Billet invité.
Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe, essaye d’emballer la machine en convoquant une téléconférence des ministres des finances de la zone euro à 14 heures après avoir déclaré que « le gouvernement grec est très sérieux dans sa volonté de réformes », en référence à la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, mais qu’il va falloir par la suite « aller dans les détails ». Le danger d’un nouveau dérapage pouvant survenir, provenant notamment de la montée de la pression en faveur de la sortie de l’euro en Grèce, le gouvernement grec doit si l’on comprend bien se voir octroyer de quoi sauver la face, notamment de pouvoir entreprendre des mesures en faveur des plus défavorisés. Les jusqu’au-boutistes sont priés de patienter, pouvant difficilement s’y opposer et refuser que le gouvernement Syriza engage une lutte contre la corruption et l’évasion fiscale qu’ils n’avaient jamais exigée. À confirmer.
Vous imaginiez que « anti-système » voulait dire « pro-tyrans » ? Vous me faites penser à cette brave personne qui m’invitait à un…