Billet invité.
Les journalistes de Mediapart ont eu accès à un rapport de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) révélant des « défaillances multiples »concernant les soupapes de sûreté du pressuriseur. Ces pièces dont le principe de fonctionnement est le même que celui de la soupape d’une banale cocotte-minute, sont des éléments vitaux pour la chaine de sécurité du réacteur. Elles se situent sur le pressuriseur qui permet de contrôler la pression et la température de l’eau circulant dans le circuit primaire.
Pièces doublement vitales car si elles doivent pouvoir s’ouvrir pour évacuer une éventuelle surpression et empêcher ainsi la rupture de la cuve, elles doivent pouvoir également se refermer à coup sûr, pour éviter une vidange non-maîtrisée pouvant aboutir à différents scénarios de fusion du cœur.
Dès 1992, l’EPR nous avait été vendu comme une machine de troisième génération offrant des niveaux de sureté et de sécurité inédits. Un réacteur offrant à peu près le même niveau de sécurité que celui du fameux sous-marin soviétique K-19, voilà qui est inédit en effet.
Les contribuables et les employés d’Areva vont maintenant payer au prix fort la casse. Mais si cette machine est un jour mise en service, il n’y a pas que le prix du kilowattheure qui risque d’exploser.
@konrad, Pascal, Khanard et les amis de PJ ”Mango est là. Rentrons à la maison, vite vite » 😂