque,
« pester dans sa tête du fait de l’aveuglement consenti par nos (ses) semblables…
Peut-être me trompé-je ? »
Oh que non ! Depuis toujours je peste, et je me cogne à des murs. Mais là, avec les catastrophes en cours, les murs commencent à chanceler. Mais il y a de la résistance!
Pour la plupart, la Vérité, ce sont les conneries qu’on leur a mis dans la tête quand ils étaient petits. (l’école, les parents, les curés, les journalistes et les ministres à la télé, les « intellectuels » patentés, les bourgeois et ceux qui s’y croient, les voisins, la famille). On baigne là dedans du matin jusqu’au soir, partout tout le temps.
Le pire est que ceux là nous (je ne suis pas tout seul…) prennent pour des abrutis. Je suis fâché avec tout le monde ou presque (devise du journal Fakir, que je vous recommande).