Billet invité.
Le corps de onze réfugiés, dont deux enfants et quatre nourrissons, ont été retrouvés sur les côtes de l’île de Samos. Hier, c’était vingt-deux réfugiés, dont dix-sept enfants. En trois jours, soixante-sept réfugiés auront trouvé la mort par noyade en cherchant à rejoindre l’Europe pour y trouve refuge.
En dépit des vents violents et de la mer très agitée, les réfugiés tentent de traverser la mer Égée à bord d’embarcations de fortune, risquant leur vie et celles de leurs enfants, animés par l’énergie du désespoir.
Combien faudra-t-il de morts encore pour que les plus hautes autorités européennes, tétanisées par le risque de se voir reprocher de créer un « appel d’air », entreprennent de leur accorder protection afin de les sauver ? Faut-il avoir risqué sa vie pour bénéficier du droit d’asile ?
@konrad « Si vous ne pouvez pas éliminer le conflit, pourquoi ne pas ajuster votre façon de le considérer ?…