Billet invité.
« Le peuple doit décider hors de tout chantage » a déclaré Alexis Tsipras à la télévision grecque en annonçant la tenue d’un référendum le dimanche 5 juillet prochain.
Le referendum aura pour objet l’acceptation ou le refus de la dernière proposition des créanciers, le premier ministre s’engageant à respecter son résultat. « La Grèce, qui a vu naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie retentissant » a déclaré le premier ministre, qui a précisé que Syriza appellera à voter « non ». Les partis d’opposition ont appelé à sa démission.
Pression pour pression, c’est devant la perspective de cette consultation imprévue que les créanciers de la Grèce vont se trouver placés lors de la réunion de l’Eurogroupe d’aujourd’hui. Ils peuvent décider de l’escalade en refusant de prolonger le plan existant jusqu’à la tenue du referendum, rendant caduque la question qu’il est prévu de poser. Mais ils sont placés devant un choix : bafouer l’expression de la volonté populaire ou reprendre la négociation.
« Biden vient de soulever un peu la planche de son côté. » « L’élargir hors de l’Ukraine. Zelensky s’y est employé » Ah…