France Inter, 3D le journal, « Sortie de crise, vers quel modèle économique ? », le dimanche 3 mai de 12h à 14h

Ouvert aux commentaires.

France Inter, 3D le journal, « Sortie de crise, vers quel modèle économique ? »

Je fus l’un des trois invités de Stéphane Paoli, les deux autres étant Christophe Nijdam, Secrétaire général de l’ONG Finance Watch et Nicolas Gouzou, économiste. Qu’en pensiez-vous ?

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47 réponses à “France Inter, 3D le journal, « Sortie de crise, vers quel modèle économique ? », le dimanche 3 mai de 12h à 14h

  1. Avatar de Michel Lambotte

    Bonjour,
    En écoutant l’émission, je me pose deux questions.
    L’économie réelle est-elle autant liée à la finance qu’on le dit?
    N’y-a-t- il pas des éléments aussi important que la finance qui influencent l’économie réelle?

    1. Avatar de Michel Lambotte

      qui influencent l’évolution de l’économie durable

    2. Avatar de Dominique Gagnot
      Dominique Gagnot

      Le pouvoir de la Finance est supérieur à tous les autres, c’est un fait évident, puisque l’argent permet de tout acheter/contrôler. Y compris les milliards d’individus que nous sommes.
      La liberté, dont nous disposons encore, n’est que provisoire, et diminue un peu chaque jour.

      Du moins jusqu’à ce qu’un violent retour de manivelle ne se produise, sous une forme catastrophique.

      ———
      Après cette émission, je suggère un nouveau sujet pour 3D, concernant la démocratie :

      – Qu’est ce que suppose la démocratie ?
      D’où l’on déduira évidement que nous n’y sommes plus,

      et viendra alors LA question:
      – Comment rétablir la démocratie ?

      Car rien ne peut être résolu sans y répondre.

      1. Avatar de Michel Lambotte

        Le pouvoir de la Finance est supérieur à tous les autres

        Puisse que c’est vous qui le dites… et vous attendez l’effondrement!

      2. Avatar de Dominique Gagnot
        Dominique Gagnot

        Puisse que c’est vous qui le dites… et vous attendez l’effondrement!

        Ben oui, j’ai mes hobbys comme vous, mais c’est surement pas ça qui évitera l’effondrement!

        C’est la Propriété, l’Argent, qui dictent la loi, tant que nous n’aurons pas repris le pouvoir. Et la permaculture n’y change rien.
        Sachez que si nous avons encore de quoi vivre, et de la terre à cultiver, c’est par ce que la Finance le veut bien. A défaut, vous feriez quoi?

      3. Avatar de Michel Lambotte

        Sachez que si nous avons encore de quoi vivre, et de la terre à cultiver, c’est par ce que la Finance le veut bien.

        Pourquoi?
        Pouvez-vous développer un peu?

      4. Avatar de Dominique Gagnot
        Dominique Gagnot

        @Michel,

        La situation économique et sociale des baby boomers est très exceptionnelle, car conséquence de la compétition entre les USA, patrie des Friqués, et l’ URSS de 1945 aux années 1980. (les USA ont voulu mettre les populations qu’ils contrôlaient, de leur coté)
        Elle n’est possible que dans quelques pays développés, et ne va pas durer. C’est un accident de l’histoire, comme le souligne je crois Piketty.
        Maintenant que la Finance (composée de malades qui souffrent d’un besoin irrépressible d’accumuler des fortunes) ne craint plus le « communisme », plus rien ne l’arrête.

        A moins d’un changement de paradigme qui implique que les peuples contrôlent les Ressources essentielles (le Capital), et la monnaie, nos enfants devront subir la précarité économique et climatique, imposée par la Finance (voyez la Grèce), sauf exceptions de plus en plus marginales.

      5. Avatar de Michel Lambotte

        @ Dominique
        Si même la rivalité USA- URSS a jouer dans la situation spéciale des baby-boomers, ne pensez vous pas qu’une croissance pétrolière exceptionnelle de 7% (aujourd’hui 1à2%) a aussi pu jouer un rôle déterminant?
        Je ne suis pas satisfait par votre réponse concernant la permission de la finance vis à vis de la finance.
        Comment expliquez-vous que de plus en plus d’agriculteurs changent leurs méthodes de cultures même à l’encontre de l’avis de grandes sociétés comme Mosanto? (certes, c’est encore très marginal mais en forte croissance)

      6. Avatar de Michel Lambotte

        Oups!
        …la permission de la finance vis à vis de la finance…..
        s’entendait évidemment : la permission de la finance vis à vis de l’agriculture

      7. Avatar de Dominique Gagnot
        Dominique Gagnot

        @Michel,

        Le pétrole a permis la forte croissance, voulue par les fortunés: Elle a amélioré leur confort de vie du fait des progrès technique consécutifs, et ils ont accepté de partager plus ou moins avec les populations pour les avoir dans leur poche.
        Sans pétrole, les fortunés n’auraient pu être aussi « généreux » avec le bas peuple, mais ils auraient tout autant dominé.

        La lutte contre Monsanto est un micro évènement dans cette histoire.
        A terme, Monsanto disparaitra lorsqu’il n’y aura plus de fric à faire avec leurs produits, les agriculteurs, comme les populations, subsisteront de trois fois rien, s’ils le peuvent. Tandis que les plus fortunés possèderont tout.

    3. Avatar de Hadrien
      Hadrien

      A M Lambotte,
      « N’y-a-t- il pas des éléments aussi important que la finance qui influencent l’économie réelle? »
      Pas aussi PLUS importants, bien sûr !:
      Le pétrole, entre autres..
      http://www.manicore.com/

      Le problème principal du blog de P Jorion se situe dans l’importance (+- 99,x%) donnée à l’économie par rapport aux autres vagues du soliton (environnement, complexité, et il faudrait en ajouter d’autres).
      Le basculement de la finance virtuelle dans l’économie réelle provoquerait une inflation et une pollution monstrueuses.

      1. Avatar de Michel Lambotte

        Le basculement de la finance virtuelle dans l’économie réelle provoquerait une inflation et une pollution monstrueuses.

        D’abord merci pour votre commentaire.
        Je ne pense pas que ce basculement soit encore possible au vu du payement de bonus au lieu d’investissement dans les grandes sociétés cotées en bourse, c’est même à l’inverse qu’on assiste, l’économie réelle bascule dans la finance.
        Je ne vais pas vous cacher mon intuition (elle vaut ce qu’elle vaut) , il me semble que plus aucuns investissements productifs ne soient rentables aux yeux de ces entreprises. Ne serait-ce pas du au fait que la branche environnement du soliton n’est pas envisagée dans l’économie réelle?
        La diminution de la production pétrolière (entre autre) devrait nous dicter une économie de sobriété énergétique tournée vers le renouvelable et cela ne se fait pas.
        Comme le pib de notre économie industrielle est directement lié à l’approvisionnement énergétique, l’économie réelle se cale sur ce dernier, ce qui ne peut plus être produit se transforme en activités financières virtuelles.
        Ne serait-il pas temps de reconnaître les deuxièmes monnaies investies dans une « économie solaire d’usage » comme indispensables pour débloquer la situation?
        J’ai le sentiment (mais ce n’est qu’un sentiment) que si 80% de la population travaille à la diffusion d’une telle économie la finance finira par s’évaporer, comme la disparition des dinosaures.

    4. Avatar de jducac
      jducac

      @ Michel Lambotte 3 mai 2015 à 15:06

      N’y-a-t- il pas des éléments aussi importants que la finance qui influencent l’économie réelle?

      Il est évident que l’économie réelle dépend d’éléments bien plus importants que la finance et la monnaie. L’énergie, certaines matières premières, et un minimum d’espace vital me semblent bien plus essentiels à la survie, qu’elle soit individuelle ou collective.

      Quant à la finance et aux monnaies qui sont nécessaires pour réaliser nos échanges, maintenant au niveau planétaire, elles ne valent que par l’idée qu’on s’en fait. Elles présentent en conséquence l’inconvénient d’avoir une valeur fluctuante au profit de ceux qui les créent, les gèrent, ou les manipulent par voie spéculative ou autres.

    5. Avatar de Germanicus
      Germanicus

      Il y a rupture entre « la finance » et l’économie réelle, et cela depuis assez longtemps. Déjà la crise au Japon au debut des années 90 avec son crash violent l’a démontré. Depuis, on a rien appris et le monde autiste de « la finance » continue à fonctionner – business as usual.

    6. Avatar de écodouble

      Bonjour Michel
      A votre question : « N’y-a-t- il pas des éléments aussi importants que la finance qui influencent l’économie réelle? »,
      je réponds :
      La finance n’est qu’un détail de l’économie !
      Bien plus important que la finance, complètement capital, il y a le pétrole !
      Lui est le seul Dieu omni potent sur le destin des Hommes.
      Alea jacta est.
      http://ecodouble.farmserv.org/index.php?post/2015/04/10/Le-troisi%C3%A8me-et-ultime-choc-p%C3%A9trolier-s-annonce-%21

      1. Avatar de Michel Lambotte

        @ ecodouble

        La problématique pétrolière était derrière ma question, vous deviez bien vous en douter.
        Merci pour le lien, je crains fort que cela va très mal se passer dans les dix ans qui viennent non pas à cause de la diminution pétrolière, mais bien à cause de l’ignorance de la plupart concernant la liaison entre nos activités économiques et le pétrole ainsi que l’énergie en générale.
        Ceci dit il faut rester positif et lutter sans relâche pour faire passer l’info et c’est ce que vous faites.
        Je pense qu’il est plus que temps de moins dénoncer et de mettre en marche les réalisations positives comme celle-ci.
        J’essaye de faire passer l’idée (et c’est très difficile) dans le potager collectif auquel je participe. Fin du mois début du mois prochain, j’y reçois la classe de mon petit fils (enfants de 9 ans) et les informer à leur niveau de la chose.
        Il en restera bien un petit quelque chose.
        Pour l’instant, je passe assez bien de temps à la lecture de François Roddier

      2. Avatar de écodouble

        Michel,
        N’ayez crainte : je savais bien que vous parliez du pétrole ; vous m’avez donné l’occasion de bien enfoncer le clou.
        Merci pour le lien des Wenz, qui apparaissent dans je ne sais plus quel film très intéressant.
        Bon courage pour votre conférence devant la classe de votre petit-fils.
        Notons toutefois que le pétrole ne semble pas être la préoccupation principale dans les discutions ; ici ou ailleurs.
        La réalité de la situation énergétique mondiale n’inspire ni ne préoccupe : Faut bien dormi un peu.
        L’irréalisme de notre économie et l’imbécilité des banquiers inspirent beaucoup : Fantasme quand tu nous tiens !
        L’art de ne bien « causer » que des sous-problème est ce que j’appellerais du « souréalisme ».

      3. Avatar de Michel Lambotte

        @ ecodouble
        Voici la vidéo chez Freidrich Wenz dans « Les moissons du futur » de Marie Monique Robin
        Avec la signification scientifique du pouvoir de la boue de corne de vaches qui ont eu des veaux.

      4. Avatar de Michel Lambotte

        ….de la bouse de corne….

  2. Avatar de taratata
    taratata

    Présentateur insupportable , Paul tout en retenue comme dab’ , et puis , dans ce menu de généralités ennuyeuses , patatras ! hayek-Nobel / Pinochet , le délice en fin de repas un peu lourd .

    1. Avatar de coucou
      coucou

      La même émission sans l’esprit com’ sans présentateurs et va sans dire sans celui sorti du chapeau, l’imposteur Nicolas Bouzou à l’éthique en promo, le circulaire rasant bonimenteur communicant comme l’a aimé la France (on finit par ne plus écouter les médias – tant qu’à faire, ignorer le générique, tout sur le sport et le reality show). Imaginons, vous seriez grand et on vous dirait on vous donne deux heures, les pauses que vous voulez. Jorion et Nijdam: faudrait faire un montage.

  3. Avatar de Lucas
    Lucas

    J’ai eu quelques retours, et après vos dires, les personnes s’angoissent pour la planète, bien plus que pour leurs sousous.
    Reste à lier le tout… Merci

  4. Avatar de Dominique Gagnot
    Dominique Gagnot

    Je n’ai pas compris ce que Bouzou faisait là, si ce n’est du vent.
    Dommage que Paoli n’ait pas mieux préparé son émission, pour se concentrer sur le fond, qui n’a occupé (grâce à vous et au banquier) qu’une partie de l’émission déjà trop courte.

    Votre intervention: claire et bon rythme, la comparaison avec les bestioles qui bousillent leur territoire avant d’aller en occuper un autre, 2 ou 3 générations avant l’extinction, mais si peu de temps pour un tel sujet…
    Peut être pas assez offensif?

    1. Avatar de jducac
      jducac

      @ Dominique Gagnot 3 mai 2015 à 16:22

      Je n’ai pas compris ce que Bouzou faisait là, si ce n’est du vent.

      C’était peut être pour équilibrer le débat. Il présentait un point de vue libéral. Surtout il a apporté « un vent » d’optimisme et un air de jeunesse, ce qui ne peut pas nuire par les temps qui courent.

      1. Avatar de Dominique Gagnot
        Dominique Gagnot

        Tant que vous y êtes, on aurait pu aussi égayer avec un tub de Sardou. (La France, elle m’a laissé tombêêêêr eut été d’à propos)

      2. Avatar de jducac
        jducac

        @ Dominique Gagnot 3 mai 2015 à 22:25

        Je vous sens de plus en plus aigri dans vos propos. Soignez-vous ! Voyez comme vous étiez bien plus constructif il y a seulement 6 mois.

        http://www.pauljorion.com/blog/2014/10/24/le-temps-quil-fait-le-24-octobre-2014-retranscription/

      3. Avatar de Dominique Gagnot
        Dominique Gagnot

        Comment ça aigri? Parce que je chahute Sardou?!!!

        Sinon, quel est le lien avec le lien http://www.pauljorion.com/blog/2014/10/24/le-temps-quil-fait-le-24-octobre-2014-retranscription/ ?

      4. Avatar de François Corre
        François Corre

        Sardou…? Rapport aux ‘bestioles’, plutôt ‘La Maison près de…’

  5. Avatar de Mercier
    Mercier

    En réalité, je pense que l’attitude de Frédéric LORDON de ne pas multiplier les interventions publiques et médiatiques est la bonne : la raréfaction de la parole est une arme pour sa force.
    Accepter d’aller parler avec (contre) ce N Bouzou, c’est lui donner une importance.
    Le temps qu’il faudrait pour déconstruire ses lieux communs…

    1. Avatar de Paul Jorion

       » … ne pas multiplier les interventions publiques et médiatiques est la bonne : la raréfaction de la parole est une arme pour sa force. »

      Jules Pongron de La Ferté-Alais a décidé de ne pas multiplier ses interventions publiques et médiatiques. Il ne va plus nulle part.

      Il évite ainsi d’accorder une importance qu’elles ne méritent pas aux personnes qu’on invite à sa place.

      1. Avatar de Michel Lambotte

        Il évite ainsi d’accorder une importance qu’elles ne méritent pas aux personnes qu’on invite à sa place.

        Que voulez vous dire par là, j’ai peur de ne pas comprendre!

      2. Avatar de Lucas
        Lucas

        = En allant nulle part, il donne une importance aux personnes qu’on invite à sa place, et qui peuvent alors diffuser leurs âneries…
        je crois 😀

      3. Avatar de Michel Lambotte

        C’est ce qui me semble aussi, mais alors la phrase ne serait-elle pas au second degré?

      4. Avatar de ALCB
        ALCB

        on niaiserait à la Ferté …
        hahaha !
        Paul est un coquin.

    2. Avatar de Calembredain
      Calembredain

      La position de Frédéric Lordon, d’après ce que je comprends, n’est pas de limiter ses interventions pour assurer la force de sa parole mais repose sur l’idée que les conditions d’intervention ne sont pas nécessairement correctes pour exposer des idées marginalisées et radicales (une bêtise répétée chaque jour prend 10s pour être énoncées, et 5min pour être dénoncée). Pour Paul Jorion, la question ne se pose pas de la même manière parce que son discours est plus audible notamment parce qu’il ne s’acharne pas sur la question de l’€uro, ensuite parce qu’il a un discours écologique fondamental. Il est plus facile de dire : il faut sortir du capitalisme sinon notre espèce va s’éteindre (Jorion) que de dire il faut sortir du capitalisme sinon nous ne réussirons pas à nous émanciper individuellement et collectivement (Lordon).

      Du coup, ce qui est une règle adaptée pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. Donc Paul Jorion fait bien d’occuper toute l’espace médiatique possible.

  6. Avatar de Gilles
    Gilles

    Je viens d’écouter l’émission en podcast.
    On en sort un peu flapi et surtout frustré.
    Comment sur un créneau qui se veut long et avec une volonté de réflexion, produire aussi peu … ?
    La forme : 3 invités, un temps de parole distribué et maitrisé, un dérivatif linguistique … pas de vrai débat.
    Les intervenants, on ne peut plus éclectique, le gars de Finance Watch en retard de 2 ou 3 wagons sur le « Blog de Paul Jorion », l’économiste libéral excité qui markette ses 10 messages à la minute, insaisissable, il n’en ressort rien de cohérent.
    Je viens de repasser sur le gloubi boulga Bouzou … parfait en chien de garde du système libéral, ce qu’il raconte part dans tous les sens, il est de ceux qui vous lessivent le peu de cerveau qu’il vous resterait de disponible, impossible de poser un débat avec ce type d’individu.
    Cette émission devrait être analysée avec un panel d’étudiants de science po pour voir ce qu’il peut bien en ressortir.
    Le débat Lordon – Piketty de la semaine dernière chez Taddei peut faire référence en matière de densité, après, voir l’impact sur les auditeurs « non convaincus » ? Il reste que Lordon a du se trouver en position de force auprès de Taddei pour exiger la forme que le débat a pris même s’il a du subir Sorman en fin de partie (avec d’ailleurs, le même discours nébuleux, touche à tout et insaisissable que l’artiste économiste d’aujourd’hui).
    Bien sûr que Paul pu placer quelques infos pertinentes bien connues de ses lecteurs. Mais à ce rythme là, la diffusion d’idées hors TINA va prendre quelques décennies. Je reste ébahi par notre incapacité à lutter pour obtenir des canaux d’expression dans les médias mainstream qui conduisent à l’instauration de vrais débats démocratiques. La chape de plomb de la pensée libérale n’est pas prête à être soulevée par les pépiements de tous les acteurs bien intentionnés qui s’y opposent s’ils ne se liguent pas pour dénoncer l’incapacité à entrer dans le forum médiatique mainstream.
    Paul pourrait lorsqu’il intervient à France Inter demander pourquoi l’intervenant économique éditorialiste des Echos qui intervient chaque matin de la semaine dans la matinale devant plus 3 million de paires d’oreilles n’a pas de contradicteur avant le vendredi.
    Si tous les intervenants de « gauche » posaient systématiquement cette simple question légitime sur un média de service public on pourrait peut être avancer. Paul parlait de rentrer dans le chou dernièrement …
    Il n’est pas le seul en cause mais sur cet aspect les acteurs impliqués qui ont la chance d’avoir un semblant de parole médiatique de temps en temps ou plus souvent sont beaucoup trop dociles.

  7. Avatar de tilk
    tilk

    Bien merci pour ce lien vers retransmission, puisse ce débat atteindre les neurones de nos fonctionnaires banquiers fascisants, même si ça ne change rien , tâtons voir si la démocratie existe, même si

  8. Avatar de Guy Weets
    Guy Weets

    Nijdam assez bon dans son analyse mais plutôt désabusé , Bouzou brouillon à l’image se son livre, vous avez sauvé l’émission. le thème était trop général pour être utile, pourquoi pas une émission « Quel avenir pour la planète? » Peut-être suis-je trop crotque car en fait un cert

  9. Avatar de papimam
    papimam

    Excellente émission où l’on permet à chacun de s’exprimer dans un temps qui n’impose pas la précipitation.
    En sus de l’intervention de Paul j’ai retenu l’intervention édifiante à plus d’un titre du représentant de l’ONG « Finance Watch » (et un favori de plus) et oublié celle de Nicolas Bouzou déjà intervenu récemment de manière encore plus péremptoire : toujours plus d’innovations et moins de « principe de précaution », doxa actuelle partagée avec d’autres experts.

    Je vous livre quelques autres sources qui me semble bien pertinentes à plus d’un titre, l’union fait la force :

    1. l’économie une science – bataille hétérodoxes contre orthodoxes

    De la même veine et plus, dans le cadre d’une journée hommage consacrée à Bernard Maris, le magazine scientifique « La tête au carré » de France Inter s’est intéressé aux économistes et se questionnait sur le caractère scientifique de leur discipline.

    L’économie, une science en crise ? (à partir de la minute 16)
    http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-leconomie-une-science-en-crise
    « L’économie est-elle une science à part entière ? Comment se porte-t-elle aujourd’hui ? Quels sont les différents courants qui essayent de faire avancer les connaissances de cette discipline ? »

    C’était l’occasion d’entendre quelques brèves inédites comme :
    préparation d’un festival de films sur le thème « économie et vie de tous les jours »
    ce n’est pas le propos de l’économie d’être une science exacte, à part entière : si la réalité est différente du modèle alors le modèle prime
    elle doit être une science sociale et humaine avant tout
    après 1945 lace aux keynésiens, après 70 vive les libéraux
    la non prise en compte de l’environnement est un échec terrible : tout était pourtant sur la table en 68 puis on a perdu 40 ans cruciaux, on a loupé la transition écologique, sauf la marchandisation de tout
    croissance = travail et capital mais…….on a oublié les consommables !
    questions évacuées :
    . réversibilité du temps, pas de retour possible
    . la théorie de l’équivalence généralisée est irréelle, hors sols
    le rapport du Club de Rome était pourtant crucial, on l’a inversé, fermé, oncle Bernard avait alerté et posé les bonnes questions
    le monde des économistes est un monde dur, on ne se fait pas de cadeaux
    théories : hétéro + riche, ortho plus puissante
    au XIX° on était plus proche du monde réel (et au XIII° aussi sans doute, à suivre)
    il y a des concepts basiques comme valeur et monnaie qui sont tellement pratique que les enfants intuitivement les comprennent : observer les cours d’école lors des échanges de vignettes de foot ou l’usage de l’argent de poche
    je confirme et ajoute un autre exemple : intéresser les jeux avec un enjeu monétaire, quelques pièces jaunes suffisent pour changer totalement les attitudes.

    2. Retour aux sources – Approche économique au XII° siècle
    Tous les débats économiques actuels avaient déjà leur place au Moyen-Age : argent, inégalités, propriétés

    « En partenariat avec «l’Histoire», «La Fabrique de l’histoire Mondiale» avec Giacomo Todeschini, professeur à l’université de Trieste et historien de la pensée économique médiévale. »
    http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-actualite-de-l-histoire-giacomo-todeschini-dominique-desjeux-2015

    Un livre de poche indispensable pour revenir aux sources :

    Richesse franciscaine : de la pauvreté volontaire à la société de marché
    http://www.franceculture.fr/oeuvre-richesse-franciscaine-de-la-pauvret%C3%A9-volontaire-%C3%A0-la-soci%C3%A9t%C3%A9-de-march%C3%A9-de-giacomo-todeschini.

    Adeptes d’une pauvreté rigoureuse et évangélique, les franciscains sont paradoxalement amenés, du fait précisément de ce choix «scandaleux», à examiner toutes les formes de la vie économique qui se tiennent entre la pauvreté extrême et la richesse excessive en posant la distinction entre propriété, possession temporaire et usage des biens économiques. Selon quelles modalités les chrétiens doivent-ils s’approprier l’usage des biens terrestres ? Pour répondre à cette question, les franciscains furent nombreux, depuis le treizième siècle, à écrire sur la circulation de l’argent, la formation des prix, le contrat et les règles du marché. Dans ce cadre, la figure du marchand actif, qui sait faire fructifier par son travail et son commerce un capital – en soi dépourvu de valeur – s’affirme positivement dans la mesure où elle contribue à la croissance d’un « bonheur citadin ». A l’opposé, la figure du propriétaire foncier, du châtelain, de l’aristocrate qui conserve pour lui-même, thésaurise et ne multiplie pas la richesse apparaît comme stérile et sous un jour négatif. La réflexion franciscaine est donc à l’origine, avant même l’éthique protestante étudiée par Max Weber, d’une grande partie de la théorie économique européenne et, en particulier, de l’économie politique qui considère que les richesses de ceux qui forment la communauté civile sont une prémisse fondamentale du bien être collectif. – 4ème de couverture –
    (date de publication : 25 septembre 2008)

    3. Colonisation et dette
    La dernière émission terre à terre apportait un éclairage singulier et décapant sur les relations passées et actuelles nord/sud
    On y dépeint 3 phases :
    . Colonisation brutale par le sabre et le goupillon
    . Par substitution : élimination des élites africaines et remplacement pas des subordonnés
    . Plus subtile : à travers les multinationales ou, comme dirait Suzan George, par les transnationales
    Une constante : la dette, outil de domination, d’asservissement
    Peut mieux faire.

    Extractivisme et dette

    http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-extractivisme-et-dette-2015-05-02

    Avec : Henry Muhiya, secrétaire exécutif de la Commission épiscopale pour les ressources naturelles, auteur du rapport du CCFD « Des ressources naturelles au cœur des conflits » et Nicolas Sersiron, président du Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde, le Cadtm France et auteur de « Dette et extractivisme »

    D’une autre facture, l’émission précédente posait la question : Bonobo ou chimpanzé, dos argenté ou « faites l’amour, pas la guerre » ?
    Plus sérieusement : matcho ou mixité

    Des bonobos et des hommes

    http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-des-bonobos-et-des-hommes-2015-04-25
    Autour du combat de Congolais et d’Étatsuniens contre la destruction de la forêt équatoriale du Congo, deuxième poumon de la planète, et contre l’extinction des bonobos.

    1. Avatar de papimam
      papimam

      Error : « Approche économique au XII° siècle » lire XIII°, (depuis le treizième siècle)
      Complément oublié : Prix Nobel d’économie : ce serait une simple imposture, c’est en fait le prix de la banque de Suède (plus de précisions sur wiki).

    2. Avatar de Marc Dujardin
      Marc Dujardin

      merci pour ce commentaire et les liens intéressant, le temps de me procurer richesse franciscaine et je pense que je le lirai avec gourmandise.
      marc

  10. Avatar de JeanLuc
    JeanLuc

    Vous et le représentant de Finance Watch avez été le sel de l’émission.
    Paoli & Bouzou ont péniblement ramé pour jouer leurs rôles de chiens de garde médiatiques à la solde de l’oligarchie, mais sur l’ensemble vous les avez bien enfoncés je trouve. Bravo !

  11. Avatar de Vincent
    Vincent

    J’ai beaucoup apprécié votre intervention, ainsi que celles de la dame qui expliquait l’étymologie de économie, écologie etc…
    Étant lecteur de votre blog , je connaissais bien vos idées, mais pour les auditeurs novices, je pense qu’ils ont apprécié votre approche tes large de l’économie. D’ailleurs il me semble que ladite dame ait aussi apprécié vos interventions.

    J’étais bien content de vous écouter sur les belles routes picardes au retour du week-end.

    1. Avatar de Julio Béa
      Julio Béa

      J’ai beaucoup apprécié votre intervention

      Tout simplement d’accord avec vous, Vincent. Merci à Paul de participer…pour nous et aussi merci à Paoli qui rame quand même à contre-sens du vide de pensée majoritaire – naturellement, paresseusement et opportunément carriériste donc !
      Par le passé Paoli a même défendu le travail de Benveniste (Jacques) sur la mémoire de l’eau: c’est dire un véritable besoin d’autre chose ! Evidemment on n’a pas tous le même Benveniste (Emile) en référence…., mais ils sont chacun à la recherche du détail qui déstabilise les structures les plus solides… par homéopathie !

  12. Avatar de Juannessy
    Juannessy

    Je n’ai pu prendre connaissance de l’émission qu’aujourd’hui , assez fidèlement de la première partie , de façon plus confuse de la seconde . Mes « sensations » d’auditeur s’astreignant à oublier ce qu’il sait déjà :

    Si on s’en tient à ce que le titre de l’émission laissait espérer ,sinon entrevoir , la première partie aurait pu suffire à planter le décor et les oppositions . La seconde partie qui aurait pu servir à projeter une ou des  » utopies réalistes » a été plus cafouilleuse et sans trame .

    Beaucoup de notions qui nous sont familières mais pas connues dans leur définition partagée , ont été avancées : marché , économie ( merci là , par contre , à la jeune femme étymologiste de service ) ,finances , monnaie , prix ,régulation ( Ha , sainte régulation présentée comme la reprise en main éthique du politique sur le marché !…) ,HFT ,croissance , taux ,PIB , produits dérivés, algorithme ,big data ,économie circulaire ,banques , capitalisme , développement plus ou moins durable ou « sustenable », banque centrale …

    Dans le titre il y avait crise : je l’ai peut être loupé mais je n’ai pas le sentiment que , chacun mettant derrière ce mot des représentations différentes , on ait passé le temps suffisant à lui donné une image ou ses composantes ( dont les solitons qui vous sont chers )

    Dans le titre , il y avait « modèle économique » , ce qui aurait du conduire à une évocation de la rencontre si possible réussie du « politique » et du « marché » (plus ou moins circonstancié de libéralisme et capitalisme ) , avec inévitablement des ouvertures vers gratuité , travail , écologie , mondialisation , frontières , système …

    Au total , un auditeur pas trop pointu , aura surtout retenu que le système actuel déconne ( sans en saisir tous les rouages ) et que le politique doit reprendre la main ( sans trop savoir comment) .
    Il entend « régulation » sans savoir si c’est rassurant ou un piège à cons . C’est peut être ça qu’il faut travailler .

    Avec la vague idée qu’il y a des gens qui savent et qui pensent .

    1. Avatar de Juannessy
      Juannessy

      Je me joins par ailleurs à la reconnaissance à France Inter de donner leur chance à des idées neuves ou non conformes à la pente fatale du moment .

      Pourvu que ça dure .

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