La Manic de Georges Dor (1931 – 2001).
Si tu savais comme on s’ennuie
A la Manic
Tu m’écrirais bien plus souvent
A la Manicouagan
Parfois je pense à toi si fort
Je recrée ton âme et ton corps
Je pense à toi et m’émerveille
Je me prolonge en toi
Comme le fleuve dans la mer
Et la fleur dans l’abeille
Que deviennent quand j’suis pas là
Mon bel amour
Ton front doux comme fine soie
Et tes yeux de velours ?
Te tournes-tu vers la côte nord
Pour voir un peu, pour voir encore
Ma main qui te fait signe d’attendre ?
Soir et matin je tends les bras
Je te rejoins où que tu sois
Et je te garde
Dis-moi c’qui s’passe à Trois-Rivières
Et à Québec
Là où la vie a tant à faire
Et tout c’qu’on fait avec
Dis-moi c’qui s’passe à Montréal
Dans les rues sales et transversales
Où tu es toujours la plus belle
Car la laideur ne t’atteint pas
Toi que j’aimerai jusqu’au trépas
Mon éternelle
Nous autres on fait les fanfarons
À cœur de jour
Mais on est tous de bons larrons
Cloués à leurs amours
Y’en a qui jouent de la guitare
D’autres qui jouent d’l’accordéon
Pour passer l’temps quand y est trop long
Mais moi, je joue de mes amours
Et je danse en disant ton nom
Tellement je t’aime
Si tu savais comme on s’ennuie
A la Manic
Tu m’écrirais bien plus souvent
A la Manicouagan
Si t’as pas grand-chose à me dire
Ecris cent fois les mots « Je t’aime »
Ça fera le plus beau des poèmes
Je le lirai cent fois
Cent fois cent fois c’est pas beaucoup
Pour ceux qui s’aiment
Si tu savais comme on s’ennuie
A la Manic
Tu m’écrirais bien plus souvent
A la Manicouagan
@tata Dans la conscience des astrophysiciens cosmologistes 4/5 de la matière est de la matière « sombre » sur laquelle vous ne…