Pollution : « En raison de conditions météorologiques défavorables… », traduisez : « Parce qu’il fait beau… », par François Corre

Billet invité.

Faute à la météo

La pollution globale de notre planète s’étend, quasiment aucun endroit n’échappe à la dégradation engendrée par l’incroyable activité humaine, et l’implication de cette activité sur l’accélération du changement climatique semble bien se confirmer un peu plus chaque année.

Lors de « l’épisode de pollution » (comme c’est joliment dit !) aux particules sur une bonne partie de l’Europe au début du mois de mars 2014, les compteurs avaient vraiment explosé !

Nous sommes informés illico que les automobilistes doivent réduire leur vitesse, que les places de parking en ville sont gratuites, qu’il faut éviter les efforts physiques trop intenses, surtout les personnes âgées et les enfants… Les autres, essayez de rester en apnée le plus longtemps possible…

Ça ne sert pas à grand chose, ça rassure… Mais on se pose quand même des questions. Alors on nous donne des explications, et en mars 2014, la première ligne c’était « Les conditions météorologiques étaient caractérisées par une situation anticyclonique avec des vents faibles et des températures douces l’après-midi ».

Il faisait beau ! Vraiment, pas de bol !

Hier, par simple curiosité, j’ai jeté un œil sur « Air Normand » puis sur « PREV’AIR » et pour la journée du 22 puis du 23/01 ce n’était vraiment pas fameux, mais je n’ai rien entendu sur les ondes, pas d’alerte : une journée normale en somme, et encore en première ligne « En raison de conditions météorologiques défavorables… »

Ah mais voilà, tout s’explique, c’est la faute à la météo, la scélérate !

Mais tout ira mieux demain ou après-demain… Sauf peut-être un petit excès d’ozone…

Atmosphère, atmosphère ! quelle gueule elle a notre atmosphère ?

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