Billet invité.
Aucun accord n’est en vue ce soir à Bruxelles. Le gouvernement grec a rejeté les contre-propositions de ses créanciers à celles qu’il avait présenté lundi dernier. Comme cela se présentait dès hier, le FMI bloque le rapprochement qui s’était engagé. Ayant enregistré qu’il n’était pas question d’envisager dès maintenant un allégement de la dette grecque, celui-ci a adopté comme il l’avait annoncé une position qui privilégie les coupes budgétaires, notamment sur les retraites et la TVA, et repousse la taxation des entreprises qui était proposée par Athènes, au nom d’une relance de l’économie de façade.
En imposant des excédents budgétaires élevés au regard de la situation de l’économie grecque, et en se refusant à tout allégement de la dette, le camp des créanciers a trouvé son unité en verrouillant la négociation sous l’impulsion du FMI. Selon une étude de la Deutsche Bank, une baisse allant jusqu’à 3 points du PIB grec résulterait de mesures permettant de dégager les excédents requis, démontant l’argumentation du FMI.
Seule note discordante, Michel Sapin a abordé avant le marathon du jour la question de la dette, revendiquant qu’elle ne soit pas « taboue » et abordée. Mais ces prudences de Sioux ne peuvent prétendre peser dans des négociations qui sont désormais au couteau. Il est d’ores et déjà question de caser avant le week-end un nouveau sommet au niveau Eurozone.
« Biden vient de soulever un peu la planche de son côté. » « L’élargir hors de l’Ukraine. Zelensky s’y est employé » Ah…