Le quotidien financier belge L’Écho me demande ce que j’en pense. Vous verrez cela tout à l’heure sur son site-toile.
En gros : deux positions inconciliables sur l’économie et sur la vie en société en général. D’un côté, un gouvernement élu sur des positions claires dans une perspective de générosité, de l’autre une Troïka promouvant l’ultralibéralisme « malheur aux vaincus » et dont les trois éléments constitutifs n’ont pas cessé de se chamailler toujours davantage depuis le début de la « crise grecque » en février 2010, quand ce n’est pas au sein même de l’une de ces composantes : Olivier Blanchard, économiste en chef du FMI, déclarant erronée la politique d’austérité prônée par son institution, Mme Merkel et son ministre des Finances ayant des vues divergentes sur la nécessité de la présence de la Grèce au sein de la zone euro, etc.
Le gouvernement grec qui se voit opposer des conditions jugées par lui inacceptables, se tourne vers sa population et lui demande de trancher par référendum en faveur de l’une ou l’autre position : la sienne ou celle dr la Troïka.
Rien là que de la vie de tous les jours, si tout cela ne se déroulait dans un contexte explosif en raison des vétos opposés au cours des années récentes par les milieux financiers aux réformes visant à rendre la finance plus robuste.
Sur cette poudrière, la Troïka joue (et chacune de ses composantes selon son intérêt égoïste bien compris), avec des allumettes.
Bonne chance à tous !
1) On peut utiliser des bombes nucléaires pour stériliser l’entrée d’abris souterrains (au sens galeries bien bouchées, comme au sens…