Billet invité.
Quel plaisir d’écouter la radio en travaillant son jardin ! Quelle serait belle, la vie, s’il était encore possible de s’abandonner en toute insouciance aux belles et bonnes choses ! Mais, comme le demandait déjà Brecht « à ceux qui viendront après nous » : Que sont donc ces temps, où Parler des arbres est presque un crime Puisque c’est faire silence sur tant de forfaits !
Ecouter la radio, donc. Et avoir les oreilles qui tintent…
Ainsi, ce matin, une journaliste rapporte, après d’autres, les propos du Ministre belge des Finances, M. Van Overtveldt (NVA), au sujet de l’accord européen qui met la Grèce à genoux (ou à plat ventre) : « La proposition qui a été transmise par l’Eurogroupe aux chefs d’Etat et de gouvernement était unanime. (Celui qui soupçonne) une fracture entre le camp des faucons et celui des plus ‘softs’ est à côté de la plaque. »
Et je me demande tout à coup : est-ce que tout va bien entre les partenaireseuropéens de la même manière que tout va bien entre la NVA et ses autres partenaires du gouvernement de la région flamande de Belgique… qui semblent aujourd’hui plus que jamais « ne pas avoir de vision communautaire commune » ?
Parce que si la gouvernance européenne et la gouvernance flamande sont dans le même état, cela suggère quelque chose d’intéressant…
Cela suggère que des partenaires qui s’entendent apparemment comme un seul homme quand il s’agit de s’en prendre à un bouc-émissaire (en Belgique, la Wallonie ; en Europe, la Grèce) échouent à s’entendre quand ce bouc-émissaire est massacré ou poussé vers la sortie… Et que l’acharnement sur un tiers n’est fondateur d’aucune relation d’avenir, d’aucune « vision communautaire commune ».
Aie confiance, qu’ils disaient…
(suite) (« À tout seigneur tout honneur ») PJ : « il n’est pas exclu du tout que je me retrouve dans la…