LA GRÈCE A BESOIN DE VOTRE SOUTIEN !

12 juin 2015 0h09

Ouvert aux commentaires.

Les prêtres d’une religion féroce sont dans la rue ! (Quelqu’un qui les a connus de très près me disait hier qu’ils sont pires que je ne les décris ! C’est dire !)

Nous sommes indignés du traitement auquel les Grecs sont soumis (sauf les armateurs parce qu’ils sont créateurs-d’emplois, n’est-ce pas ?), nous sommes l’opinion publique même si les organes de presse qui sont censés être nos porte-paroles ne nous parlent que de football (à combien s’élevaient les pots-de-vin pour la coupe du monde en 1882 ? Y avait-il aussi des copains des enfants dans l’avion ? Etc. Etc.), aussi faisons savoir ce que nous en pensons. Ici, sur Facebook, sur Twitter, partout où on peut écrire un commentaire, en ouvrant la fenêtre et en criant : « Je suis fou de rage et je sens que je vais casser quelque chose ! », etc. (Laissez libre cours à votre imagination ! Traduisez en patagon … Je compte sur vous !)

Europe

Grèce, Troïka

139 réponses à “LA GRÈCE A BESOIN DE VOTRE SOUTIEN !”

Pierre C

12 juin 2015 14h47

Je me suis littéralement enfui de Belgique. Le climat, au sens large, les Belges sauront, y étant devenu trop étouffant.

Face à la mer, à l’ Est, l’ Italie, puis la Grèce, à l’ Ouest l’ Espagne Pendant la WW2, ici, c’ était resté longtemps la zone libre.

La nonchalance des gens du Sud est surprenante quand on vient du Nord ; la pauvreté se voit aussi puisque les gens sont facilement dans la rue.

Mais ils sont affables et gentils et on se dit encore bonjour ou échange quelques mots. Hier assis à une terrasse, je vois passer quelqu’ un et me dis ; j’ ai déjà vu cette tête là quelque part ; l’ homme ressemblait à s’ y méprendre à Varoufakis.

Personne n’ a l’ air de s’ émouvoir trop de ce qui se passe à Paris ou Bruxelles ; les gens se débrouillent.

J’ espère ne jamais revenir dans mon pays. Il n’ a plus grand chose à voir avec ce qu’ il était autrefois ; un pays de gens débonnaires, même si rusés au fond et gentils. C’ est devenu un chantre du néo-libéralisme ; à fuir si on peut.

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Olivier

12 juin 2015 14h49

La problématique de la permanence ou non de la Grèce dans la zone euro sera résolue lorsque l’on aura répondu -dans l’ordre- aux 2 questions suivantes :

– La Grèce peut-elle se permettre de sortir de l’Euro? En ce sens, la déflagration et les conséquences immédiates d’une sortie de la monnaie unique (contrôle des changes, création d’une nouvelle monnaie, suivie d’une phase d’hyperinflation, hausse des taux d’intérêt etc.) et le risque lié au saut dans le vide inhérent sont-ils préférables au maintien dans la zone euro avec tous les sacrifices auxquels les autorités européennes ne veulent -semble-t-il à aucun prix- renoncer? L’opinion publique grecque, est-elle prête à réaliser ce saut dans le vide?

– L’Europe peut-elle se permettre de laisser sortir la Grèce de l’Euro? Puisque les autorités europénnes ne semblent mues que par des critères purement financiers, la déflagration économique -et en premier lieu des marchés financiers, et à l’échelle mondiale- causée par un Grexit -et ce même si on en fait porter la responsabilité à Siryza- est-elle préférable à une solution négociée, signifiant par là-même que les débiteurs ont voix au chapitre même lorsqu’ils sont dans l’impossibilité de rembourser les créanciers?

L’avenir nous dira très prochainement ce qu’il en est, mais il y a fort à parier que dans le cas d’une absence totale d’accord, et le clash se rapprochant, Oncle Sam ne tardera pas à se rappeler à notre bon souvenir et interviendra pour enjoindre les parties à plus de raison : personne n’est intéressé, en particulier dans les milieux financiers, à ce qu’une nouvelle crise surgisse comme un soubresaut de la crise des subprimes. Le plus tard sera le mieux, ainsi, nous pourrons faire croire à l’avènement d’un nouveau cycle, après une période de croissance et des prospérité soutenue!

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bulle

12 juin 2015 15h00

je me sens bien impuissante pour les aider mes frères et soeurs grecs.

je me souviens qu’en 2010 j’avais clôturé tous mes comptes à la socgen pour avoir lu quelque part qu’elle avait participé à l’effondrement de la Grèce…

une infime goutte d’eau, ma manière à moi de manifester ma colère et mon soutien au peuple grec

J’espère qu’ils vont s’en sortir la tête haute et qu’ils seront un exemple pour tous les pays qui vont suivre…

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Roberto

12 juin 2015 15h50

Chers MM Junker, Dijsselbloem, Draghi, Hollande.
Chers tous qui participez de cette barbarie libérale, et qui êtes si nombreux qu’il est impossible de tous vous citer.
Rassurez-vous, votre Grand Å’uvre ne durera pas mille ans, mais vos noms resteront dans nos manuels d’Histoire. Couverts d’opprobre et d’infamie, comme il se doit.
Alors bien que ce mot n’ait aucun sens pour vos oreilles et vos carrières, retenez-le, car lui restera dans l’Histoire : honneur à M. Tsipras et à son gouvernement !

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1. Jef
  
  12 juin 2015 19h09
  
  Je souhaite comme vous que ce non sens démocratique ne dure pas mille ans ni même jusqu’à la fin de l’année. Toutefois je pense que la pire insulte que puisse leur faire l’histoire est finalement qu’elle ne retienne rien d’eux. Imaginez dans 1 siècle les cours d’histoire: Barroso rien, Juncker rien, Draghi rien, Lagarde rien, Hollande rien, Merckel rien…
  
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  1. Roberto
    
    12 juin 2015 20h10
    
    C’est effectivement une solution tentante ! Maintenant, sachant comme le prouve l’histoire que la démocratie n’est jamais un combat gagné de manière définitive, effacer notre mémoire est-il le meilleur moyen d’instruire nos descendants des dangers qui les menaceront ? Prenons l’exemple de la loi sur le renseignement : si une telle loi liberticide n’a aucune chance d’être votée en Allemagne, c’est bien que le pays garde encore la mémoire de la Gestapo et de la Stasi.
    
    Répondre
Un naïf

12 juin 2015 16h01

Ils ne sont puissant que parce que nous sommes à genou !!

Cessons d’accorder la moindre importance à ce système et à ses représentants et débrouillons-nous sans eux !!

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1. Un naïf
  
  12 juin 2015 17h29
  
  D’ailleurs, la demande vient d’eux même !!
  
  “Ce n’est plus le moment de jouer ”, a lancé le président du Conseil européen.
  
  Répondre
  1. Jef
    
    12 juin 2015 22h47
    
    Considérant que l’économie est devenue un gigantesque casino ou tous les paris, même les plus abjectes, sont possibles, on peut alors penser que Juncker à commis un lapsus!
    
    Répondre
Bacqué Jean-Louis

12 juin 2015 16h19

Juste pour m’associer à vos initiatives et au combat que vous menez auprès de la Grèce et de la bataille conduite par le gouvernement Tsipras, dans le silence médiatique connivent.

Mais aussi GRAND MERCI pour les informations que nous trouvons sur votre Blog et que nous ne trouvons pas ailleurs, y compris dans la presse d’investigation.

Mon interprétation est que les « Créanciers » mènent une guerre de destruction contre la population grecque au profit de ce que j’appelle la « Spéculation financière et sa politique Néolibérale », qui trouvent des relais auprès des dirigeants de notre pays, et, si ils réussissent, nous en serons les prochaines cibles. [mais qui sont donc ces « Créanciers » qu’on n’ose nommer : la BCE ? le FMI?].

Un peu de clarté apporterait beaucoup de lumière…

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Charles A.

12 juin 2015 16h27

L’enjeu, c’est plus encore que la solidarité naturelle et indispensable avec un peuple que les créanciers vautours veulent piller.

C’est de défendre les intérêts du camp du travail face à l’hydre capitaliste, ici en France même. Explications par un dirigeant de Syriza: http://wp.me/p5oNrG-92p

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Ex-rebelle assagi

12 juin 2015 17h15

Le soutien, il se trouve là où nous… nichons. La Grèce est hyper endettée tout étant riche de son patrimoine (comme chaque pays européens). N’espérez pas une aide financière de la part de ceux qui ont souffert/épargné à la sueur de leur front durant les folles années de croissance dites « économiques » (économiser = épargner et non dépenser) car à part de l’argent mis de côté nous ne possédons rien qui puisse intéresser les créanciers qui ne sont d’ailleurs intéressés que par les biens/le CONCRET (l’argent/l’abstrait, ils peuvent créer à volonté sur un simple claquement de doigt). Puisque que l’argent ce n’est que du vent, la seule chose que l’on puisse faire pour vous aider c’est de vous laisser notre place sur le ring là où nous avons mené de nombreux combats pour SURVIVRE tout simplement et de mettre les voiles (et oui, l’argent met du vent dans les voiles) pour nous en aller vers des horizons plus cléments… Courage les amis et bonne chance !

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Stéphane-Samuel Pourtalès

12 juin 2015 18h59

#TroikaIsNotUs

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Jef

12 juin 2015 18h59

Moi aussi je veux apporter mon soutien au courageux peuple Grec et à son gouvernement qui tient bon face à cette hydre sortie tout droit de la mythologie. La Troïka est tel le Kraken dans le choc des Titans, ce monstre fantastique auquel doit être sacrifiée Andromede pour sauver la cité d’Argos…

Mais plus terre à terre, comme je souhaiterais que ce soutien soit porté par nos médias qui n’ont eu de cesse à nous montrer un peuple Grec coupable et son gouvernent inconscient devant plier face aux bienfaits de la cure d’austérité. Ils portent une lourde responsabilité dans ce qui est train de se passer en Grèce et plus largement en Europe en bloquant toute prise de parole, tout débat sur ce sujet.

Cela doit changer! Les Grecs, c’est nous.

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1. Béotienne
  
  12 juin 2015 21h24
  
  Oui, les Grecs c’est nous et nous avons déjà ici un avant-goût de mesures à la grecque:
  
  En Belgique, dans ma région, avec deux hôpitaux très proches, dont un universitaire, il n’y a plus de service d’urgence dentaire après 10 h le matin ( dans l’hôpital universitaire )et dans l’autre il n’y a rien. Et encore pour être soigné en urgence dentaire, il faut être présent à 7 H. du matin.
  
  Répondre
  1. vigneron
    
    13 juin 2015 7h34
    
    Dans la journée y’a les dentistes pour les urgences dentaires. Les hôpitaux ont autre chose à foutre.
    
    Répondre
CloClo

12 juin 2015 21h14

Je ne suis pas Grec !

Mais j’aime bien le Ouzo. Buvez donc !

Répondre
1. Garorock
  
  12 juin 2015 21h39
  
  Je suis de la planète Terre! *
  
  Et j’aime pas le cloclo. Ouzons donc!
  
  Ouzons joséphine Tzipras.
  
  * La plus bleue, c’est la terre
  
  la terre aux fleurs coupées
  
  la planète des fous…
  
  (Leny Ezcudero)
  Sans oublier Costa-Gavras
  
  Répondre
2. Anatole
  
  12 juin 2015 21h45
  
  si, tu es grec CloClo, mais tu ne le sais pas encore.
  
  pour le reste tu as raison, buvons le Ouzo (meme si on dit en verite l’ouzo)
  
  Répondre
3. Béotienne
  
  12 juin 2015 21h56
  
  Vous êtes peut être Ukrainien ?
  
  »
  
  Ukraine : une aide du FMI éloigne le risque de défaut
  Le Monde.fr | 12.03.2015 à 07h42 • Mis à jour le 12.03.2015 à 08h22 |
  
  En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/12/ukraine-une-aide-du-fmi-eloigne-le-risque-de-defaut_4591777_3234.html#qYufsIwEki1Xvxw8.99
  
  La perspective de voir l’Ukraine tomber en faillite s’éloigne. Mercredi 11 mars, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un programme d’aide d’un montant de 17,5 milliards de dollars (16,5 milliards d’euros), étalé sur une période de quatre ans.
  
  Une première tranche de 9 milliards d’euros sera versée au cours de l’année 2015. Cette somme viendra s’ajouter aux 4,2 milliards déjà versés par l’institution dans le cadre d’un plan d’aide, conclu en avril 2014.
  En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/12/ukraine-une-aide-du-fmi-eloigne-le-risque-de-defaut_4591777_3234.html#qYufsIwEki1Xvxw8.99
  … »
  La suite sur : http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/12/ukraine-une-aide-du-fmi-eloigne-le-risque-de-defaut_4591777_3234.html
  
  Répondre
CloClo

12 juin 2015 21h19

@ Bacqué Jean Louis : « Mais aussi GRAND MERCI pour les informations que nous trouvons sur votre Blog et que nous ne trouvons pas ailleurs, y compris dans la presse d’investigation. »

François Leclerc est un ancien du « Nouveau Détective », tous ses articles sur la Grèce sont très fouillés.

J’en reste là, à la prochaine.

PS : la version d’affichage de la nouvelle monture du blog est amha bien moins performante que l’ancienne, et pour les commentaires catastrophique. Vive le progrès et le changement !

Répondre
Peccoud Laurent

12 juin 2015 21h35

https://www.youtube.com/watch?v=NtHaSyQFxIY&list=PLOyisz8kmlTg6_it19cL-ceiV7ngrSXOV&index=42

Répondre
Anatole

12 juin 2015 21h37

Il n’ en reste pas moins que les illumines de Bruxelles ont beaucoup plus a perdre dans l’histoire que la Grece, dans le cas d’un Grexit. Tsipras ne peut l’ignorer. La question est de savoir s’il peut donner une forme veritablement credible a la menace de sortir de l’euro, alors que la majorite des Grecs sont contre. L’arme du referendum serait peut-etre suffisante.
face a un adversaire qui ne joue plus la peur passerait dans le camp des troikistes.

Répondre
Armelle

12 juin 2015 21h46

C’est simple, je pensais que la rigueur et la droiture n’existaient plus en politique. Je ne sais pas trop pourquoi je suis très fière qu’elles viennent de la Grèce !

Merci.

Répondre
Germanicus

12 juin 2015 22h05

Le problème c’est que « ils » (Merkel et compagnie, mais surtout elle) font tout pour sauver un système vermoulu et pourri, celui de l’euro. Merkel craint un échec personnel, cela multiplie ses initiatives pour maintenir la Grèce dans zone euro. Mais il ne fait pas de doute que la politique merkelienne a échoué, la réalité est plus forte que la théorie des technocrates, ceux qui fantasment encore d’une « Europe Unie »: l’euro en tant qu’identité nationale d’une Europe néolibérale où « le marché », croyance suprême, se met à la place des réligions.

J’espère que le gouvernement grec tiendra bon.

Répondre
Alessio Moretti

12 juin 2015 22h42

J’ai mis comme image personnelle (au lieu de ma bibine) sur mon FB ( = facebook) le slogan (écrit en blanc sur fond noir …):

Î•Î™ÎœÎ‘Î£Î¤Î• Î•Î›Î›Î—ÎÎ•Î£

Ça signifie « NOUS SOMMES DES GRECS »

Si vous êtes d’accord mettez ça (enregistrez à partir de mon FB, où c’est publique, ou fabriquez-le) ou quelque chose d’équivalent comme image personnelle dans votre FB et espérons la boule de neige.

J’ai quelques centaines d’ »amis » sur FB, aucun ne me semble rien y exprimer VISUELLEMENT de la sorte pour la Grèce (alors que plusieurs sont sensibles au problème, voire révoltés et engagés). J’interprète l’appel ici présent de Paul comme allant aussi dans ce sens: nous exprimer simplement mais clairement de manière VISIBLE

Répondre
1. CloClo
  
  13 juin 2015 0h42
  
  « espérons la boule de neige »
  
  En Juin ? Fol espoir non ?
  
  Répondre
Peccoud Laurent

13 juin 2015 1h37

https://www.youtube.com/watch?v=w-ONF7SqM10&list=PL495D224E1EA33C01&index=2

Répondre
Lainé

13 juin 2015 5h33

Il fallait que soit grecque la fenêtre bleue
Ouverte sur un espoir tangible et palpable

Il fallait que soit grecque la fenêtre bleue

Dès lors je ne me contente point de soutenir
Je suis avec et je marche de ce même pas
Un pas de révolté

Parce que insupportable se trouve ce monde
Aux abjectes visées de dominations dogmatiques
Laissant derrière lui champ de ruines et de misère

Insupportable le rouleau d’une économie
Tuant un à un tous les symboles
Brisant comme les derniers barbares
Toute preuve d’une humanité possible
Au nom du fric et de l’absence d’esprit

Je ne me contente pas de soutenir
Je marche avec

Je ne marche pas contre
Je marche du même pas
Celui qui demain au Parthénon
Fera entendre voix renouvelée
D’une démocratie à réinventer

N’en déplaise aux seigneurs de la banque
Leur dieu minuscule ne me fait pas rêver
Tandis que l’homme et la Grèce oui

Il fallait que soit grecque la fenêtre bleue
Ouverte sur un espoir tangible et palpable

Il fallait que soit grecque la fenêtre bleue

Je n’aurai jamais assez de mots
Pour qu’elle demeure ouverte

(Xavier Lainé)

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hespel

13 juin 2015 9h58

Quoi, un gouvernement soutenu par sa population ? Qui prend vraiment le contre-pied du dictat financier mondial sans pour autant verser dans le « vrai » populisme machiavélique des Poutines, Daesch et autres assassins ? Un vrai souffle démocratique qui comme Podemos pourrait briser nos chaînes qui sont bien plus lourdes qu’on l’imagine ? Une vrai alternative possible ?

Et vous voulez que je les soutienne ? Plutôt 138 fois qu’une (nombre de jours depuis leur accession aux responsabilités jusqu’à aujourd’hui) ! Et chaque jour une fois de plus.

Répondre
Gudule

13 juin 2015 14h14

Tous ces témoignages font chaud au coeur….

Fol espoir………?

hommage : https://www.youtube.com/watch?v=M3fpCztWWug

et

http://www.france24.com/fr/20150613-manuela-carmena-indignee-madrid-ahora-podemos-magistrate-franco-expulsion-ada-colau-barcelone

Ps : bien , bien, bien …. je ne savais pas que M Leclerc dont j’apprécie toujours autant les articles publierais sur l’espagne ce jour, super, merci à vous d’en parler. 🙂

Répondre
Hadrien

13 juin 2015 15h37

Au moment où j’écris : +- 73 commentaires. Pas tous lus, mais la plupart sur le même moule : les gentils (les Grecs) contre les méchants (les autres sauf 73 – au moins -, solidaires).
Il est clair que la finance a pris le pouvoir.
Mais pourquoi ?
Je crois l’explication assez simple : l’endettement.
Une famille – une nation sans monnaie nationale- ne se contente pas de son pouvoir d’achat. Il lui faut plus. Elle emprunte. Encore plus : elle emprunte plus. Elle finit – sauf austérité (augmentation des recettes et diminution des dépenses) librement décidée – dans les rêts de ses créanciers.
Juste ? Injuste ? Que ceux qui disent injuste remboursent ou spolient les créanciers (mais ils seront surpris de s’y retrouver).
Il n’y a pas de vraie démocratie sans responsabilité.

Répondre
1. daniel
  
  14 juin 2015 0h37
  
  Non, raisons de l’endettement erronées.
  
  La dette résulte d’un inadéquation entre recette et dépense.
  
  Plutôt que de réduire la dépense, – les riches-, les nantis ont lancés le mot d’ordre de l’impôt odieux par une très belle opération de com. ( origine récente: Voyous de Chicago relayés par le couple infernal Thatcher-Reagan…).
  
  L’enrôlement durable de la classe moyenne à cet crédo, qui lui est directement préjudiciable, est un mystère : en valeur absolue, la baisse de l’impôt pour cette classe est bien plus faible que pour les nantis. Mais l’illusion perdure… Peut-être l’illusion de faire partie des privilégiés?
  
  Dans « la stratégie du choc », Naomi Klein montre que les riches ne veulent pas une diminution des dépenses publiques quand elle est à leur détriment. Et comme toujours, ils sont écoutés sans discussion sérieuses.
  
  Le recours à l’emprunt devient obligatoire. Il a aussi l’avantage important de transformer un impôt en revenu d’obligations, même indirectement par le moyen de l’assurance vie. Second avantage, un Etat endetté est obligé d’écouter ses créditeurs. Bref, l’emprunt ne comporte que des avantages pour les « 1% »; et des miettes, chèrement payées pour ceux qui sont dans l’illusion d’y appartenir.
  
  La Grèce n’avait aucune raison d’échapper à ce schéma quasi-universel, d’autant plus que ses riches, sa classe privilégiée, ont été renforcé par des banques étrangère. La Grèce ? un eldorado pour quelques banques malignes a exploiter le malheur d’autrui en l’ enferrant dans la faute. Un entôlage.
  
  Même si j’y perds une partie de ma retraite : Tenez bon M.r Tsipras. Vous et la Grèce êtes notre espoir d’un retour à la Démocratie exercée par un peuple souverain
  
  Répondre
  1. vigneron
    
    14 juin 2015 11h06
    
    Dis moi Daniel, quel gouvernement grec, à peine élu, s’est empressé de supprimer la limite de 1 million d’euros au-delà de laquelle la restructuration de la dette fiscale des contribuables grecs était exclue ? Limité qui avait été imposée au Gvt Samaras par la Troïka qui ne voulait pas entendre parler de ce scandaleux cadeau aux riches fraudeurs grecs (6500 exactement).
    
    Voui, c’est bien le Gvt Tsipras. A la grande stupéfaction des représentants du FMI, de la Commission et de la BCE.
    
    Répondre
  2. daniel
    
    14 juin 2015 20h57
    
    Cher Vigneron, voilà une information qui tue.
    Mortelle pour la raison, mais pas assez pour les tripes.
    Il en faudrait plus pour que l’espoir que je place en Tsipras et ces grecs courageux s’ évanouisse.
    Confusément, je sens que sa décision a procédé d’une évaluation politique; pris entre 2 feux, il a dû estimer plus payant de satisfaire 6500 concitoyens fortunés plutôt qu’une troïka sans cohérence. Une sorte de reconnaissance de la puissance du mur de l’argent, façon Herriot.
    
    Répondre
2. Michel Lambotte
  
  14 juin 2015 12h53
  
  Je ne vois pas où est le problème!
  
  La rente et par conséquent l’endettement sont le coeur du capitalisme et nous sommes bien obliger d’avouer que c’est avec ce processus que nous avons pu progresser sur le plan matériel. Les ressources terrestres venant à manquer, il est tant de poser les valises d’un tel processus et de réfléchir à un nouveau mieux adapté.
  
  Lutter avec les grecs pour ne pas rembourser est tout à fait légitime mais la question de quoi mettre dans le nouveau processus reste entière malgré une possible victoire contre la Troïka.
  
  C’est à cette question qu’il faudrait répondre
  
  Répondre
3. octobre
  
  14 juin 2015 14h34
  
  Pouvoir d’achat.
  
  ____________________
  
  Le seul qui leur reste.
  
  C’est-à-dire la plus grande misère possible, avec la culture, comme agent de la circulation. La pauvreté juste un cran au dessus mais pas plus, c’est quand même mieux.
  
  Les mots jettent un sort quand ils font dérailler la locomotive.
  
  Est-ce cela la poésie qui a la chance de se désembourber ?
  
  Sinon ? sinon on continue dans les clichés obscènes avec délectation.
  
  Répondre
Gudule

13 juin 2015 16h08

M Dambrine, merci pour cet article et ces propos avec lesquels je suis d’accord.

MAIS

« Les Grecs représentés par leur gouvernement de gauche ne luttent pas tant pour eux-mêmes, pour leurs intérêts, sinon celui des moins nantis, que pour une certaine idée de la politique, comme lieu du bien commun. Renvoyés à eux-mêmes, dans le périmètres de leurs frontières, je le crains, l’Union se délitera encore en peu plus tandis qu’à lutter en son sein il demeure une chance, même infime, que les peuples infléchissent le sens de l’orientation qui lui a été donnée depuis des décennies. »

Chance infime alors qu’ils passent leur temps à ignorer et rejeter leurs propositions ?

Pensez vous sérieusement qu’il y ait encore quoique ce soit à attendre de la troika et des gouvernements européens au niveau d’un quelconque dialogue, soutien ou ralliement de dernière minute aux peuples par ce que le vent tournerais en faveur de podemos ou autres ?

La bonne blague , la troîka et les gouvernements européens créanciers se sont tous conduit comme des grosses enflures avec Tsipras et son peuple depuis ces cinq derniers mois.

Durs, inflexibles, arrogants !

Les chefs de gouvernement européens, après la tournée européenne de tsipras et varoufakis se sont tous alignés comme des nains derrière la troika, avec comme seule réponse un comportement de suiveurs , fermé de surcroit bref misérable !

Concrètement, le gouvernement Tsipras n’a eu de cesse d’envoyer des signaux positifs, du dialogue, de l’ouverture , des propositions, en vain !
Mais enfin, la bienveillance et l’ouverture d’esprit et de coeur n’excluent pas la lucidité…
Si vraiment les institutions voulaient avancer, ça se serait vu…..manifestement !

Que de la gueule comme on dit, et encore….pffff

Alexis Tsipras, la rupture c’est maintenant

« Le face à face épique entre Syriza et la Troïka dure depuis 5 mois. Au terme de cette phase initiale d’affrontement riche en péripéties, la partie grecque a incontestablement remporté une manche. En dépit d’une disproportion considérable de forces, David tient toujours la dragée haute à Goliath. Esquives, touches agiles, reculades partielles, contre-attaques, l’inventivité tactique de l’équipe Tsipras force l’admiration. Elle a su jouer en finesse de toutes les subtilités technico-politiques pour prolonger et publiciser au maximum le bras de fer qui l’oppose aux institutions, empêchant le nœud coulant financier d’étouffer dans l’œuf la première alternative gouvernementale au néolibéralisme sur le vieux continent.

La démonstration politique de l’autisme néolibéral de l’UE est faite. Si la perspective périlleuse d’une sortie de l’euro de la Grèce se précise, la faute en est à l’acharnement des créanciers, et singulièrement à la France et à l’Allemagne. Reculer davantage ferait perdre toute consistance politique au gouvernement Syriza et affaiblirait durablement l’alternative de gauche au néolibéralisme dans toute l’Europe. Seuls un moratoire sur le règlement de la dette et l’instauration d’un contrôle des capitaux peuvent désormais lui permettre de reprendre l’initiative.

Si la Grèce, suivie peut-être d’une Espagne où Podemos aura pris le pouvoir lors des élections législatives de novembre, venait à rompre avec les politiques d’austérité, la France sera placée devant une alternative : ou bien persévérer dans l’erreur, et voir son taux de chômage continuer sa tragique envolée, ou alors rejoindre ces pays du sud dans un projet de refondation progressiste et démocratique de l’Europe. »

http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/120615/alexis-tsipras-la-rupture-c-est-maintenant

Répondre
1. Pierre-Yves Dambrine
  
  14 juin 2015 0h55
  
  Gudule,
  Tsipras ne doit pas rompre de sa propre initiative. Pour deux raisons.
  La plus importante est la question des principes. Tsipras est européen, c’est la Troïka et et les gouvernements qui la soutiennent l’Europe qui ne le sont pas assez, en piétinant le principe solidaire. Deux conceptions de l’Union, clairement, s’affrontent, une faite de la solidarité mesquine et féroce des nantis, c’est l’Europe des marchands. L’autre l’Europe sociale, c’est celle de Tsipras, de Podémos …. Si Tsipras claque la porte, il montrera qu’il ne tient pas tant que ça à l’Europe qu’il aime. Le fait que Podemos en Espagne semble avoir le vent en poupe n’y change rien. IL sera toujours temps de construire une autre Europe avec tous ceux qui sont acquis à l’idée d’une autre Europe. Chaque chose en son temps.
  Tant que la Grèce reste dans l’Euro, aux yeux de l’opinion, l’Union est responsable du sort de la Grèce, qu’elle lui fasse du bien ou du mal, en l’occurrence beaucoup de mal. C’est cela qui importe avant tout, ce combat idéologique, les rapports de force pour être ce qu’ils sont se jouent d’abord sur le plan des représentations ou les croyances partagées par les citoyens de l’Union.
  La Grèce en dehors de l’Euro à l’iniative de la Grèce c’est faire l’aveu d’une culpabilité grecque tandis qu’à l’intérieur chacun des protagonistes doit abattre toutes les cartes qu’il a en mains. Et dans ce jeu c’est la Troïka qui a le plus à perdre car ce qu’elle perd c’est sa crédibilité, l’idéologie qui la porte, par delà les montagnes d’argent qui font sa force et lui permet d’exercer un odieux chantage. La Grèce ne doit donc pas provoquer elle-même le Grexit, s’il doit intervenir.
  Le seconde : une sortie en catastrophe de l’Euro n’est pas sans risques, économiques, politiques, sociaux. La Grèce a eu une histoire tragique, les forces antagonistes pourraient s’exacerber. Aube dorée, les détenteurs du capital, ne font aucun cadeaux au peuple grec, il n’y pas de raison qu’ils reviennent à de meilleurs sentiments hors de l’euro, au contraire.
  
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  1. vigneron
    
    14 juin 2015 10h50
    
    Pierre-Yves,
    
    La Grèce ne doit donc pas provoquer elle-même le Grexit, s’il doit des intervenir.
    
    Tu oublies que plus de 40% du comité central de Syriza a voté avec la « plateforme de gauche » de Lafazanis, Stratoulis et Cie je contre l’accord et la liste Varouf des 20 et 24 février concédés par Tsipras à la troïka . de Qu’un tiers du groupe parlementaire de Syriza avait auparavant voté contre le mène accord, au point que Tsipras avait dû faire une croix sur l’option de le soumettre à un vote parlementaire….
    
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  2. Gudule
    
    14 juin 2015 21h41
    
    Merci pour cette réponse étayée et bien argumentée.
    
    « La Grèce en dehors de l’Euro à l’iniative de la Grèce c’est faire l’aveu d’une culpabilité grecque »
    
    à mon avis il n’y a aucune culpabililté à avoir dans le fait de vouloir avancer alors que la troïka contrairement à ce qu’elle médiatise est dans le piétinement et enferre aussi dans ce piétinement (en fait ils veulent les faire céder sur les montants des retraites etc..). le gvt grec et son peuple qui n’en peux plus.
    
    Tsipras ne s’y est pas trompé en commençant à regarder prudemment certes et à raison ; du coté des brics.
    
    Mais c’est faire fi des « représentations », effectivement…..
    
    « tandis qu’à l’intérieur chacun des protagonistes doit abattre toutes les cartes qu’il a en mains. »
    
    certes , et ce seulement si cette évolution des protagonistes dos au mur devient enfin constructive…. !
    
    Signe positif m^me Schauble avoue travailler sur une solution « Néanmoins, samedi matin, le ministère allemand des Finances Wolfgang Schäuble a indiqué samedi qu’il « concentrait ses efforts sur un règlement » de la crise grecque, disant ne pas travailler à un plan en cas de défaut de paiement, scénario ouvertement agité par les créanciers européens d’Athènes. »
    
    tout arrive…?
    
    http://www.lecho.be/economie_politique/europe_general/L_UE_perd_patience_devant_la_Grece.9644192-3323.art
    
    Cela dit je suis d’accord avec votre réflexion que je trouve intelligente et sage, Tsipras a une vraie envergure d’homme d’Etat et le fait qu’il se soit mis en position de cle de voûte voire de leader d’une europe solidaire et sociale est une espérance à saisir et qui est d’une grande importance pour nous tous.
    
    En outre, il est clair que les vautours et autres dépeceurs n’attendent que l’isolement de leur proie pour se déchaîner comme d’habitude.
    
    Oui se battre et restons unis !
    
    merci à vous. 🙂
    
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GaM

13 juin 2015 20h16

Plus aucun doute sur la nuisance de l’Europe et son fétiche, l’Euro.

On soutient les courageux grecs contre nos ennemis communs, les libéraux fanatiques et extrémistes.

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tur

14 juin 2015 1h34

http://syriza-fr.org/2015/06/03/manifestation-a-paris-le-20-juin-semaine-europeenne-de-soutien-au-peuple-grec-du-20-au-27-juin/

MANIFESTATION À PARIS LE 20 JUIN .SEMAINE EUROPÉENNE DE SOUTIEN AU PEUPLE GREC DU 20 AU 27 JUIN

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Zevengeur

14 juin 2015 11h19

Toutes proportions gardées, nous sommes en Europe dans une situation similaire à celle de l’occupation nazie en 1942.

Je soutiens donc sans réserves la résistance héroïque du gouvernement Tsipras en Grèce qui résiste héroïquement et sans aucun soutien des autres partis européens dits « de gauche » à l’abomination qu’est la troïka.

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1. Anatole
  
  14 juin 2015 12h26
  
  Occupation des consciences surtout, car la guerre est devenue essentiellement psychologique.
  
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2. CloClo
  
  15 juin 2015 9h04
  
  Le sens des proportions n’est pas donné à tout le monde. Ne vous lancez pas dans la peinture.
  
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  1. Gudule
    
    15 juin 2015 10h54
    
    La peinture se fiche totalement des proportions, le dessin un peu moins , quoique….. au final on peut tout destructurer…..comme on veut et quand on veut !
    
    le multipolaire…:-)
    
    rock the casbah.
    
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Juannessy

14 juin 2015 12h15

https://www.youtube.com/watch?v=pMwnKxiCPFk

» Ami , dit l’enfant grec , dit l’enfant aux yeux bleus,

Donnes moi de la poudre et des balles ».

It’s a long way to Tipperary ,

it’s a long way to go !

Mais le sort fait à la Grèce en ces jours en fait partie , sans nous exonérer de nos propres nettoyages internes .

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vigneron

14 juin 2015 23h41

Et hop ! Un papier de Munchau et la Grèce n’a plus besoin de vous !
La Troïka, acculée, n’a d’autre choix qu’accepter les conditions que lui impose la Grèce !
Mais, chut ! ne le répétez pas…

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Gudule

15 juin 2015 7h43

n’importe quoi…..
Comme il est mignon ce vigneron…..:-)

« La Troïka, acculée, n’a d’autre choix qu’accepter les conditions que lui impose la Grèce ! »
WAOW…..,non mais je rêeeeeeeeeeeeeeve… oups !

« Mais, chut ! ne le répétez pas… »
VOUI, promis, juré, craché, ça pourrait tout faire capoter….

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CloClo

15 juin 2015 9h02

La fièvre grecque rend un peu bipolaire on dirait…

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1. Gudule
  
  15 juin 2015 10h38
  
  Non Cloclo, c’est pire que ça, multipolaire…. 🙂
  
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