LE TEMPS QU’IL FAIT LE 10 AVRIL 2015 – (retranscription)

Retranscription de Le temps qu’il fait le 10 avril 2015. Merci à Olivier Brouwer.

Voilà, donc nous sommes vendredi, c’est le 10 avril, et je suis à San Patrignano et vous voyez d’ailleurs la salle derrière moi… En fait non, c’est une photo ! C’est une photo qui se trouve dans la petite pièce où je suis, mais qui montre, voilà, la communauté qui se trouve là, et donc, l’idée, c’est d’aider des jeunes gens qui ont pu avoir des difficultés dans le passé [à] refaire une vie.

Alors, je viens de faire mon exposé, un peu dans le style de celui dont j’avais fait un essai, un test, l’autre jour. Ça n’a pas été tout à fait la même chose. Pourquoi, eh bien parce qu’on voit l’[auditoire], on voit les gens qui vous écoutent, on a l’occasion de les voir avant, puis on les voit dans la salle, et on adapte peut-être un petit peu aux circonstances. Mais enfin, le message a été le même : c’était lancer un cri d’alarme, c’était dire : « On n’a plus le temps ! » On n’a plus le temps, il faut s’occuper du soliton, les trois éléments, environnemental, économique et financier, et la complexité, les robots qui nous remplacent et les logiciels qui nous remplacent, et l’intelligence artificielle qui devient une dépendance de l’armée, et c’est de ça que j’ai parlé.

Et puis, j’ai un peu insisté sur notre très mauvaise capacité à réagir, comme ça, dans l’urgence, notre difficulté à visualiser, à nous représenter les choses dans l’avenir. Les malheurs que nous n’avons pas connus, nous ne sommes malheureusement pas très bons à nous les représenter. Et si nous pouvons nous identifier encore un peu à nos petits-enfants, nos arrière-petits-enfants encore, eh bien, après, tout ça se perd dans un brouillard. Nous avons été conçus sous la forme éphémère. L’obsolescence programmée est même aussi notre lot ! Nous ne sommes pas très forts à lutter contre l’extinction de notre espèce. Il faut ! il faut ! il faut le faire ! Il faut le faire, mais nous manquons de moyens. Nous ne sommes pas équipés pour ça particulièrement.

Voilà. Enfin, je vais voir ! Je vais voir les réactions à ça. On m’a déjà interviewé deux fois à ce sujet-là, mais enfin, c’était des interviews qui étaient prévues. Ce que je vais voir, c’est si ça cause surtout du découragement ou de l’enthousiasme à retrousser ses manches, c’est ça qui est important. Enfin voilà, on va voir.

Allez, à bientôt !

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  1. Mes yeux étaient las, bien plus que là, juste après l’apostrophe : la catastrophe.

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