Laura Raim : « Police de la pensée économique à l’Université », juillet 2015
Tu as raison Ruiz, aucune considération morale ne devrait être le principe moteur de toute relation humaine. Ainsi, chaque parent…
*Godot est mort !*
Tu as raison Ruiz, aucune considération morale ne devrait être le principe moteur de toute relation humaine. Ainsi, chaque parent…
@Konrad si je peux aider…🙏
Un détail… Au 1/1/2025 D. TUSK succède à V.ORBAN… https://www.letemps.ch/monde/donald-tusk-nouvel-homme-fort-europeen-figure-de-proue-du-soutien-a-l-ukraine
Magnifique stratégie de Poutine que de dire à ses voisins qu’il est prêt à les bombarder. Ca a abouti à…
@Ruiz, La situation est en suspend d’une certaine manière et peu pencher d’un coté ou l’autre. Je ne sais quoi…
@Khanard, Merci pour ce commentaire stimulant et bienvenu. Il me fait penser à cette phrase de Hölderlin : « Là où…
@konrad « Si vous ne pouvez pas éliminer le conflit, pourquoi ne pas ajuster votre façon de le considérer ?…
@François M Ce n’est pas le sujet, les considérations morales, éthiques ou de préférence personelles, n’ont rien à voir avec…
@konrad Nous sommes tout à fait sur la planche savonnée du déclenchement non voulu (comme les 4 ans de guerre…
Mais auparavant, un petit coup de Crime et Châtiment pour changer d’air, et replonger ensuite dans le sujet avec un…
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157 réponses à “Le temps qu’il fait le 11 septembre 2015”
Je relis la page du site de la VUB consacrée à la chaire :
« Paul Jorion, the chair holder, was welcomed by Prof. Dr. Koen Byttebier and introduced by Rector Paul De Knop, who in his opening speech cited the chairmanship of Paul Jorion as proof that sponsorship of university research projects by private sector partners is perfectly possible without compromising academic freedom. »
Etonnant, non ? Drôle de notion de la liberté académique …
Ecoeurant !
Ce licenciement a-t-il a voir avec l’air du temps, qui réclame davantage de simplification dans les arcanes du code du travail français ? L’air du temps, dont on prend la mesure dans la presse, la radio, la télé mais aussi les réseaux d’internet – bref les « média », tend à donner le tournis. Il n’y a pas si longtemps, le gros problème était l’endettement des Etats ; la solution évidente était de réformer l’Etat pour réduire cet endettement. Du jour au lendemain, l’Etat et cette organisation supranationale qu’est l’Union Européenne doit accueillir les réfugiés. Exit la quasi délinquante Grèce (mais pas encore de Grexit pour cette fois) : bienvenue la Syrie martyre.
Il y a des petits cygnes qui ne trompent pas…
Claire Chazal virée de TFI
Paul Jorion de la VUB
Michel Combes, départ volontaire d’Alcatel certes, mais avec seulement la moitié de l’oseille soit 4,8 millions d’euro. Tout fout le camp.
Pour Michel plutôt 7 millions d’ailleurs ,n’empêche ça lui fait une grosse désillusion .
C’est toujours sept de trop…Désillusion ? Vous plaisantez…?
Pas sur que Claire Chazal ce soit pour les même raisons!
Par contre, il y a les Guignols de l’info, et le Grand journal de C+, (pas toujours si grand, mais quand même…)
Pas encore revu ni reçu des nouvelles de TADDEI.….et vous ????
Et maintenant l’effet boomerang ?
Si la couverture médiatique est suffisante (au moins en Belgique, ne rêvons pas trop…)
Si le « Temps qu’il fait » du jour bat des records de visionnages.
Si suffisamment de soutiens, pétitions, etc… se manifestent.
=> La VUB aura réussi à obtenir un effet exactement inverse à celui recherché. Du moins si les étudiants de cette université ne vivent pas dans une bulle d’informations officiellement autorisées…
Ça l’air bizarre et c’est très , très dommage, mais peut être aussi dans l’air du temps dans la sens qu’on en train de perdre (globalement) nos certitudes. Alors pour garder quelques appuis et on accroche à ce qui nous nourrit et on mets dehors qui peut mettre tout cela en danger. On peu peut être parler de l’instinct de survie d’un système qui est en train de mourir. Il y a un joli expression en Néerlandais qui exprime bien que nous sommes pas très objective dans notre façon de fonctionner:
Diens brood men eet, diens woord men spreekt!
« Si tu manges de son pain, tu parleras de ses mots »
Oui!
Ou
Le monde universitaire, la politique, dans « le privé » etc. on savent instinctivement ce qui nous nourrissons en conséquence on va le défendre à bec et ongle si quelqu’un « met en danger ».
Ce mécanique psychologique est pour le plus part inconscient!!! Et explique pour un grand parti notre absence de courage de voir un peu dans une perspective de l’intérêt général.
Finalement la VUB , c’est peut être l’université comme l’aime Valérie Pécresse , et on tient la réponse à la récente émission de France Inter d’Agora : Oui , la politique idéologique prime sur l’économie politique , et il faut sortir de l’université pour faire vivre l’économie et son étymologie .
La vérité a un prix et des fins de mois difficiles .
Pourvu qu’elle garde une fenêtre .
C’est, comme une rengaine…
En ce moment où la colère et la tristesse nous inondent parce qu’un homme intelligent, cultivé aux multiples facettes de notre humanité, soucieux de les partager et de les laisser entrevoir à nos petits cerveaux est viré, reçoit son C4, je ne peux m’empêcher de penser aux centaines de milliers de travailleurs qui, eux aussi, sont jetés dehors comme des malpropres par des « chevaliers d’industries » et des actionnaires ventripotents qui, répondant aux exigences du système et de leur cupidité sans limite, automatisent, restructurent, délocalisent et « mondialisent ». Tous ces travailleurs, pour beaucoup plus jeunes que notre malheur héros du jour, voient d’un coup leur avenir s’assombrir, leurs projets existentiels s’évanouir. Paul Jorion et ces laissés-pour-compte étaient dans le même bateau, chacun assumant sa tâche. Mais ils sont tous jetés à la mer, les uns parce qu’ils ne ramaient pas assez vite et le premier parce qu’il proposait de dévier la route du rafiot.
J’ai fait une Ecole Supérieure de Commerce en France, oui une « Grande Ecole », où j’ai eu, en tout et pour tout, parmi un large corps professoral de bonne qualité dans l’ensemble, deux professeurs vraiment exceptionnels en trois années d’études.
En reconnaissance envers ces deux professeurs, j’ai, à mon tour, enseigné, en tant que vacataire venant du monde professionnel, dans une Ecole Supérieure de Commerce française où j’ai essayé d’apporter, également, quelque chose de différent à mes étudiants.
Quelque chose de différent, c’est, notamment, une tentative de pensée originale et un peu libre. C’est aussi une aide apportée aux étudiants pour qu’ils soient en mesure, en toute autonomie, de se construire leur propre représentation du monde et, grâce à celle-ci, de choisir, de façon plus pertinente, comment ils souhaitent apporter leur propre contribution à notre société.
J’aurais rêvé d’avoir un professeur tel que vous, Paul, lorsque j’étais étudiant. Non pas que je sois toujours d’accord avec vous, mais nom d’un recteur d’université, pour la pensée originale, vous « assurez » sans aucun doute possible.
Peu de professeurs universitaires, à mon humble avis, pourraient, autant que vous, aider de jeunes esprits à aiguiser leur esprit critique.
En conséquence, cette décision de la VUB m’attriste et me semble très injuste.
De mon point de vue, essayer de faire taire une voix originale comme la vôtre relève de la même logique crétine que de supprimer des écosystèmes entiers pour produire une huile de palme issue d’une seule et unique génétique.
Vive la diversité! 🙂
J’espère que vous retrouverez rapidement un poste universitaire équivalent.
Ne rêvez plus, vous l’avez…
Philippe,
J’ai écrit:
Aujourd’hui, Je ne suis plus étudiant et, avec l’âge, je deviens, malheureusement, de moins en moins enclin à rêver…
Pour autant, Paul est, c’est vrai, souvent, un professeur, au quotidien, dans la mesure où il permet de découvrir et d’approfondir de nouvelles idées.
Mais, c’est également plus que cela, c’est un homme que j’apprécie dans ses forces et ses faiblesses et dans sa capacité à se battre au quotidien pour ses idées.
C’est pour cela que j’essaie, dans la limite de mes moyens, de le soutenir dans ce moment difficile.
Mince, on devrait pouvoir apprendre l’économie sans avoir un anglais parfait, sinon rien ne sert de présenter des analyses hétérodoxes si le milieu anglo-saxon est le seul audible. Vous avez lu Shakespeare dans sa langue et enseigné a Cambridge, pas de doute les motivations de votre licenciement sont ailleurs! Ce sont des sales méthodes, difficile de rester insensible devant ce manque de considération. Vous dites quelque chose de sensé et ça ne passe pas dans ce milieu. Bon courage
Bonjour Paul,
Bonjour à tous les lecteurs,
Il m’est venu une idée, une possibilité de contre-attaque : l’atteinte par diffamation.
Tout dépend des termes exacts du courrier reçu. Ce courrier contient vraisemblablement des propos dont l’inexactitude devrait être aisée à prouver, et qui ont trait à de la diffamation (ayant éventuellement entraîné directement un préjudice).
Si nous laissons de côté l’aspect pécuniaire qui, comme il l’a été dit plus haut, pourrait être compensé par le mécénat citoyen (par exemple), il n’en reste pas moins ces propos diffamatoires ont été exprimés par quelqu’un qui porte un nom et porte aussi la responsabilité de tels propos : soit c’est le signataire de la lettre, soit c’est un Comité dont le susdit signataire ne fait que transmettre la décision. Mais un Comité n’est pas une entité abstraite, c’est un groupe de personnes qui portent chacune un nom, ont vraisemblablement signé un compte-rendu de séance ou un rapport, et peuvent nommément endosser la responsabilité de ces propos diffamatoires…
Je propose que les férus de sciences juridiques qui doivent se trouver parmi les Amis de Paul Jorion examinent cette possibilité. Pas tant afin d’obtenir un dédommagement (tournons « zennement » cette page appartenant au passé), mais afin que ceux qui acceptent de signer des propos diffamatoires aient à assumer les conséquences de leur choix.
Dans ce contexte, il ne s’agirait plus d’un « banal » combat d’un prof d’univ contre son employeur, mais du combat de la vérité contre le mensonge, sur la place publique.
L’idéal serait de compter dans nos rangs des juristes issus de la VUB…
Malheureusement, en droit, la diffamation implique la publicité des allégations. Ce qui n’a pas (encore) été le cas ici. Mais on ne sait jamais 😉
Cette histoire me laisse totalement perplexe. Étonnant que vous ayez tenu si longtemps (c’était déjà étonnant que vous soyez embauché en fait). Cela dit, si votre enseignement est si gênant, pourquoi vous virer maintenant? Y-aurait-il un lien avec votre participation à une commission gouvernementale?
Et surtout qu’est-ce que c’est que ce motif de licenciement parfaitement absurde? Qui peut croire ou vouloir faire croire qu’une personne ayant passé près d’un quart de siècle dans des pays anglophones ne pratique pas un anglais d’un niveau « suffisant »?
Bon courage à vous, Paul.
Ça semble un mot d’ordre de la VUB et vous me semblez dans les clous.
J’ignore quel type de contrat vous lie à la VUB mais puisque les motifs du licenciement ont le profil de l’histoire des chaudrons que rapporte Freud, si vous avez le droit de vous faire assister, prenez un ou une sténotypiste si le magnétophone est interdit (comme en France). Vous savez vous défendre, que vos interlocuteurs sachent que la honte déjà pas épargnée, sera pire à sortir le textuel du huis clos que ce type de procédure instaure pour le faire savoir grâce à votre visibilité publique acquise.
L’avantage d’être coté désir et vérité, c’est que ça porte, au point même que ça insupporte ceux qui n’y sont pas.
Désolé de ce qui vous arrive M. Jorion.
Mon petit diable complotiste me susurre à l’oreille que ce qui vous arrive peut avoir un effet domino dans le sens où il va vous (nous à travers vous) devenir difficile de continuer à propager vos idées. Je pense aux conférences, interviews radiophoniques ou télévisuels, débats divers, articles, etc… qui risquent de se raréfier après votre limogeage. Quels médias médiatiques inviteront encore quelqu’un qui s’est fait licencier pour insuffisance professionnelle ?
Mon petit diable complotiste irait même jusqu’à susurrer que vous auriez été invité dans cette université que pour mieux en être viré. Mais bon c’est un diable. Autant de machiavélisme est-il encore humain ?
Je suis allé voir sur 7/7 si on parlait de vous, mais y’a rien; et se rapportant au 11 septembre, je n’ai trouvé que ça :
http://www.7sur7.be/7s7/fr/10098/Al-Qaida/article/detail/2452653/2015/09/11/11-septembre-2001-un-complot-pour-2-351-architectes-et-ingenieurs.dhtml
Diable ! Vraiment un jour funeste.
Vous avez une opinion très négative du genre humain. Comment la distinguer hélas de la clairvoyance ?
Bien à vous.
Un message hors sujet mais pas peut-etre pas tant que cela si on estime que l’objectif de tout ce travail est de changer la donne!
Je vous avais deja vu parler de la double ou triple negation. Mais juste dans le cas d’une double negation et cette phrase p139 de « Comment tout peut s’effondrer »:
« Elles ne peuvent plus ne pas avoir lieu »
Peut-t-on dire a la place « Elles auront lieu »?
Du point de vue plutot formel la reponse est oui. Mais c’est negliger un detail, le fait que par cette facon de s’exprimer nous sommes invites a commencer par rechercher si les choses en question (ici « elles ») auront lieu. Ainsi, il ne s’agit pas simplement du resultat mais de la facon dans l’esprit (une sorte de chemin) de produire une assertion.
La premiere phrase « Elles ne peuvent plus ne pas avoir lieu » ressemble peut-etre alors plus a « Il semble qu’elles auront lieu ».
Bref, c’est peut-etre un autre chemin pour essayer d’entrevoir une autre forme de logique qui commence a contenir la maniere par laquelle elle s’exerce (sans pour autant quantifier?).
A voir
Pour mieux comprendre :
– quelle est la durée du préavis ?
– est-ce que cela signifie que vous ne ferez pas la rentrée universitaire ?
– est-il courant de licencier un professeur d’université en septembre, ce qui ne lui laisse pas la possibilité j’imagine de retrouver un poste pour l’année qui commence ?
– il me semble que la chaire avait été créée pour vous et que vous aviez proposé son intitulé « Stewardship of Finance » . Est-ce qu’elle est maintenue ? avec un autre titre ? avec quel nouveau professeur (parfaitement anglophone !) ?
1) il ne peut pas aller au-delà de la rentrée le 22 septembre je suppose
2) je ne sais pas
3) je ne pense pas
4) je ne sais rien
De la à penser qu’on vous a confié cette chère (dans un moment ou il était de bon ton de se montrer ouvert au réformisme ) pour pouvoir vous « désamorcer » le temps venu…. Aux échecs cela aurait été une fourchette : acceptez le discrédit et la mise en cause de vos compétences sans broncher ou protester et vous retrouver emballé dans le sac des conspirationnistes ; la tour ou la reine? ça fait froid dans le dos. Cependant souvenez vous qu’un petit pion peut remplacer une reine s’il parvient à avancer jusqu’au bout de son chemin alors courage et ne lâchez rien!
Dans trente minutes j’en fais une brève chez ce bon QUATREMER en lui demandant explicitement de « REPERCUTER français , voire européen » , faut pas se gêner!! ……..Malheureusement le sujet vivant concerne Juncker et les réfugiés….ce qui lui laisse porte ouverte pour « oublier » mon inopportun post…. Nous verrons…. °(^!^)°
Vous n’avez pas bien regardé sur 7/7 : l’annonce est en première page. Elle renvoie ici.
Cher Paul JORION ,
En réponse à Hassen Isman (11/09 à 23:52) VOUS répondez :
…………. » » »
1) il ne peut pas aller au-delà de la rentrée le 22 septembre je suppose
2) je ne sais pas
3) je ne pense pas
4) je ne sais rien
………….. » » «
Si vos réponses correspondent bien à la réalité [[[ CE QUI EST , pardonnez-moi , ABSOLUMENT INADMISSIBLE ( de votre part , s’entend..!! ) ]]] je me permets de vous conseiller AVEC FORCE , dans l’urgence et dans l’ordre… :
1) DE VOUS TAIRE DANS TOUTES LES LANGUES & SURTOUT DE NE PLUS NOUS REPONDRE QUELQUE SOIENT LES QUESTIONS « gentiment , affectueusement » POSEES…………..!!
2) N’AVOIR AUCUN CONTACT ( MAIL-TELEPHONIQUE…. + se rappeler l’existence des services postaux classiques) AVEC DES CORRESPONDANTS SOUS-PSEUDONYME ( sauf 100% de confiance à votre estime..!??) et en particulier AVEC AUCUN DES VOS EX-« ETUDIANTS » ( même le plus sympa..! )
3) PRENDRE CONSEIL ( pas moi..) et PAS AU HASARD du bottin téléphonique.
Avec tout mon respect mêlé de sympathie.
On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis – Michel Audiard
Plaidez le licenciement abusif. Ne lâchez rien.
Source wikipedia: Université libre de Bruxelles…université « libre » qui combattrait « l’intolérance et les préjugés » en répandant la philosophie des Lumières…
Si l’université ne respecte plus sa raison d’être, que lui reste-t-il ?
Nous avons dépassé 1984, la novlangue est passée par là. Et si l’université combattait les « électrons libres », les « esprits vagabonds » pour les remettre dans le rang, le droit chemin en répandant le dogme, la religion capitaliste ?
Toute Eglise défend ses idées, Galilée a failli passer sur le bûcher pour avoir expliquer que la terre tournait autour du soleil. Bon, il a quant même fini en prison.
Bonsoir Paul,
Bien sûr, vous pourrez probablement introduire des recours légaux et vous pourrez aussi compter sur l’indignation de personnalité connues qui vous apprécient, sans oublier que vous avez déjà le soutien des gens qui vous lisent ou vous écoutent.
Mais j’espère aussi que vous pourrez compter aussi sur ceux à qui votre enseignement s’adressait d’abord, vos étudiants, à moins qu’ils ne soient vraiment très mécontents (ou qu’ils n’ont rien compris à cause de votre mauvais anglais), comme le prétend la VUB ? 🙂
En tout cas, je suis de tout de cœur avec vous, mais je n’ai pas le moindre doute sur votre faculté de rebondir.
Luc Baudoux
Mince alors, la main invisible vient encore de frapper…
La VUB et la troïka: même combat?
Gardez le cap, cher Paul.
Ce tour de cochon que l’on vous a joué est vraiment stupéfiant et navrant. L’invraisemblance de leurs motifs est le signe de leur puissance mais la brutalité de leurs méthodes doit aussi être le reflet de leur peur.
C’est grâce à vous que j’ai commencé à approfondir mes connaissances en économie en 2007. Et si je ne vous suis pas sur la création monétaire ex nihilo, vos analyses et vos propositions sur le système économique méritent absolument d’être discutées. Vous avez aussi le talent rare d’avoir fédéré une communauté d’amateurs éclairés de l’économie politique et de faire vivre un blog qui traite aussi très sérieusement d’autres crises de notre temps.
Puissiez-vous retrouver rapidement la sérénité dans vos revenus. Peut-être que tout cela n’est qu’un des signes que c’est « la fin du commencement ».
Bonsoir Paul ,
perdre un boulot est une chose , cependant pour les motifs invoqués , c’est pas très gentleman . Il est probable que la diffusion de la perception que vous avez de la réalité dérange , on pourrait voir cela comme une action pour ralentir un processus de compréhension qui va à l’encontre de la pensée unique qui anime cette époque assez misérable . Vous ètes vous aussi un élèctron libre et je vous souhaite bon courage .
Paul, cela doit vous rappeller la phrase de Yanis Varoufakis :
« Je porterai la haine des créanciers avec fierté »
Ah les soit disant plaintes ! J’ai eu droit exactement au même argument, pour justifier mon éviction, après d’autres arguments farfelus. Que faire contre de tels mensonges ? A part dire « ce n’est pas vrai ». Car j’imagine que votre statut est précaire et ne vaut pas un recours á la justice. Dans mon propre cas, ils n’avaient même pas besoin de mentir, ils pouvaient se passer de mes services sans justification aucune. Ils ont cherché l’humiliation. Dans votre cas, au moins vous savez pourquoi on vous vire. Mais savez vous réellement tout ? Et qui ? Dans ces moments là il faut être fort… Au moins vous avez la chance d’être bien entouré et soutenu par vos lecteurs. Longue vie à votre blog !
Deux futurs jobs possibles pour faire s’écrouler Jericho:
1) Dans la gueule du loup (du loup du Lu, ex-chez Juju):
http://wwwfr.uni.lu/recherche/fdef/research_unit_in_law/research_areas/philosophy_of_law : »
The orientation of legal philosophical and legal theoretical research pursued at the University of [no spoiler] is definitively inter-disciplinary.
Our research is:
on the one hand guided by a number of key continental European philosophical and social theoretical traditions among which phenomenology, critical theory, hermeneutics, discourse-analysis and social anthropology are prominent beacons.
and also fundamentally driven, on the other hand, by several of the major modes of political and legal theoretical questioning that became manifest in the course of the twentieth century and remain prominent today.
2) Dans l’ombre du shadow cabinet, , en appui à Jeremy Corbyn, qui doit apprécier des conseillers pas trop gourmands (z’avez pas encore un passeport british ?) et capables de refaire leur Keynes : http://www.labour.org.uk/pages/how-we-work.
Je suis un peu monomaniaque mais je cite à nouveau Kipling, le seul texte que je connais de lui, pour son fils, mort à la guerre de 14-18 :
(…)Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;(…)
(…)Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois les Dieux la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme mon fils !
Je soutiens votre démarche. Je lirais votre dernier livre prochainement, après mon anniversaire.
Rudyard Kipling est un très grand auteur. On a voulu en faire le chantre du colonialisme parce qu’il était amoureux des Indes, mais il était surtout un amoureux du genre humain, sans ignorer pour autant sa cruauté. Il faut lire les deux Livre de la Jungle à ses enfants, pas dans la version bisounours des studios Walt Disney mais dans le texte brutal de Kipling lui-même (la traduction de Louis Fabulet et Robert d’Humières est admirable).
SI… TU SERAS UN HOMME, MON FILS
Traduction André Maurois (1918)
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.
LE POÈME ORIGINAL EN ANGLAIS
If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you.
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting.
Or being lied about, don’t deal in lies,
Or being hated, don’t give way to hating,
And yet don’t look too good, nor talk too wise:
If you can dream –and not make dreams your master
If you can think –and not make thoughts your aim
If you can meet Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you’ve spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools.
Or watch the things you gave your life to broken,
And stoop and build’em up with worn-out tools:
If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: “Hold on!”
If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings –nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute,
With sixty seconds’ worth of distance run.
Yours is the Earth and everything that’s in it,
And –which is more– you’ll be a Man, my son!
A l’attention de La Baleine , on relèvera que si Kipling parle de fils et d’homme , c’est en souvenir de son fils mort à la guerre ;
Mais une fille , pour tous les motifs évoqués , peut aussi naître à l’espèce humaine . J’avais d’ailleurs dédié à mon fils puis à ma fille née postérieurement , une transcription selon mon goût du poème de Kipling , en l’adaptant à la fonction publique ,au fonctionnaire , au bien public qui fait mauvais ménage avec la finance .
Je crois l’avoir réécrite dans un vieux billet de PSDJ , que je ne sais plus retrouver , mais de mémoire ça se termine par :
» Et si tu es déçu , n’en veux pas à ton père,
Qui en fut un longtemps modeste (?) mais sincère,
Pour que tu sois un homme,
Simplement ,
Infiniment . »
La VUB ne m’a pas encore écrit que mon fils et ma fille étaient déçus, et je crois bien qu’avec des parcours très différents , ils sont homme et femme comme cela méritera d’être transmis à leurs enfants.
Infiniment .
Ainsi, une fois de plus, est mis en exergue la mise au pas généralisée des opinions.
Universités financées par le privé = voix du privé
Médias de propriétaires = voix du propriétaire
Le monde diplomatique à publié plusieurs articles sur la distribution des subventions à la presse. L’heterodoxie est mal soutenue….
La privatisation galopante et l’effacement de la puissance publique nous conduisent à la dictature.
La surveillance est et sera assurée via les réseaux numériques.
Les dissidents se verront retirer leurs accès aux services numériques (banques, transport…)
Enfin, de nombreux auteurs visionnaires ont décrit ce monde qui vient.
Il n’y a pas qu’en Belgique que les autorités refusent le débat. En France aussi et c’est presque passé inaperçu. Voilà le cri d’alarme des universitaires français:
A quoi servent les économistes s’ils disent tous la même chose?
Manifeste pour une économie pluraliste
voir: http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-A_quoi_servent_les_%C3%A9conomistes_s_ils_disent_tous_la_m%C3%AAme_chose_-9791020902733-1-1-0-1.html
Déjà John Kenneth Galbraith (économiste américano-canadien et conseiller notamment de Roosevelt et de Kennedy et qui est inconnu aujourd’hui des jeunes économistes) fustigeait les universités américaines pour leur enseignement tronqué de l’économie ainsi que l’Australien Steve Keen et je parle pas du regretté Bernard Maris..
Mais évidemment le « crime » majeur c’est d’avoir dit que les politiques n’ont plus le pouvoir (ce qui est totalement vrai).
» Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire » George Orwell.
Courage et faisons passer le message
Un cri d’alarme, c’est bien…
Mais c’est quoi la suite ???
Le problème s’il ne nous disent pas tous la même chose c’est qu’il ne peuvent plus se prévaloir du titre de scientifiques… En science une démonstration réussie est absolue et met tout le monde d’accord sur l’hypothèse de départ.
il croyait peut être vous tenir, mais on ne change pas l’intégrité d’un homme avec une carotte ou un baton , c’est les ânes qu’il faut comprendre avant de vous comprendre.
L’économie n’est qu’un détail ,un moyen .L’homme vieillit ,tout simplement et il ne peut l’accepter .Les parents organisent naturellement la dépendance économique et affective dans le but d’être aimé .Ce n’est pas naturel de perpétuer la bêtise et pourtant nous en avons les moyens et c’est ce que l’on fait.Au bout d’un moment il faut cesser de croire que c’est une stratégie en mode inconscient .Les conséquences de la culpabilité élevées a leurs extrême limite par des handicapés mentaux.
La guerre,c’est tout ce que les vieux ont trouvé pour ,non se débarrasser des récalcitrants ,mais se débarrasser de leurs propre enfants en période de vache maigre .Pour comprendre cela inutile de relire Keynes,Marx et consoeurs ,l’explication est juste dans « le petit poucet » : l’infanticide .
» Quel est le degré de travestissement nécessaire dans ce que nous révélons aux enfants de ce que font les adultes ? »
Il y avait une solution et c’était la psychanalyse .Il ne s’agissait pas de soigner les enfants mais d’empêcher les parents de perpétuer la folie.
Vous avez raison, mais quelle solution pratique proposeriez vous pour nous sortir de là ?
Car je vois mal comment on pourrait envoyer les friqués (ceux qui, de fait, ont tous les pouvoirs), se faire psychanalyser…
Sans compter que ensuite, il faudra bien mettre sur pied un Autre système économique.
La solution était dans la méthode d’Alexander S .Neill .
Elle à été occulté pour des raisons évidente . les petits n’ont pas a discuté de ce que font les grands ,les plus réticent peuvent être acheté en leur procurant des objets .Maintenant il est impossible ne serrais-ce que remettre en cause la culpabilité des parents tant les enfants leurs sont soumis a tout les niveaux.c’était encore possible en 68 qui était en fait un conflit de génération (bon courage pour faire admettre ça à un soixante-huitard ) qui a été endormis en achetant les parents (augmentation de salaire..semaine de congés payés) sans le moins du monde remettre en question le dressage des enfants .C’est la raison de l’immobilisme contemporain.Tout est fait pour convaincre du bien fondé de l’exploitation de la génération future (croissance).l’enfant n’est là que pour être consommé .Un animal de compagnie qui devient source de revenus ,immobilier,crédit,mis en esclavage et mis a l’écart des solutions alternative pour ne pas dépasser les « pères » .Il y a blocage . »dégénération ».Le jeunes n’est pris au sérieux seulement à partir du moment ou il devient vieux (majorité professionnelle,le métier qui rentre …) et qu’il est apte a perpétuer la bêtise .Une fois qu’il a assimiler « l’expérience » qui consiste a faire n’importe quoi en fermant sa gueule .
Oui, nous sommes d’accord, mais vous le dites vous même :
Ces raisons évidentes sont qu’il faut préserver le Système, en éduquant, les générations de sorte à…,
Les bases de cet élevage sont:
– Récompenser l’esprit de soumission à l’autorité. (les 1er de la classe…),
– Glorifier les Puissants, (l’Histoire du pays)
– En faire des machines à calculer, ou à rabâcher, dénuées de réflexion si ce n’est purement logique élémentaire (le reste)
Ceux qui ont le Pouvoir de faire ça, tirent ce pouvoir de leur immense pouvoir économique.
Précisément de la Propriété privée des Ressources essentielles, sans lesquelles on ne peut rien produire, sinon de la misère.
Le Système économique et financier (capitalisme des rentiers), est fait pour concentrer toujours plus ces ressources entre leurs mains.
A défaut de pouvoir enseigner ça dans les écoles, il faut l’enseigner ailleurs.
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Le Système est parfaitement construit: L’éducation nationale endoctrine les esprits de sorte à ce que jamais il ne leur vienne à l’idée qu’ils sont prisonniers du Système, alors qu’ils sont dedans!
Les Grandes Écoles sont remarquables d’efficacité sur ce plan, d’autant que c’est là que « l’élite » se reproduit.
Ce Système est une secte (merci adoque de l’avoir précisé)
Bonjour M. Jorion et vous tous et toutes.
Faut-il que vos et nos « ennemis », M. Jorion, « ennemis de l’intérieur autant que de l’extérieur », vous confisquent autant un titre, dont on peut mesurer la nature réelle de sa « valeur », ainsi que celle de la férocité de la « concurrence » se le disputant, titre des plus honorifiques, qu’ils vous dénient le « droit » et le pouvoir de transmettre des savoirs, pour vous enlever tous « crédits »…?
Espèrent-ils, avec des arguments de licenciement si peu crédible que c’en est risible, peut être… « discréditer » la justesse et lucidité de vos thèses, celles non d’une science aussi « unique » qu’une pensée mathématique, mais plurielle, pluraliste, pluridisciplinaire, et les longues années de vos travaux, plus que partagées par un réseau dans la société civile, et plus, prenant de l’ampleur, et à ce point contagieuses, que ces « ennemis » en arrivent à en commettre de graves fautes, « erreurs », à en montrer toutes leurs faiblesses …?
Faut-il qu’ils soient à ce point stupide, effrayés, coincés, acculés, pour croire qu’il suffise de se mette en plus d’une paille dans notre œil, une poutre dans les leurs, pour empêcher la propagation d’un virus qui leur sera mortel…? Je suis de tout cœur à vos cotés, celui de M. Supiot, et tous-tes vos amis-es, et compte le rester quoi que le sens du vent nauséabond veuille faire influencer son contraire. Bien à vous.
En France pas besoin de virer les Jorion, car il y a tellement de filtres dont le but est d’empêcher tout fauteur de troubles d’arriver à un perchoir que le système marche avec une parfait efficacité depuis 10-20 ans. On les appelles concours du CRNS (2-3 postes pour 1000+ candidats en sc. humaines), et surtout, les grandes écoles. Et bien sûr les concours du capes et de l’agreg, dont le niveau tellement supérieur aux programmes à enseigner permet non seulement un tri, mais un pré-tri.
Ah cet art merveilleux de la dissertation que le mode entier nous envie. Pouvoir sonder les zones sombres du cerveau d’un postulant, un vrai rêve orwellien.
Robot politique.
Tu l’ouvres à tort et à travers, tu te mêles de tout de travers. Tu n’y comprends rien, c’est flagrant et tellement manifeste que c’en est une insulte à l’entendement et à l’intelligence de tous et de chacun à qui tu sembles t’adresser.
Tu nous fatigues sérieusement. Ton discours est écrit par un autre et s’adresse à d’autres. Est-ce vraiment à nous que tu débites un tel verbiage ? Personne aujourd’hui d’un tant soit peu sensé ne parle plus comme ça. Il faut avoir été dressé à ça pour nous sortir des trucs pareils. Décidément, tu parles à quelqu’un d’autre. Plus personne ici ne s’y retrouve, dans tes formules. Elles n’ont de réalité que dans ta tête.
Tout y est rétréci et compressé dans une fiction à ta convenance, et poussé de force dans le cadre étriqué d’un modèle unique.
Est-ce seulement la paresse psychique, le manque de courage moral, qui t’obligent à persister dans cette triste étroitesse doctrinale, et à t’obstiner dans la pauvre idée que tu t’en fais, de tout ce qui vit et qui existe ?
Bon courage et bon ouvrage, Monsieur Jorion !