Billet invité.
Et maintenant ? C’est la question du jour, et il ne faudrait pas qu’elle passe. Il faut faire le travail. Et ce blog est un des lieux possibles, dans sa démocratie garantie par P. Jorion.
Je lis dans le Monde : « Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? » ou encore Et maintenant, on prend quelles décisions ?
Non, on ne prend pas un drapeau à trois couleurs ‘nationales’ debout ou couchées.
Non, on n’invoque pas « La nation » (La France ou toute autre) car c’est un manteau pervers, travestissant tous les fantasmes.
Non, on n’incrimine pas « Les politiciens ».
Après l’unanimisme émotionnel, tant de questions difficiles sont et doivent être posées et définies plus finement. On lit tous ceux qui disent « Pourquoi je ne suis pas Charlie » avec leurs raisons, et aussi Olivier Roy, Daria Marx, Halim Mahmoudi. On lit ceux qui parlent de l’islam, des musulmans, des Arabes, dont Abdenhour Bidar et Amin Maalouf (Le dérèglement du monde, 2010). Et ceux que d’autres suggéreront. On lit Paul Jorion (par où commencer ?). On fait la synthèse du dernier débat sur ce forum (même à partir d’une question mal posée).
Juste pour terminer : notre Europe a enfanté un monstre, dans les années 1930-45. Partout, parmi nous. Un monstre naît aujourd’hui, sur le fondement d’une religion mais dans un contexte où nous tous, du monde globalisé, sommes co-auteurs, et spécialement dans le camp des Éats dominants.
Depuis à peu près 1979 et la République Islamiste remplaçant le Shah d’Iran, nous avons la capacité (avec nos États) de semer la Haine ou de la maîtriser, ainsi que d’agir pour servir le respect d’autrui et la liberté. Le consensus mou ne décide rien. De chaque côté la haine grandit, se promeut, prend les devants.
Que faisons-nous ?
184 réponses à “Et maintenant ? par Gilbert Chabian”
Et maintenant, il s’agit de savoir si il ne faudrait pas revoir la haine farouche de la religion entretenue par les intellectuels français depuis Voltaire. Je n’ai jamais supporté les grenouilles de bénitiers, mais la haine gratuite non plus, aussi bien pensante soit elle.
D’autant plus que le dieu croissance nous a tourné le dos.
L’explosion actuelle n’est pas sans lien avec la panne du Dieu croissance,
Tant que les politiques seront des incantations à la reprise
Le corps social sera mis à l’épreuve puisque les derniers epsilon de croissance
Sont à prendre à ses dépends.
La religion pour moi, n’est que le véhicule d’un mouvement qui en l’absence
de celui ci, en aurait pris un autre…
Le respect de ce qui s’est passé Dimanche, c’est le grand changement que
Nous appelons tous de nos voeux ici. Mais la plupart des manifestants l’ignore encore,
Même si elle en a l’intuition.
Pour moi, le boulot consiste à faire avancer cette idée, que tout est lié.
Et je tombe là dessus :
» (…) Les temps sont durs pour la laïcité, non à cause du retour du religieux (la phrase de Malraux « le XXI sera religieux ou ne sera pas » n’a pas grand sens) mais à cause de l’effondrement du social. L’effondrement du social est l’émergence du sectarisme. Etre laïque, aujourd’hui est plus qu’un devoir moral :
C’est une question de survie. »
Bernard Maris
Charlie Hebdo HS N°11 « La laîcité c’est par où ? »
Thomas,
« La religion pour moi, n’est que le véhicule d’un mouvement qui en l’absence
de celui ci, en aurait pris un autre… »
S’il s’agit de voir en la religion le siège permettant d’asseoir toute croyance de l’homme afin de lui donner une direction dans l’espoir d’un lendemain, on se rejoint.
La laïcité n’est pour moi qu’une modalité née de la croyance en l’homme pour construire son avenir.
Antoine
L’état du monde est le résultat d’un « homme qui base son espoir sur des croyances » comme vous dites, et ça ne me donne pas envie de « croire »…
La laïcité est un espace commun d’ humanité partagée. (Que la religion ne propose pas)
Et ce que je voulais dire, c’est que les conditions actuelles sont si sectaires, que des évènements comme le 7 janvier 2015 auraient eu lieu même sans Islam.
Donc, on se rejoint pas trop, mais c’est pas grave 🙂
Il n’y a pas de Dieu croissance. Le Veau d’Or aurait mieux été dit.
Qu’est-ce qu’on fait ? Ici dans la conclusion
http://npa2009.org/communique/une-maree-humaine-dindignation-mais-une-enorme-manipulation-detat-au-nom-de-lunion
La meilleure de Charlie
http://www.inkulte.com/wp-content/uploads/2015/01/marseillaise.jpg
Ne pas « incriminer » des « politiciens-nes », soit des responsables de causes et de conséquences, à multiples échelons, à de multiples échelles de temps, avec nos propres part de responsabilité, derrière ce « que faisons nous ? » sous entendrait-il que les responsabilités (sur les plans sociaux, « sociétaux », économiques, géopolitiques, etc) seraient déjà cernées, mis hors de capacité de nuisance, seraient réglées quoi, et/ou à éluder, et qu’il faudrait considérer maintenant faire avec les même (du vieux quoi) de nouvelles bases (du neuf)…? Je ne suis ni sur d’avoir bien posé les conditions du débat que vous proposez, tel que je l’interprète, ni sur qu’il soit posé, au cas ou ma compréhension soit bonne, en de bon terme…
Ce qu’il faut faire ? C’est pourtant si simple !
Le 8 juillet 1849, Victor Hugo indiquait déjà la marche à suivre devant la représentation du peuple de l’Assemblée Nationale:
« Je ne suis pas, Messieurs, de ceux qui croient qu’on peut supprimer la souffrance en ce monde, mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère. […] Remarquez-le bien, Messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire »
Les assassins d’aujourd’hui sont des « misérables » dans tous les sens du terme. La multiplication de « Javert » dans nos rues ne règlera pas le problème de la paupérisation d’une part de plus en plus importante de la population, paupérisation déjà dénoncée par Victor Hugo il y a presque 200 ans (!) comme un échec politique:
« La misère, […] les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le possible n’est pas fait, le DEVOIR n’est pas rempli […] VOUS N’AVEZ RIEN FAIT, j’insiste sur ce point. »
Qu’en est il aujourd’hui, après un « aujourd’hui » de 30 ans de rabâchage de la chansonnette hivernale: « Aujourd’hui, on a plus le droit, d’avoir faim ou d’avoir froid » ?
Jolie réponse, tout y est.
Maintenant, on discute et on se prépare, parce qu’il n’est pas temps de prendre des décisions collectives.
Mais aussi, surtout, on écoute : on écoute ceux avec qui on est a priori pas d’accord (je parle ceux avec qui on est franchement pas d’accord : les Ivan Rioufol et compagnie, tous ceux qui ont une vraie « peur » de l’autre) parce que même si on est pas d’accord, il va falloir qu’on oppose des arguments qui ne devront pas être des incantations mais qui auront pour but de « convaincre » pour changer cette « peur » en autre chose que de la haine ; on écoute ceux avec qui on est d’accord sur l’essentiel sans être d’accord sur tout le reste (et c’est beaucoup !) ; on écoute aussi ceux qu’on entend pas, et c’est sans aucun doute le plus dur. On écoute ceux qui ne sont pas Charlie, et spécialement les gosses (pas si nombreux que ça mais qui existent quand même) qui disent qu’ils l’ont bien mérité à Charlie, parce qu’il faut qu’on les comprenne.
Je crois aussi qu’il faut qu’on se prépare : qu’on se prépare parce que la haine, elle ne sortira pas de cet évènement. Elle sortira d’une répétition de ces évènements. Notre pays a montré qu’il pouvait endurer un évènement de ce type. Sans doute, il y aura des choses mauvaises qui en ressortira, mais je ne crois pas que cela suffise à nous faire passer dans tout autre chose. Comme l’avait souligné Emmanuel Todd en décembre, notre société est solide : l’égalité y est globalement moins abimée qu’ailleurs. Mais si cet évènement se répète, une fois, deux fois… comment réagira-t-on ? Il faut qu’on se prépare « à ne pas avoir peur de quelque chose qui est censé nous faire peur« .
On discute d’une chose : quelle société voulons-nous dans ce monde complexe ? Si nous ne sommes pas en mesure de porter un projet de société puissant, le délitement est à craindre. Et avec lui, le besoin urgent et dangereux de remplacer ce vide : c’est à ce moment là qu’on pourrait déraper. Je ne crois pas qu’on puisse déraper aujourd’hui.
Bref, ce dont nous avons besoin, je crois, c’est d’espérance. Le sentiment d’espoir est, avec celui de l’amour (et de l’humour ?), puissant. Espérons : non pas d’un optimisme passif, mais bien dans un optimisme actif : un optimisme qui nous fait réveil.
L’espoir passe par l’éradication de la misère, qui elle même passe par la remise en état de la planète détruite par le système économique mis en place après les révolutions du 18 èm siècle.
et certainement pas par l’installation de barrières, et de grillages, et de prisons (solution actuellement développée)
Quelle laïcité? On nous a enseigné la laïcité comme un nécessaire consensus autour de la neutralité en ce concerne l’intimité des croyances profondes acquises. Faire silence sur les désaccords entre les diverses formes de croyances, sur leurs histoires, plutôt que de rechercher la prise de conscience de leur relativité et à analyser sur quoi se fondent leurs signes et formes diverses. Dans la confrontation admise des points de vue. Comme le faisaient les ethnologues à propos des peuples « primitifs ». Mais ce que les monothéismes ne peuvent pas accepter: il ne peut pas en logique exister plusieurs dieux uniques!
En enfermant le religieux dans la réserve du domaine privé on a construit un zoo des formes anciennes de pensée, avec une cage spécifique pour les athées et agnostiques : simple religion déviante et déplorable de ceux qui blasphèment l’héritage de leur tribu. Alors que si nous sommes athées en connaissance de cause c’est que nous avons compris que l’imagerie religieuse , quelle qu’elle soit, a toujours eu comme fonction politique hélas ( et au mépris de la recherche du sens !) la soumission des croyants soit à une hiérarchie de clercs, soit à des chefs de tribu, soit à des gourous,soit à l’autorité familiale… ou autres dominants spirituels. Comment nous libérer des entraves des croyances reconnues, celles qui conduisaient mes élèves musulmans à refuser d’entrer dans l’église de ma petite ville pour étudier le passage de l’architecture romane à l’architecture gothique ? M’obligeant à renoncer à un tel projet! Celles qui font qu’on n’enlève pas la croix sur le portail du cimetière de mon village, obligeant l’athée que je suis ou tout éventuel musulman à accepter de nous soumettre aux formes encore pratiques d’ antériorité chrétienne de ce village « français ». Celles qui faisaient que mon grand-père quittait son chapeau (marque de son niveau de subordination à Notre Seigneur, quand ma grand-mère mettait un voile sur sa chevelure en tant que marque de soumission à son Seigneur).
Je n’oublie pas de signaler comment la neutralité ( plus de chapeau et plus de foulard, sinon selon la mode des circuits de production et de consommation) de cette fausse neutralité pseudo- laïque » a contribué, en masquant toutes limites, sinon à dérouter toute recherche effective de la vérité , du moins à mettre sous contrôle de desseins politiques singuliers les couleurs vivantes de la liberté.
Arciatus,
« Alors que si nous sommes athées en connaissance de cause c’est que nous avons compris que l’imagerie religieuse , quelle qu’elle soit, a toujours eu comme fonction politique hélas ( et au mépris de la recherche du sens !) la soumission des croyants soit à une hiérarchie de clercs, soit à des chefs de tribu, soit à des gourous,soit à l’autorité familiale… ou autres dominants spirituels. ».
Ainsi votre quête de sens vous permettrait d’être un penseur libre, assouvi, et sans qu’il y ait qui que ce soit pour vous manipuler?
La plupart des philosophes, ceux d’hier et qui gouvernent aujourd’hui notre mode de pensée, et ceux plus récents (Kierkegaard, Nietszhe) ont fait de l’idée divine la source indispensable de toute orientation. Même Kant a fini par reconnaître que la petite voix qui le commande ne peut seule satisfaire sa personne. Descarrtes, Pascal, Rousseau etc… Et combien d’oeuvres d’art nous emportent dans un monde qui nous dépasse, pour lequel toute rationnalité n’aurait aucun sens!
Il ne dit pas comment mais il dit vers quoi. Je ne sais pas si ça peut faire avancer le schmilblick.
http://www.reporterre.net/Pour-empecher-le-risque-de-la
Simple réflexion par ailleurs: « Nous sommes en guerre » a-t-on entendu ad nauseum ce week-end. Quand François (le nôtre) va-t-il déclarer la guerre à la finance (Le Bourget)?
Depuis cette » réaction » des terroristes islamistes j’ai changé d’opinion….
Je défendais dernièrement la liberté individuelle en acceptant des compromis avec les différentes communautés religieuses. Au nom de la liberté individuelle, je ne percevais pas que la liberté de mon groupe d’appartenance était en danger ou plus exactement qu’ une de ses valeurs fondamentales risquait d’être attaquée : la Laïcité.
Aujourd’hui je suis prêt au combat (d’idée et de comportement) pour défendre la valeur de la Laïcité. C’est elle qui doit servir à la prise de décision pour organiser nos communautés.
Ne vous trompez pas de combat. La religion « islamique » n’est qu’un support à la révolte, qui trouverait tout aussi bien des supports « laïques ».
Il faut comprendre les causes externes de leur folie…
» mon groupe d’appartenance »
» nos communautés. »
Non, il n’existe pas de communauté hors celle de la France, éventuellement l’Europe, plus sûrement celle de l’Humanité.
Nous sommes citoyens d’une République laïque. La laïcité c’est de faire des convictions personnelles, les siennes autant celle des autres, une affaire strictement privée. Ce qui devrait favoriser la Fraternité. Nous appartenons à un seul groupe, celui de l’ Egalité devant la Loi. Tout ceci, plus quelques autres, assurent notre Liberté.
Il s’agit de re-définir, ré-affirmer un cadre éthique commun. Normalement, les valeurs de respect des droits de l’homme, la liberté, l’égalité et le fraternité… sont le socle éthique de la république. Les communautés religieuses ne posent aucun problème quand elles s’inscrivent dans ce cadre éthique, de même que les communautés ou individualités autres : athées, agnostiques, voire aquoibonistes. Chacun peut avoir l’opinion qui lui chante, croire ce qu’il veut, adhérer à telle communauté, tant qu’il reste bien dans ce cadre éthique républicain et laïc commun, sans vouloir en sortir mais au contraire, en s’y enracinant fermement. Le laminage des valeurs républicaines par la propagande publicitaire, le culte de l’individualité, l’apport de nouvelles cultures et religions, etc, ont brouillé les repères, provoqué des brèches dans ce cadre. Le changement opéré a inquiété, puis fait peur, les gens de gauche pris en étau entre leur antiracisme et leur idée que le progrès ne pouvait se faire que « sans religion ». Cela aussi est une « croyance » 🙂 Le front national a pu prospérer sur ce terreau et sur les contradictions.
Les idées laïques intransigeantes et agressives vis à vis des croyances d’autrui peuvent tout autant déborder du cadre éthique commun que les idées religieuses intégristes : selon moi, c’est la même intolérance et la même peur qui se manifestent différemment. A contrario, certaines pratiques et comportements spirituels (de religieux peu crispés sur leur croyance mais ayant une foi vivante) et de même pour des athées (avec une philosophie tolérante et ouverte au bien d’autrui), enrichissent parfois considérablement la république, avec une exigence personnelle d’éthique bien supérieure et utile au bien commun. C’est là une des richesses de la laïcité dont tout le pays peut profiter. Pour résumé : un plafond minimum éthique à respecter pour chaque citoyen, chaque communauté. Et aucune limite maximum d’éthique dans le cadre commun !
N’y aurait il pas un lien avec le système économique qui veut que chacun tire profit de plus faible que lui, (indépendamment de la moralité de chacun car il s’agit d’un principe économique global, et non d’un choix personnel)?
– Tout en haut de cette pyramide d’exploitations, se trouvent quelques hyper fortunés.
– Tout en bas, se trouvent le toujours plus grand nombre de pauvres sans avenir, ou si peu, dont certains vivent dans nos banlieues. Les terroristes en sont généralement issus.
– Au milieu, nous, les bien pensants…
@Dominique Gagnot.
On ne devient pas terroriste parce que l’on est pauvre. Les terroristes du 11 septembre ne l’étaient pas. On retrouve tous les profils sociaux professionnels chez les candidats au départ vers la Syrie. La théorie du Djihad (le droit de la guerre) a été écrite en suivant le droit canon sunnite orthodoxe par des religieux qui n’étaient pas forcément fortunés, mais très au fait du corpus de droits que leurs conféraient leur jurisprudence presque millénaire. Ils ont sanctifié ce droit et leurs livres, les adeptes de la secte l’applique.
En effet ce n’est pas une condition nécessaire ni suffisante. Mais vivre dans une quelconque détresse, aggrave largement la probabilité de le devenir.
Et notre système économique qui marche sur la tête a toute les qualités pour générer des détresses.
Preuve en est que plus la « crise » s’aggrave, plus il y a de détraqués.
Les gosses recrutés pour la Syrie sont néanmoins des oubliés de la République et sélectionnés comme tels sur internet. La misère spirituelle des intégristes rejoint alors leur misère sociale, morale et bien souvent matérielle.
Et si, dans un roman célèbre, en lieu et place du bon curé qui a changé sa vie, Jean Valjean avait tout d’abord rencontré un Imam intégriste ?
Pourquoi les terroristes le deviennent-ils ?
Ce type en a une idée murement réfléchie.
https://www.youtube.com/watch?v=xYpGbKatBVc , les paroles sont jolies si on pense à ce qui est arrivé…
@ Lucas
Je pensais aussi à ce son là : https://www.youtube.com/watch?v=iFK0mxBhqGM
Il porte une arme qui en dit long, puisqu’elle y délit les langues, à travers les continents du monde, le délit de l’homme, délivre l’âme, mais rend les yeux incontinents, inonde, yo, des puits, de pluie, depuis, j’ai pris, mon parapluie assis, pour éviter les rafales, de ceux qui s’défoulent dans la foule, les batiman ou votre para, gilet pare-balle, car en bas des bâtiments y’a pas, justice au tribunal, à chaque bataille, tu payes un lourd tribut timal, des hérités tribals, portent le colt qui les isolent, en des unités rivales, déshéritage design, du genre ak-47, façonnée pour être facile, d’utilité, car elle fascine les, gosses de quatre à sept, et même si papa garde l’assiette, ces fils de triste sire en transportent en cas d’racket, juste pour envoyer les balles, car les débiles, pendant les débats, n’ont rien à dire, alors ils, laissent parler les armes, les hommes et les armes histoire d’amour, histoire…
Levez les bras c’est pour un braquage, les ficelles ça s’arrache, alors cassez les chaînes du système qui vous attache, levez les bras levez les bras, c’est pour un braquage, avec plus d’six milliards d’otages…
Mais moi ça m’gène, d’avoir les gènes, d’la race humaine, que j’voyais plutôt lézard, ils construisent des usines zarb ou moi j’voyais plutôt des arbres, quand on laisse parler les armes, les droits de toi de moi des moines, en témoignent n’ont pas de poids, les diplomates s’emboitent le pas, s’emploient à passer la paumade, pour que les grenades soit vendues et justifie d’être malhonnête par une pirouette de balle en chine, sans état d’âme, l’état major, vend des tas d’armes, l’académie palatine, nous baratine, j’écris une lettre pas latine, ou là la dime, sous les bla-bla à la latine, mon monde meurt, une balle dans le cœur, et eux, ils taillent des grosse pipes à la chine, les hommes et les armes histoire d’amour…
Levez les bras c’est pour un braquage, les ficelles ça s’arrache, alors cassez les chaînes du système qui vous attache, levez les bras levez les bras, c’est pour un braquage, avec plus d’six milliards d’otages…
On lève les bras, pour l’avenue, du parvenu, rebienvenue, dooz kawa, de l’avenue des rêves brisés, même si les médisants disaient, que j’ai fini puni par dieu, honte à ce ptit blanc non croyant, de ceux qui vous divisent par deux, et si houdini part de, rien, pour faire apparaître une colombe, nous on crée la visée laser, pour l’assassiner au nom de, sarkozy, poutine, kadhafi ou jean paul 2, ben laden, pour le dollar américain lorsque le pib se traîne, au nom de l’ordre, et de la loi, et d’la, sécurité urbaine, pour les barbus du coran ou défendent les frontières d’israel, pour les petits dealers de france ou pour les fou qui vouent rael, pour les schtroumpfs aussi du coup qui veulent s’protéger d’azraël, et, les actionnaires de nestlé, protégeant leur investissements, investissant les terres d’afrique, tirent en l’air pour l’avertissement…
Levez les bras c’est pour un braquage, les ficelles ça s’arrache, alors cassez les chaînes du système qui vous attache, levez les bras levez les bras, c’est pour un braquage, avec plus d’six milliards d’otages…
L’homme rêve d’un magnum, qui le protège, de l’homme, qui rêve d’un remington
Ou bien encore ça : https://www.youtube.com/watch?v=6NU9Gw0igls
« Alors du coup j’dédie ce track aux vrais contre-pouvoirs… merci à la police aux gendarmes… qui on bien voulu qu’on débatte… on soutient les esprits libres… Snowden Assange, Wikileaks, Stéphane Hessel, Charlie Hebdo Bradley Manning… Rémi Garnier… Anonymous les prisonniers politiques du monde entier. Depuis l’antiquité tu sais rien n’a vraiment changé on assassine toujours les messagers… »
Oui c’est vrai ! Ils sont forts, et en chanson, pas de places aux polémiques à 2 francs 6 sous…
Une réponse essentielle, qu’ il faut compléter en rajoutant la crise économique
L’occultation politique des causes, conséquences, enjeux
http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=11299
Une chose que j’ai ressenti (plutôt que compris) hier dans la foule de Paris, c’est que le peuple existe. Et qu’il est plus grand – parfois – que ses politiciens (parfois c’est l’inverse)
Un mot m’est venu à l’esprit, le mot transcendance (l’idée de dépassement ou de franchissement… ce qui est au-delà du perceptible et des possibilités de l’entendement, dixit Wiki)
Et en effet ce rassemblement était au-delà des assignations, des étiquettes, des partis, des syndicats des religions, des races qui n’existent pas. Juste des être humains qui cherchent un « être-ensemble »
Alors que faire comme disait Lénine, je ne sais pas, mais il me semble que la laïcité en sort grandie. C’est déjà pas si mal.
Et puis le FN marginalisé, lui qui avait le vent en poupe.
Et puis les policiers applaudis, même embrassés (jusqu’au prochain PV)
Et puis surtout les apprentis djihadistes définitivement (?) ringardisés.
Puisse un cordon sanitaire être établi autour de ces paumés, fermement mais sans sur-enchère (une affaire de police comme l’a dit Régis Debray, pas une déclaration de guerre)
Puisse l’État (notre État, mandaté par nous)mettre un bémol à ses velléités guerrières ici ou là (une sorte d’armée Suisse, purement défensive)
Voilà – quelques réflexions à chaud
Le gros point négatif est que la foule ne comprend pas ce qui est à l’origine de la violence. Ou alors je n’ai pas remarqué. Tout est fait pour lui laisser croire que ce n’est qu’une histoire de religion, ou qu’il existe des « naturellement méchants » , comme si la folie n’avait elle même une raison.
Ne réduisez pas « la foule » à une entité abstraite et homogène
La foule c’est vous, c’est moi
Et maintenant…c’est incroyable on a l’impression que toute la force politique réfléchit….que le peuple est mobilisé…mais aussi cruel et terrible et inadmissible que sont les événements de la semaine passée…il faut relativiser la force de réflexion de nos politiques…aux environs de 3000 morts sur les routes on n’en est pas au fatalisme des années 1970 mais quand même on pourrait aussi réfléchir intensément ..les médicaments et la prise abusive….les perdus dans certaines zones où l’industrie disparaît..bizarre mais j’ai l’impression que l’on se mobilise moins facilement pour ce genre de thème…et pourtant le bonheur de beaucoup de gens en dépend aussi…par exemple 35 suicides chez france telecom , il n’y pas eu plusieurs millions de personnes dans la rue…comme quoi c’est l’image qui nous fait agir…on doit hiérarchiser la manière de mourir dans notre inconscient…et puis on doit avoir peur d’une balle perdue…ce qui ne devait pas nous arriver chez FT, on n’était pas concerné…l’être humain n’est pas très rationnel…
Bon pour ce qui vient d’arriver, c’est vrai que l’on peut faire un effort sur les prédicateurs en prison…les imams (s’il y en a mais apparemment d’après ce que j’entends (une toute petite minorité) il y en a qui sont limites…) qui appellent au djihad..mais surtout mettre l’effort sur la prévention…sur ceux qui sont fragiles à un certains moments de leur vie..cela coûte moins cher et est humainement nettement meilleure de faire de la prévention que de devoir après mettre 3000 hommes sur les routes, il est préférable qu’ils ne fassent que s’entraîner .car il est impossible d’éviter tout risque..le vrai problème est de redonner un idéal et de l’espoir partout en France et surtout dans les banlieues…mais bon cela ne doit pas être compatible avec notre système qui prend l’eau…
bon vous avez raison le problème est aussi international et on dépend des agissements de droite et gauche…il faut dire que nous sommes bons ces derniers pour créer des foyers de tensions où les armes se vendent comme des petits pains…mais qui vend toutes ces conneries et voudrait être au chaud chez lui en entendant que le bruit du vent et non le souffle du canon?
C’est désespérant…
Juste un petit truc…
Cela ne vous a pas frappe ? Que n importe quel succursale bancaire était bien mieux protégée que les bureaux de Charlie ? ? Genre double porte avec sas d entrée.. Surveillance vidéo h24… Peut être parce que ils avaient pas les moyens les charlies :: z étaient des charlots en la matière!
Et donc:une des premières conclusion post Charlie serait :
#je suis con!
Je suis con si.. Je n achète jamais Charlie! Sourrie /perso j avais oublié son existence!/
Je suis con si… Je lis minute gratuit made by pub!
Etc etc etc… A vous de compléter!!! On peut en faire plein dans le genre!!!
Bref…
#je suis con si … Je n agit pas ou jamais de manière responsable pour défendre cette liberté d expression qui n’est pas si naturelle que cela, et qui a besoin de soutient!
Heureusement, avec ce blog, en le soutenant de temps en temps, on a une occasion de se sentir un peu moins con…? A la marge…
one more thing! C est bien sur dérivé de la caricature de maohmlet se disant que c est dur d être aime par des cons.. Revue et corrigée avec charb se disant la même chose.. La haut.. Pour ceux qui y croient! Amen!
« caricature de maohmlet » sans casser d’oeufs…
A la trappe…
Trop de tension peut-être ou je suis con…mais merci pour le fou-rire 😉
Peut-on oser « les musulmans sont des gens bons? »
(je concevrais que la modération juge de l’opportunité de le publier; mais pourquoi craindre a priori que cela ne fasse pas rire un individu de religion musulmane, et justement à ce titre? Le privera-t-on d’humour? On sait aussi que les frontistes se l’échangeront avec un rire gras. Peu-être est-ce affaire d’opportunité, ou de dissymétrie dans la situation sociale ou historique : le jours où tous seront dans la même galère, ou au contraire dans la même nef…)
Comme on connait des blagues juives
Des blagues juives sur les juifs
Des blagues juives sur les camps
Comme les esclaves devaient en connaître et s’en raconter de bonnes
Des blagues sur les Belges etc.
Comme il eut un humour de Zeks (cf. Jacques Rossi et son Dictionnaire du Goulag)
Comme il y a un humour de tout ceux qui affrontent l’adversité
Comme si l’humour, la dérision, l’auto-dérision n’étaient pas inhérents à la condition humaine… même chez le jihadiste (cf. Abu Tourab, venu de France, dit « Abu Nutella » comme surnom donné par ses collègues jihadiste).
Donc c’est pas une question de contenu, de sémantique. La haine se trouvera toujours un objet, le reste (les tentatives d’explication, de déduction causale etc) est marginal. Si on pouvait déjà atteindre le niveau d’une bonne description, ultra-circonstanciée.
« Nous connaissons Dieu à cela, qu’il nous a donné de son esprit » s’amuse (?) à citer Spinoza… La parole de Dieu ce sont donc les produits de la pensée, et particulièrement de la raison… La science et la technique comme vraie parole de Dieu, mais aussi l’art, les nuances de la culture et de l’esprit, les doutes de l’esprit etc.
Dieu nous a donc aussi donné le droit de faire de l’esprit (il n’y a que des preuves d’amour…) : c’est ainsi en faisant de l’esprit qu’on atteste Dieu…ça passera au-dessus de la tête des cons (qui s’en étonnera) et les assassins n’ont de toute façon besoin d’aucun motif.
Olé! Merci pour ce fou rire aussi.. la mahomlette au gens-bons.. fut un moment fort croustillant,
juste apres avoir pris connaissance de nos amis juifs qui par leur magie toute divine, ont le sacro-saint pouvoir de faire disparaitre les femmes dirigeantes des photos officielles…
Bizarrement, est-ce l’influence de ce blog, ou d’une tentative de couple avec une personne très croyante et pratiquante? Voila t y pas que j’ai abandonné ma position agnostique à la con, pour virer franchement résolument athée et défenseur d’une laïcité forte !!
Ce sont mes neveux et nièces qui m’ont éclairées aussi : en matière de croyance, soit on croit, soit ne croit pas.. il n ‘y a pas de logique floue intermédiaire qui tienne la route?? Ou? D’autres avis?
Si on ne croit pas mais qu’on pense que l’existence de dieu soit possible, on ne croit pas pour autant, et si on n’est pas croyant, on est.. athée, avec selon le cas une ‘ouverture agnostique, je crois pas mais faut voir, ça peut, ou résolument athée-nhiliste, je crois pas, point.
et du coup, c’est la chute si je puis dire, la laïcité, il faut la défendre, c’est aussi une sorte de combat comme l’on rappellé nombre de commentateurs :: il a fallut se battre contre la catholicisme, et semble y avoir aussi une forme d’intransigeance, exigence de respect clair de nos valeurs, a exiger vis à vis et de la part des groupements religieux quels qu’ils soient, musulman, catholique ET juifs!
bref, sans parler de guerre, il faut aussi savoir défendre son pré-carré, sa cour de récréé… sans se culpabilisé par qu’en face on a des « religions » sensées.. relier les gens plus que la laïcité :: la laïcité peut aussi rassembler depuis le 11 janvier! (souires clin d’oeil!)
La question est de savoir ou se trouve la frontière entre humour et insulte.
Cela dépend de l’émetteur, et de ceux qui reçoivent.
En l’occurrence Charlie hebdo a largement dépassé les bornes en ce qui concerne Mahomet, et à plusieurs reprises, bien souvent gratuitement tant ce n’était pas drôle (sauf pour les beaufs),
Et pourquoi se préoccuper de Mahomet?
En tous les cas, pendant que l’on tape sur ces « sans pouvoir », on oublie ce que font nos maîtres, qui sauvent Charlie de la faillite pour services rendus.
Si j’osais un trait d’humour, je dirais « c’est très chouette de gouverner des cons »
Et maintenant , que va-t-on faire ?
Une révolution ? Un patriot act ? On s’en torche ?
Personne ici n’est assez naïf ,je crois pour imaginer que dans les états majors de nos chers partis , on ne réfléchisse pas déjà à la question .
Charlie , combien de points de popularité ça rapporte ? Ai-je été bien sur la photo ?
Je sais que l’on va me répondre que cela n’a pas d’importance , que le peuple a montré , dimanche , qu’il n’était ni soumis , ni apeuré .
Et les 62 millions qui ne sont pas descendus , qu’en pensent-ils , comment réagiront-ils dans les mois et les années qui viennent , vers qui leurs regards perplexes se tourneront-ils ?
Souvenez -vous de 98 et la France » black blanc beurre » puis de 2006 , » les racailles de banlieues » qui avaient investies notre belle équipe .
Et puis show must go on !
Pour ma part , je lis( ce blog par exemple ) , j’écoute les vieux sages (Régis Debré samedi matin ) , mon regard est perplexe , mais je sais où je ne veux pas qu’on m’emmène .
Et merci aux gens qui font vivre ce blog de diffuser un peu chaque jour l’esprit de la raison qui , espérons le s’imposera partout .
désolé pour les fautes
beurre au lieu de beur ( je déteste ce mot )
investi et pas investies
Debré au lieu de Debray ( il était quand même gaulliste aux dernières nouvelles )
Bonsoir à tous:
TARIR LA SOURCE!:
1) Obliger les USA à renoncer à leur stratégie du « chaos constructif » dont on a vu les résultats en Irak, Syrie, Lybie, Ukraine etc…..
2)Obliger les USA à rentrer dans le droit international: fini les guantanamo, les abou ghraïb ( c’est cela qui a fait basculer un des frères Kouachi) les Patriot Acts….
3) A l’instar de ce que la communauté internationale a fait avec certains pays: gel, ou même confiscation au profit de leurs victimes) des avoirs saoudiens et qataris en europe: ils ont financé et financent le wahhabisme et le salafisme qui sont à la source de toutes les théories extrêmistes ( voir les articles de Kamel Daoud) sur lesquelles s’appuient leurs idiots utiles par l’intemédiaire des fascho-imams qu’ils forment et paient. Aider à la foramtion de tous les imams en europe et ailleurs ensuite ( avec cours de rattrapage démocratiques pour quelques rabbins, curés etc…)
4) Pour ce qui est des mesures spécifiquement franco françaises: Reprendre tout le processus de formation initiale : les 3 tireurs ont passé leur enfance leur DANS le système socio éducatif judiciaire de notre pays!
5) Incriminer les politiques français à qui vous proposerez ces mesures qu’ils refuseront avec horreur…. pourquoi? parce que pourquoi commence par p comme pognon!
Un peu d’humour quand même: commencer par lancer des pétitions avec le soutien des nouveaux Charlie, sur tous les sites faits pour, afin qu’une loi interdise les gâchettes et les queues de détente sur les armes à feu et les détonateurs sur les trucs explosifs vendus et circulant en europe! ( Je m’étonne que C. MAS n’y ait pas encore pensé!)
Cordialement
Steve
Deux ouvertures s’imposent où sans aucun doute d’autres pays/civilisations les ont connus avant nous et se sont retrouvés dans une phase décisive.
– 1) L’émotionnel et la peur nous envahissent. On continu à regarder nos « tendres » médias nous divertir d’une façon malsaine sur une situation dramatique; on commence à faire des amalgames comme « barbare », « sauvage », « musulmans » et on ouvre la voie à un Patriot act qui nous refermera sur nous-mêmes comme les États-Unis le 11 Septembre 2001, puis dirigera une partie de l’humanité vers l’inhumanité (tant pis les dégâts collatéraux au passage); les populistes gagnent du terrain et la terreur s’installe, nous divisent… Les islamistes ont gagné et on aura transformé l’atteinte à la liberté en état de la peur/autoritaire/totalitaire. Le peuple sera le complice des politiques dans cette affaire. Donc, non ! Cet attentat ne doit pas devenir notre 11 Septembre.
– 2) La raison et la compréhension: voie peu facile mais pas impossible. On s’écoute et j’insiste: on s’écoute les uns, les autres; on cherche des solutions ensemble pour le vivre ensemble dans un monde complexe et multi-culturel; on fait grandir le citoyen et on prend des mesures pour créer un contexte vertueux : changement de modèle économique pour une redistribution des richesses, voir l’Autre qui pense différemment de nous, mettre le paquet sur l’éducation pour qu’elle forme des esprits critiques et non des esprits de compétition. Tout ceci affaiblira les populistes et les raccourcis vers des certitudes dangereuses.
Car le pire dans cette affaire, ce sont que les terroristes étaient des êtres humains qu’on aime rejeter vers le monde des sauvages, barbares. Il faut comprendre comment et pourquoi, des gamins ayant vécus pendant une vingtaine d’années en France dans une misère socio-économique/nihilisme sont devenus des terroristes en quelques mois en prison et au Yémen.
Claude Lévi-Strauss, Race et Histoire
« La barbarie est une relation sociale organisée par un pouvoir non plus symbolique mais réel. »
Charles Melman (lacanien) L’homme sans gravité.
Pour moi il est clair que la relation sociale imposée par le « Système » est pure barbarie.
Très clair !
Que faire?
Exiger des médias de services publics une info pluraliste.
« au-delà de l’évidente émotion, que nous inspire ce moment présent ? Que traduit-il de la société française ? Que risque-t-il d’en sortir ? Quel rôle pouvons-nous remplir ? Bref, quelle ébauche d’analyse esquissons-nous.
Ceci, en compagnie toujours de Frédéric Lordon, de Emmanuel Vire (SNJ-CGT), de Gérard Mordillat, de Lionel Thompson (SNJ-CGT France Inter), de Eric Coquerel (PG), de Gérard Filoche, et d’autres. »
A voir à 19h sur le site:
http://delairafranceinter.ouvaton.org/la-dissidence-pas-le-silence/
Je ne suis pas spécialement scotché aux médias, mais qui a entendu la voix des banlieues, des quartiers « chauds » ?
Quels média sont allés les écouter ?
Je ne sais pas quels seraient leurs réponses mais je peux les imaginées choquantes pour la bien-pensance de dimanche.
Et c’est par là, que les efforts d’éducation et d’accompagnement au vivre ensemble devraient se porter ( oui je suis naïf ).
Je schématise à l’extrême ( encore un extrémiste me direz-vous ! ) mais c’est là que se trouve le clivage, la population la plus fragile.
Je n’ai pas non plus fait attention à ce qu’il s’est passé au niveau de la/les bourses. Comment le petit monde des affaires a réagit ?
http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/12/2027252-pigeon-chie-epaule-hollande-provoque-fou-rire-rescapes-charlie-hebdo.html
D’abord on prend nos crayons et si on ne sait pas dessiner on peut essayer d’écrire, si c’est trop compliqué …gribouiller…
Alors je vais gribouiller.
Qui peu croire que nos « représentants » pourraient disposer d’une parade infaillible et immédiate à ce type d’acte ? si nous n’y croyons pas alors il est urgent de les tempérer dans leurs solutions toutes prêtes qu’ils piaffent (hi…hi… le pigeon 😉 ) d’impatience de nous concocter.
La collectivité est riche d’expérience et d’idées sur la question « comment se forme un être motivé par la haine ? » elle doit être une force de proposition sur un sujet qui la concerne dans sa globalité au plus haut point.
Nous savons que notre histoire passée et présente n’est pas sans reproche de ce point de vue, sommes nous capables de le reconnaître, de nous amender ? Pouvons-nous nous en dispenser ?
Les dirigeants Européens et au delà… (de toute espérance 🙁 ) ont affiché une belle solidarité pour figurer sur la photo de ce 11 Janvier 2015 « historique », sommes- nous capables, et d’abord majoritairement d’accord, pour les inciter à un petit effort supplémentaire en construisant réellement l’Europe, un espace régi par des règles communes, recherchant la synergie, utilisant au mieux l’ensemble de ses ressources plutôt que jouant le jeu de la concurrence sur tous les plans.
Et puisque nous sommes ici convaincus (du moins je l’espère) que se joue la survie de l’espèce par la pratique d’une religion féroce , ce qui peut s’apparenter à une forme de « barbarie », et devrait être fortement mobilisateur ne l’est pas.
Ne serait-ce pas les mêmes mécanismes qui opèrent aussi bien dans la formation de la haine que dans celle des adeptes de cette religion féroce ?
Eh bien maintenant il faut trouver quelqu’un de bien pour succéder à Bernard Maris dans la page économie de Charlie Hebdo, et Paul Jorion serait peut-être pas mal pour ça.
J’ai matérialisé ma propre synthèse du moment sur le blog à Attali , ce jour juannessy à 15h26 .
Trop longue pour que mes doigts noués aient le courage d’en reproduire le texte . Je me contente donc du lien global :
http://blogs.lexpress.fr/attali/2015/01/12/reveillez-vous/
juannessy – 12 janvier 2015 15 h 26 min
Devant une telle levée en masse , il est difficile , sans courir le risque du ridicule et de la prétention flagorneuse , d’exprimer le pourquoi commun de ce « Nous » qui transcende les » Je » .
« Je » me bornerai donc , aidé par l’âge , les traversées antérieures de quelques champs de mines émotionnels et le sentiment de n’avoir pas trop dormi jusque là , de dire de mon côté pourquoi j’ai manifesté vendredi , samedi et dimanche , en essayant de mettre un peu d’ordre dans mes motivations et mes espérances .Elles sont de trois ordres .
Le premier est d’abord de partager la douleur autant qu’il est possible , des parents et amis des victimes , les embrasser et leur dire que leur douleur et l’injustice qui les frappent sont les miennes ,les nôtres .Quand la mort frappe , la famille se réunit , s’étreint et pleure .
Le second est le désir d’affirmer que la liberté d’expression , la liberté tout court et l’ouverture sur l’infinité des solutions , est ce qui nous fait homme comme individu , et espèce humaine . Nulle idéologie , nulles religions , nuls dieux , nulle puissance de fait ne doit y faire obstacle , sans que je ne lui fasse la guerre par le crayon , les armes , l’explication ,la culture , le partage . La loi temporelle et républicaine qui est à la fois l’essence et la justification du » Nous » , ne doit supporter aucune « Loi » supérieure spirituelle ou idéologique , tout en autorisant l’expression de toutes les spiritualités et idéologies . Cela s’appelle la Laïcité .Cette séparation du spirituel et du temporel doit être défendue bec et ongles , rappelée ou imposée à toutes les confessions .Sans exception .Avec la Force nécessaire mise à disposition et sous le contrôle de la Loi .
Le troisième est le plus confus , le plus difficile , et pourtant sans doute le plus propice à des lendemains meilleurs : c’est l’expression d’un » Trop », qui pourrait rejoindre le « réveillez vous » de JA ( comme j’aurais préféré « Réveillons nous ! » ) , qui serait un carton rouge aux puissances publiques pour dire : le monde comme il va ( comme vous le faîtes aller) ne va vraiment pas , et nous ne le supportons plus .
Mais on doit élargir ce réflexe de survie à l’ensemble de la société . Cela implique de rendre cohérent un ensemble de thèmes qui sont aujourd’hui en déshérences singulières :
– éducation et apprentissage de la République et de l’égalité homme/femme ( qui ne pourra rien tant que l’ensemble de la société ne s’y mettra pas ) ,
– sécurité , armée et justice ( qui ne pourront rien tant que l’ensemble de la société ne s’y mettra pas ) ,
– urbanisme et vivre ensemble dans la commune ( qui ne pourra rien s’il n’y a pas de projet républicain global ) ,
– information et débats de qualité abandonnant la course marchande à l’audimat ( ça pourrait s’appeler le bouillonnement culturel fécond où tous les artistes sont des bâtisseurs de l’avenir ) ,
– économie et fin des diktats idéologiques capitalo-financiers ( la puissance publique ne « doit » rien . Elle a le droit si ces citoyens l’expriment , d’aller chercher , par la loi qui lui est propre , les moyens financiers là où ils sont). Cette idéologie n’est pas la moins mortifère et la moins pourvue « d’armes de destruction massive », dans des sociétés où le travail , support de la socialisation ,de l’émancipation ,de la structuration des espaces , des temps et d’une part des « valeurs » , va de plus en plus disparaître ou changer de nature .En multipliant les exclusions de toutes natures .
– j’en oublie sans doute qui vont se révéler ;
Tous ces enjeux qui se cristallisent aujourd’hui en France , sont en fait mondiaux .
L’immense » communion » d’hier est le signe d’un espoir , d’une attente , comme le peuple français a su en lancer le signal en Europe en 1789. Cette espérance fut trop vite récupérée par la bourgeoisie . Mais elle est toujours là sous la cendre des apparents égoïsmes qui excluent . Elle veillait . Comme il est vital ,pour notre espèce, qu’elle se réveille en chacun de nous ( sur le palier , dans le quartier , la ville , l’association ..) et dans ceux qui nous représentent !
Je souhaite que François Hollande , président de la République ,sache trouver les mots, les alliés et les actes , qui donnent à ces forces citoyennes ou de bonne volonté , nationale et internationales , une chance de croître , s’articuler , s’épauler pour vaincre la misère , l’exclusion , l’inhumain , l’inculture .
J’essaierai de mon côté de rester éveillé tant que la montre m’y autorise .
Liberté , Egalité , Fraternité étendue au vivant !
Grande extraction sans anesthésie.
Devant une telle levée en masse , il est difficile , sans courir le risque du ridicule et de la prétention flagorneuse , d’exprimer le pourquoi commun de ce « Nous » qui transcende les » Je » .
« Je » me bornerai donc , aidé par l’âge , les traversées antérieures de quelques champs de mines émotionnels et le sentiment de n’avoir pas trop dormi jusque là , de dire de mon côté pourquoi j’ai manifesté vendredi , samedi et dimanche , en essayant de mettre un peu d’ordre dans mes motivations et mes espérances .Elles sont de trois ordres .
Le premier est d’abord de partager la douleur autant qu’il est possible , des parents et amis des victimes , les embrasser et leur dire que leur douleur et l’injustice qui les frappent sont les miennes ,les nôtres .Quand la mort frappe , la famille se réunit , s’étreint et pleure .
Le second est le désir d’affirmer que la liberté d’expression , la liberté tout court et l’ouverture sur l’infinité des solutions , est ce qui nous fait homme comme individu , et espèce humaine . Nulle idéologie , nulles religions , nuls dieux , nulle puissance de fait ne doit y faire obstacle , sans que je ne lui fasse la guerre par le crayon , les armes , l’explication ,la culture , le partage . La loi temporelle et républicaine qui est à la fois l’essence et la justification du » Nous » , ne doit supporter aucune « Loi » supérieure spirituelle ou idéologique , tout en autorisant l’expression de toutes les spiritualités et idéologies . Cela s’appelle la Laïcité .Cette séparation du spirituel et du temporel doit être défendue bec et ongles , rappelée ou imposée à toutes les confessions .Sans exception .Avec la Force nécessaire mise à disposition et sous le contrôle de la Loi .
Le troisième est le plus confus , le plus difficile , et pourtant sans doute le plus propice à des lendemains meilleurs : c’est l’expression d’un » Trop », qui pourrait rejoindre le « réveillez vous » de JA ( comme j’aurais préféré « Réveillons nous ! » ) , qui serait un carton rouge aux puissances publiques pour dire : le monde comme il va ( comme vous le faîtes aller) ne va vraiment pas , et nous ne le supportons plus .
Mais on doit élargir ce réflexe de survie à l’ensemble de la société . Cela implique de rendre cohérent un ensemble de thèmes qui sont aujourd’hui en déshérences singulières :
– éducation et apprentissage de la République et de l’égalité homme/femme ( qui ne pourra rien tant que l’ensemble de la société ne s’y mettra pas ) ,
– sécurité , armée et justice ( qui ne pourront rien tant que l’ensemble de la société ne s’y mettra pas ) ,
– urbanisme et vivre ensemble dans la commune ( qui ne pourra rien s’il n’y a pas de projet républicain global ) ,
– information et débats de qualité abandonnant la course marchande à l’audimat ( ça pourrait s’appeler le bouillonnement culturel fécond où tous les artistes sont des bâtisseurs de l’avenir ) ,
– économie et fin des diktats idéologiques capitalo-financiers ( la puissance publique ne « doit » rien . Elle a le droit si ces citoyens l’expriment , d’aller chercher , par la loi qui lui est propre , les moyens financiers là où ils sont). Cette idéologie n’est pas la moins mortifère et la moins pourvue « d’armes de destruction massive », dans des sociétés où le travail , support de la socialisation ,de l’émancipation ,de la structuration des espaces , des temps et d’une part des « valeurs » , va de plus en plus disparaître ou changer de nature .En multipliant les exclusions de toutes natures .
– j’en oublie sans doute qui vont se révéler ;
Tous ces enjeux qui se cristallisent aujourd’hui en France , sont en fait mondiaux .
L’immense » communion » d’hier est le signe d’un espoir , d’une attente , comme le peuple français a su en lancer le signal en Europe en 1789. Cette espérance fut trop vite récupérée par la bourgeoisie . Mais elle est toujours là sous la cendre des apparents égoïsmes qui excluent . Elle veillait . Comme il est vital ,pour notre espèce, qu’elle se réveille en chacun de nous ( sur le palier , dans le quartier , la ville , l’association ..) et dans ceux qui nous représentent !
Je souhaite que François Hollande , président de la République ,sache trouver les mots, les alliés et les actes , qui donnent à ces forces citoyennes ou de bonne volonté , nationale et internationales , une chance de croître , s’articuler , s’épauler pour vaincre la misère , l’exclusion , l’inhumain , l’inculture .
J’essaierai de mon côté de rester éveillé tant que la montre m’y autorise .
Liberté , Egalité , Fraternité étendue au vivant !
Trois fois qu’on m’arrache la même dent , alors qu’il ne m’en reste presque plus !
Dites moi plutôt ce que vous pouvez fabriquer avec ces dents extraites !
JuanNessy :
Recherche désespérée d’ y voir ?
Elles ne portaient pas de couronnes !
Mais elles aimeront les fleurs .
@Piotr
Oh les mots il les trouvera. C’est bien ça le problème.C’est un causeur
Toujours des mots, encore des mots, les mêmes mots….
Des alliés ? Ou ça ? à Bruxelles ?, au CNPF ? à l’ONU ?
Des actes ? Moi mon ennemi c’est la finance; MDR (c’est le cas de le dire)
Piotr, je comprends et partage vos réactions, mais espérer en FH, même en ces circonstances, c’est une tasse de thé trop fort pour moi
Paroles du cœur, vont au cœur ; paroles de la langue, aux oreilles tout au plus.
Avoir des griffes n’est pas être lion.
Proverbes arabes
et celui-là:
Sur cent projets d’un riche, il y en a quatre-vingt-dix-neuf pour le devenir davantage.
Prov chinois
C’est vrai : Piotr raconte n’importe quoi .
Heureusement MerlinII a un œil perspicace et le sens des réalités qui va avec.
Il est temps que Piotr « s’explique » .
J’ai failli écrire qu’il mentait comme un arracheur de dents .
D’autant plus qu’il faut se méfier des amalgames. (racisme anti dentaire primaire)
Prendre le mal à la racisme éviterait le plombage !
Sur le sens de votre réticence : je me moque que le président de la république soit François Hollande . Le sens de mon souhait , c’est de dire que ,dans les circonstances hors du commun où nous entrons , un président de la République française , dans le statut que notre constitution gaullienne lui donne , a la possibilité , avec la légitimité et l’énergie d’un peuple qui bouge , de faire des actes significatifs pour accomplir l’histoire ..pourvu qu’il perçoive ce sens de l’histoire ( sache le dire en maîtrisant les temps ) , s’attache les forces petites et grandes qui partagent la vision et l’envie , et commence à agir .
Si l’occasion est manquée ( ou le peuple trop lâche) , il sera temps de réviser la copie .
Vous nous dites qu’un dirigeant suprême peut poser des gestes symboliques. Soit, c’est sa fonction. Et il doit le faire.
Le Roi Albert II l’a fait en Belgique quand l’affaire Dutroux a ébranlé un ‘Peuple’ belge. Il a dit : les institutions (police, justice) ont failli, et cela doit changer. Et cela l’a été, par les politiques au pouvoir.
Votre FH n’a rien fait ou fait le contraire, quand il a accompagné Netanyahou dans une sinaguogie à PAris ou l’autre a fait le pyromane (et c’est la 2e fois, idem à Toulouse il y a deux ans +/-). On attend un sursaut de mieux, de gauche !
Merkel vient de faire mieux en se taisant durant une manif de 10.000 à Berlin ce mardi oû le (Roi) prédident d’Allemagne, pasteur protestant venu de l’Est Allemand, a dit stop à l’anti islamisme.
Mais pourquoi dire : il sera temps de réviser la copie ? Non, il y a urgence citoyenne, et quelle sera notre copie : That is the question, à partir du 7 janvier (6 jous déjà).
Mais nous sommes les premiers responsables de la copie à rendre .
Je me borne à dire que la fonction de président de la République , si elle a un sens et une signification , a l’occasion aujourd’hui de se rendre utile , pas comme arbitrage suprême mais comme outil puissant de valorisation des énergies . François Hollande ou pas .
Si l’occasion est manquée , je me répète , il sera temps de revoir la copie , avec un premier sujet : suppression de la Présidence de la République Française , par la Loi ou par l’abstention .
« Quand les foules auront des dents » !
Le pseudo Nyssen cacherait donc Hollande et les sans dents ?
Je ferai aussi plutôt celle ci :
» cracher sa dernière dent
en chantant » Amsterdam » !
Mourir cela n’est rien ,
mourir la belle affaire ,
mais vieillir …ô vieillir . »
« Et maintenant ?
En avant !
Poil aux dents !
Piotr,
« La loi temporelle et républicaine qui est à la fois l’essence et la justification du » Nous » , ne doit supporter aucune « Loi » supérieure spirituelle ou idéologique , tout en autorisant l’expression de toutes les spiritualités et idéologies . Cela s’appelle la Laïcité .Cette séparation du spirituel et du temporel doit être défendue bec et ongles , rappelée ou imposée à toutes les confessions .Sans exception .Avec la Force nécessaire mise à disposition et sous le contrôle de la Loi . »
Le « tout en autorisant l’expression de toutes les spiritualités » pose la question de la frontière. Le fait de manger hallal ou casher, c’est autorisé, sauf dans les lieux consacrés à la République. Le fait d’attacher de l’importance à la représentation du prophète, ça doit rester dans les mosquées.
Je remarque toutefois que dans nos juridictions, on peut trouver des crucifix sur les murs.
Bref, la justification de cette frontière n’est fondée sur rien. Sauf à croire que nos idéaux sociaux sont plus sacrés que tout autre, même s’ils mènent nulle part. Car ce « nous » dont vous faites état, ce sera probablement un haussement d’épaule dans quelque temps, le chacun pour soi reprenant ses droits.
Voici donc si je ne m’abuse le texte de Juannessy pompé sans vergogne ou l’art du copier-coller.
Que dire devant la sagesse de tels propos?
Vous êtes notre aîné, un seul mot me vient à l’esprit.
Respect à vous Monsieur juannessy
Je vous souhaite de rester éveillé le plus longtemps possible.
A ce passage « Le second est le désir d’affirmer que la liberté d’expression , la liberté tout court et l’ouverture sur l’infinité des solutions , est ce qui nous fait homme comme individu , et espèce humaine » puis je proposer Spinoza : « (…)En effet, comme le libre jugement des hommes est tout à fait divers et que chacun pense à lui seul tout savoir, et qu’il est impossible que tous pensent également la même chose, et parlent d’une seule voix, ils ne pourraient vivre en paix si chacun n’avait pas renoncé au droit d’agir selon le seul décret de sa pensée. C’est donc seulement au droit d’agir selon son propre décret que l’individu â renoncé, non au droit de raisonner et de juger (…) Traité théologico-politique , Livre XX »
(Je ne fais que passer)
Merci à vous d’avoir rééditer cette réflexion qui situe bien le point de séparation du spirituel et du temporel , du penser et de l’agir , de la multitude des » je » et de la finitude temporelle du « Nous » .
C’est la laïcité qui permet à la fois la liberté du penser et la recherche par la démocratie de l’efficacité supportable de l’agir par le nous .
Le drame et l’impasse sont là quand la pensée est embrigadée , ou que le marché évacue la démocratie juste .
C’est bien ces deux maladies qui sont à guérir .
Votre réflexion est étrange, car François Hollande est la pour défendre les intérêts de … la bourgeoisie, et certainement pas ceux du peuple !
Rien n’a changé depuis 1789.
Point de vue de Boris Cyrulnik, neuropsychiatre
CE NE SONT PAS DES FOUS : ce sont des gens en difficulté psycho sociale qui ont été façonnés par une minorité les finançant pour prendre le pouvoir : c’est le point de départ de l’inquisition, le point de départ du fascisme, de toutes les théories totalitaires. Avec une minorité d’hommes fabriqués, des mercenaires qui ne savent pas qu’ils le sont, on peut détruire une civilisation. Ça été fait, les nazis l’ont fait, l’inquisition l’a fait.
Juannessyla Laïcité. Cette séparation du spirituel et du temporel doit être défendue bec et ongles , rappelée ou imposée à toutes les confessions .Sans exception .Avec la Force nécessaire mise à disposition et sous le contrôle de la Loi .
Par la torture, le viol et/ou l’emprisonnement ? Un absolutisme à opposer à un extrémisme 110 ans après une loi et en pleine globalisation mondiale ? Sacraliser un texte, pendant une crise séculaire, pour contre-carrer un texte sacré ?
En ce cas nous ne cherchons pas de solutions puisque nous avons déjà un entre nous inconditionnel et une prière.
La pensée paresseuse, c’est la certitude.
Les hommes et les femmes politiques ont abandonné culturellement ces enfants des quartiers,
Musulmans pour leur majorité et à vérifier. Mais pas que. Ils ont abandonné parallèlement les enfants des régions dévastées par le chômage et récupérées par le FN (communistes pour leur majorité et à vérifier).
L’Allemagne nazie avait une très belle culture mais la base était larguée.
Brois Cyrulnik.
Voir notre soumission à notre représentation du réel qu’on se fait d’eux. Dimanche j’ai vu que, des ghettos des quartiers, des ghettos des chômeurs, les abandonnés n’étaient pas conviés à la grande manif à cœur ouvert. Excommuniés, pas beaux, bêtes et méchants.
Il me semble, qu’en urgence, puisqu’il ne peut être question du miracle de la guérison sociale immédiate par la croissance divine, à défaut de guérir, soulager et soigner, les soulager de leur souffrance d’exclus, humiliation et indignité, lever deux impasses factuelles, une sur le travail, une sur la drogue en installant une réciprocité sociale et financière aux indemnités et aux expédients pour leur permettre de dégager leur place, la leur.
Et là, oui là, faire preuve de « pédagogie ». Avant qu’ils ne prennent cette place, la pédagogie sera vécue au mieux comme une propagande et au pire comme un complot ourdi contre leurs « identités » violées.
Le coeur du racisme est la haine de soi.
@baleine :
Je ne suis pas étonné de votre réticence à la notion de force . Elle aurait sans doute aussi pu venir d’Agnès . Et votre prévention est justifiée , car si on confie à la force le soin de guider le monde , le fascisme , le terrorisme et le fanatisme religieux ou pas , sont vite les seuls maîtres .
C’est pourquoi j’ai pris soin de dire que la force était au service de et sous contrôle de la Loi démocratique , et que dans le billet précédent ,j’ai souligné que la force était là pour faire le sale boulot quand la loi est bafouée ( et il importe alors que la justice pèse pourquoi la loi a été bafouée ) .
C’est un esprit libre qui a écrit : » il y a pire que la Loi : la Loi sans la force « .
C’est donc , dans un peuple constitué , le mode d’élaboration de la Loi ( et des sanctions qu’elle prévoit ) et de sa modification , ce point de passage dans le réel du « je » au « nous », qui mérite attention . Ce qui est sacré , ce n’est pas la Loi comme icone , c’est ce que nous y mettons . Elle est nécessaire au risque d’atrocités et d’injustices , dont le lent et sanglant repérage a forgé notre histoire . Si je n’ai qu’un » cliquet » à défendre c’est celui là : une constitution démocratique et Liberté , Egalité , Fraternité étendue au vivant .
Vous m’accorderez que l’éventail de mes espérances ne s’arrêtait pas à permettre à la force l’utilisation du » viol » pour faire respecter la loi , et que j’ai énoncé dans mon troisième point , que pour être le plus inabouti , il était le plus porteur de lendemains meilleurs , en citant quelques domaines qui me semblaient à travailler .
De ce dernier point de vue , j’ai repéré aujourd’hui , sur le blog d’Attali , un intéressant commentaire ( par Volodia ) qui fait un lien stratégique entre énergie ( dont pétrole) , finance et financements( j’ajoute monnaie pour PSDJ) , comportements consuméristes ,écologie , croyances , asservissements et liberté .
Persiste et signe , global et forfaitaire : Juannessy .
Je sais que vous faites la différence entre le doute et la suspicion. Merci.
« C’est pourquoi j’ai pris soin de dire que la force était au service de et sous contrôle de la Loi démocratique »
Juan que représente la Loi quand ses mots priment sur son esprit et son vœu ? Un principe, un commandement incontrôlable, puis un absolu. En lui laissant sa force, en applaudissant sa force, nous sacralisons ses mots non critiquables pour sombrer dans l’interdit quasi religieux, martial, en chantonnant « qu’un sang impur abreuve nos sillons », Qu’allons nous faire de la Justice ?
Bush est parti en guerre sur le sol des bouchers au nom de la démocratie en jurant sur la bible (les forces du bien, les forces du mal et tous leurs drapeaux.
Bilan ? de plus en plus de compromis et corruption ici, de plus en plus de morts là-bas. Et de bouchers. Des fabrique à bouchers. Ici et là-bas des principes et pratiques maffieuses.
Nous sommes en partance sur le sol des sauvages au nom de la Démocratie en jurant sur la loi de 1905, les forces du bien, les forces du mal et tout ça. Aux grands mots les grands remèdes, encore et toujours.
Bilan à venir ?
Bush étant passé avant nous, sur nos sols innocents et pacifiques, une mort n’est plus inacceptable, et c’est le mal. Des boucheries sur d’autres sols, pour leur apporter la force (de la loi) laïque démocratique et les sauver bien sûr, des morts ne sont plus inacceptables et c’est le mal.
Et nous, en France, sur notre territoire en 2015 mondialisé et non en 1905, à partir de notre laïcité démocratique vidée de son ordre et de son esprit et vraisemblablement plus qu’ailleurs (liberté égalité fraternité quand même!), sur notre sol, intramuros, notre fabrique à bouchers illégitimes tournent sur elle-même.
Pour l’instant ils sont dans leur grande majorité de confession musulmane, issus des territoires des ghettos. Les trahisons vitales étant multiples, patience : juste pour l’instant. Des bouchers légitimes sont annoncés. Dans une indifférence légèrement compatissante mais excédée 50 mosquées ont été souillées.
Philippe val vomissait un Snowden traître à la démocratie tout en levant l’étendard désormais sanglant de la laïcité. Hier, à la radio, mine de rien, j’ai entendu « ennemi intérieur ».
Si la Loi est mal rédigée ou mal appliquée y compris dans la manifestation de la Force qui doit l’accompagner, ce n’est pas la Loi qui défaille , c’est nous qui prétendons être citoyens .
Y renoncer , c’est renoncer à être citoyen membre de la République ( au sens étymologique )
Il n’y a pas de religion de l’avenir qui donne le tempo au spirituel et au temporel sauf à entretenir des guerres éternelles .
Il y a des besoins vitaux et d’empathie , de créativité et de pensées de tous ordres ( dont religions) sans borne à laisser naître , des règles ( Loi) communes à écrire puis corriger sans cesse ,des lieux et des temps de pouvoir temporel à alimenter-accepter-contrôler.
Et le peuple , tous les peuples , auront la maîtrise de leurs passés , du hors temps éternel , du présent, du futur proche . Jusqu’où ? A lui , à eux de l’exprimer dans chacun de ces quatre temps .
Toutes les religions officielles ou pas ,ont à faire ou refaire leur aggiornamento sur cette séparation du spirituel et du temporel , et à renoncer à faire entrer le spirituel dans le temporel ou vouloir évacuer la Loi démocratique et républicaine .
La démocratie gagnera à faire son aggiornamento sur le capitalisme financier , la spéculation , le partage citoyen de la richesse , car c’est là que cette « religion féroce » la détruit en même temps que la planète , et rompt le pacte républicain sur l’efficacité et la justice de la règle temporelle nommée , comprise , acceptée , sanctionnée et corrigée si nécessaire .
Dans les autres pistes d’amélioration que je suggérais , j’indiquais qu’à eux seuls séparément , il seraient ( ont déjà été pour certains ) vains .
Je crois , en cet instant , que ces deux aggiornamento sont conditions de jours meilleurs et d’efficacité réelle des mesures sectorielles , qu’elles soient franco -française ou mondiale .
Maintenant, il est temps de considérer le monde autrement, comme un espace à conquérir, non pas avec des armes, mais avec le coeur. L’unité nationale ne peut qu’être une étape, et si c’est un moment fort, il faut à tout prix chercher à étendre ce sentiment à tous les hommes de cette planète. Les assassins n’avaient pas pu connaître ce sentiment d’appartenance, ils l’ont cherché ailleurs, vers des organisations terroristes qui ne connaissent pas les frontières.
La mondialisation et les nouveaux moyens de communication entraînent de nombreuses conséquences, nous ne pouvons plus faire de l’entre-soi, et si nous sommes tous attachés à la liberté d’expression, prenons acte du fait que caricaturer Mahomet est mal perçu par des peuples aux cultures différentes, alors que nous devons chercher le rapprochement. De nombreux dirigeants et représentants arabes et musulmans ont condamné cet attentat (dont le Hamas et le Hezbollah). A nous de rechercher le dialogue entre les peuples, et un message fort serait de respecter nos différences, en ne persistant pas dans l’offense. Le droit au blasphème a t-il du sens quand il offense les plus fragiles et non plus une institution dominante? Car l’islam n’est pas dominant en France.Il ne faut pas abuser des libertés (ni les supprimer bien sûr) alors que d’autres n’ont pas la chance de les connaître, ils peuvent se sentir humiliés.Il faut d’abord voir le monde tel qu’il est, nous avons besoin d’être unis pour lutter sur le terrain économique et social (les motivations du printemps arabe étaient d’ailleurs économiques).
En fait, tous les 10, 20 ou 30 ans, suite à un évènement dramatique qui touche nos classes sociales (sinon ça ne nous touche pas) le peuple a besoin de faire une manif géante pleine de bons sentiments et de bonne résolutions, vites oubliés.
Car pour aller plus loin il faudrait remettre en question le partage des richesses, et ça, ça devient nettement plus compliqué.
Pour qu’il y ait un « nous », il faut souvent un « eux ».
Sur le plan économique, « Eux » ce sont les privilégiés qui s’excluent eux-même du peuple. Nous devrions nous mobiliser avec force et unité,mais je pense que Macron a eu l’intention de diviser les 99% dans l’intérêt du 1% afin de faire obstacle à une meilleure redistribution des richesses en appelant chacun d’entre nous à vouloir devenir milliardaire. Ainsi il fait appelle à nos plus bas instincts, dans cette idée de la réussite individuelle, pour appeler à la désertion des plus crédules du camp du peuple pour rejoindre, de manière illusoire, le camp des privilégiés. Les syndicats depuis bien longtemps ont laissé le peuple sans mobilisation rassembleuse. Le « nous » se délite, le « eux » s’en trouve renforcé.
Ne récolte-ton pas les fruits (politiques, économiques, religieux) de notre gentil allié USA qui pratique la politique de la terre brulée partout au Moyen Orient et dans le monde entier ? C’est marrant, on en parle pas beaucoup, ça doit être un délire paranoïaque complotiste, comme le Patriot Act 😉
Utilisant l’indignation et la peur résultant de ces atrocités, la classe dirigeante voudrait nous faire oublier qu’elle est directement responsable de la montée des fascismes (des intégrismes religieux aux nationalismes exacerbés). Par le système social, économique et politique qu’elle défend et renforce chaque jour, elle construit les conditions pour qu’émergent les haines communautaires, le fanatisme et les mouvements réactionnaires. Les populations immigrées ou issues de l’immigration, les pauvres, les marginaux… sont stigmatisés, culpabilisés, parqués dans des ghettos, surexploités et rendus toujours plus pauvres depuis des décennies. Les pouvoirs politiques, économiques et médiatiques orchestrent l’abrutissement général, poussent aux communautarismes et à la guerre de tous contre tous. La classe dirigeante utilise toutes les armes pour nous diviser et nous abrutir afin d’affirmer son pouvoir et d’accroître ses profits. Cette logique de division se renforce, parallèlement à la crise économique qui atteint la population dans ses conditions d’existence. Et, face aux révoltes qui pourraient résulter des inégalités de plus en plus criantes, rien de tel que de provoquer une unité artificielle face à un ennemi commun. Les tenants du système capitaliste sautent sur la moindre occasion pour assurer leurs intérêts.
Nous ne pouvons continuer dans cette voie où misère, exploitation et stigmatisations nous conduisent vers la guerre civile et le fascisme. En aucun cas la défense du système actuel ne pourra empêcher cette macabre perspective. Seules les solidarités et les luttes sociales contre les inégalités, l’exploitation et le recul de nos libertés peuvent mettre un frein à ces logiques. Aujourd’hui, encore plus qu’hier, la lutte de classe et la révolution sociale sont les seules perspectives contre les fascismes quels qu’ils soient.
Contre la guerre de tous contre tous !
Vive la solidarité de classe contre le capital !
La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans coeur, comme elle est l’esprit des conditions sociales où l’esprit est exclu. Elle est l’opium du peuple.
Charles Marx
« Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel » 1844.
Je propose de dire ça comme ça:
car le Capital géré par et pour la collectivité, et non par des privés, ça peut être très bien. Voir ceci
M. ou Mme Dominique Gagnot
Je ne suis pas d’accord :
– ce qui nommé « le capital » est un rapport social. Ce rapport est exploitation, domination, assignation à genre (place de chacun/chacune au sein de ce rapport), race.
-Il ne s’agit pas de « gestion », ni de vertu.
-le capital géré par la collectivité (par qui exactement?) a déjà donné cela : le socialisme réel.
-Il s’agit d’inventer une autre façon de produire et de reproduire l’existence dans son ensemble.
corbeau:
De quelle guerre est-il question? Car « guerres » il y a, elles n’ont pas été évitées depuis…mettons les multiples interventions post-coloniales, souvenez-vous de l’embargo contre l’Irak et de ses conséquences terribles sur la population…
Je crains que ce que vous appelez « apaisement » ne ressemble à s’y méprendre à « Union nationale ».
D’autre part «
(qui NOUS?) est une affaire de classe, comment pourrait-on en faire abstraction?
La démocratie réellement existante c’est la réunion des parties divisées en tant que parties divisées. C’est le maintien de ces divisions dans une totalité abstraite: « NOUS ».
La lutte des classes (le conflit entre classes) est une guerre sociale d’intensité variable, la démocratie réelle affirme être la médiation nécessaire entre les classes-et les genres- réellement divisées tout en maintenant cette division. Les fascismes, tout comme les intégrismes religieux de tout bord affirment quant à eux pouvoir transcender cette division, faire cesser « la lutte des classes » par l’appartenance à un peuple, un Empire, ou une croyance.
Il n’y aura pas d‘apaisement tant que le monde sera divisé en classes, genres, races, dominé/es, dominants, exploitants, exploité/es.
@ komunist 13 janvier 2015 à 11:44
Vous entendez par Capital l’exploitation des travailleurs par les propriétaires, (pourquoi ne pas parler de Capitalisme des rentiers?)
Alors que le terme « Capital » est ainsi définit par Wikipédia:
« Le capital est une somme d’investissement utilisé pour en tirer un profit, c’est-à-dire un stock de biens ou de richesses nécessaires à une production »
Et puisque nous ne donnons pas le même sens à ce mot, on ne se comprend pas.
Que pensez vous de la proposition, en lien sous mon nom?
La propriété du Capital (au sens de Wikipedia) y est collective, et son droit d’usage est privé.
Cela n’a rien à voir, mais alors rien du tout, avec le Stalinisme, ni même toute autre forme de communisme, mais justement « d’une autre façon de produire et de reproduire l’existence dans son ensemble. »
M. ou Mme ( mais très sûrement M. 😉 Gagnot
Effectivement, j’entends par « Le Capital » un rapport social d’exploitation, je l’ai écrit. Il ne s’agit pas du capital comme investissement tel que définit par wiki ou autres.
il s’agit de « la société » dans son ensemble, des rapports sociaux qui « découlent » de l’exploitation ET de l’assignation à genre reproduits de façon élargie et automatique par et pour la continuation de cette société-Capital.
Je suis immédiatement rebuté par « Vertueux » que contient votre texte, cette conception moralisante est totalement inefficace et occultatrice, réductrice.
Cette idéologie empêche de comprendre l’essentiel, à savoir : le Capital (Das Kapital, vous voyez) est un mode de production basé sur la séparation, la division en groupes. Il n’est pas une façon de produire des biens ou des services plus ou moins « vertueuse ».
Il ne s’agit pas de corruption, de rentiers, etc…il s’agit de classe capitaliste et de ses alliés, cela n’a pas grand chose à faire avec la Vertu: c’est une société de classes et de domination. A l’intérieur d’une société donnée: femme/hommes, exploitants/exploités blancs/non-blancs; au niveau mondial: zones dominées/zones dominantes.
Nota bene : les pays de l’Est étaient des pays socialistes dont l’appareil était constitué de bureaucrates membres du Parti communiste; il n’y a pas et il n’y aura pas une économie « communiste », c’est un non-sens. Le communisme n’est pas et ne saurait être un « mode de production ».
@ komunist 13 janvier 2015 à 13:36
Dommage que vous n’ayez pas lu mon document, j’y explique pourquoi c’est vertueux, ce qui n’a rien à voir avec la morale, mais avec un processus ou chacun a naturellement intérêt à financer ce qui est de l’intérêt général, tout comme aujourd’hui, on paye volontairement son loyer, on verse des dividendes aux proprios, des plus valus aux spéculateurs, etc.
La Rente serait publique et non plus privée.
Mais ok, je vais trouver un autre terme…
Supposons que l’ensemble des ressources physiques essentielles (territoire, grandes entreprises…) soit propriété de la collectivité (supposons que c’est vous et moi), et que ces ressources soient mise à disposition d’entrepreneurs, moyennant rétribution de la collectivité (selon la loi du marché, comme actuellement) qui serait propriétaire de ce capital.
Cette rétribution de la collectivité serait ensuite retournée à tous.
Pensez vous que cela soit néfaste, car en quelque sorte la collectivité s’auto exploiterait ?
@ komunist,
Par « apaisement »dans le message ci-dessous, j’entendais bien une forme d’ »union nationale », où l’on considère que ce qui nous rassemble compte plus que ce qui nous distingue. Cela ne signifie pas l’acceptation des inégalités sociales, au contraire, ça veut dire se mobiliser sur les vrais enjeux qui engendrent les discriminations, le ressentiment et la misère sociale. « Nous », c’est le peuple, celui des ghettos, des centres urbains et des campagnes, cela n’intègre pas ceux qui l’exploitent et d’ailleurs s’en démarquent bien volontairement. Le problème du terme « lutte des classes », c’est de considérer que les pauvres sont tous solidaires et les gens aisés forcément égoïstes. Je ne limite cependant pas le domaine de la lutte à une nation, cela n’a plus de sens, il est nécessaire que ceux qui désirent la chute du capitalisme actuel accordent leurs efforts et leurs intérêts pour une meilleure redistribution des richesses, et je ne conçois pas l’internationalisme comme l’effacement des frontières, mais comme le dialogue équilibré entre les nations.
La guerre que je redoute ( les guerres post-coloniales ont déjà eu lieu et continueront si nous ne mettons pas d’ordre chez nous) c’est la guerre civile, une confrontation entre des personnes vivant sur le même sol, qui ne souhaitent plus un avenir commun, et un dialogue rendu impossible pour des raisons qui dépassent le cadre national, un choc des civilisations jusqu’à l’intérieur de nos frontières, faute d’avoir su s’attaquer aux racines du mal, la misère et l’injustice.
Alors ce que je voulais dire, c’est « évitons la guerre ethnico-religieuse », qui serait rendue possible par une surenchère peut-être arrogante de notre liberté d’expression (O.Berruyer rappelle cette phrase de Kierkergaard : Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter), ne jouons pas avec les frustrations, cela nuirait à un hypothétique renversement du pouvoir économique.
je dirais plutôt que la religion aujourd’hui c’est la cocaïne du peuple, ça rend nerveux certains.
rappelons-nous: http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_la_controverse_des_caricatures_de_Mahomet
Donc pour le moment évitons la guerre, recherchons l’apaisement et le dialogue au-delà de ce qui nous divise. Avec notre passé colonial, c’est évident que nous devons rester mesuré dans notre approche et notre critique de l’islam.
M. Gagnot :
Volontairement? Soyez sérieux enfin…
Voyez comme on jette à la rue ceux qui ne peuvent le faire, ouvrez vos yeux et votre coeur.
Corbeau:
Mais il ne s’agit de « considérer », il ne suffit pas de considérer ceci ou cela pour que ce qui sépare devienne –abracatabra, je considère– obsolète. La réalité a la tête dure.
D’autre part, comme écrivait le même Charles « Quand j’entends le mot « peuple », je me demande quel coup dur on va faire au prolétariat »…
Eh! Non, il ne s’agit pas de…morale, il s’agit d’intérêts réellement opposés. D’ailleurs la lutte de classes ne signifie pas que les « pauvres » sont ou soient tous solidaires, diantre non. La lutte des classes c’est le mouvement, la dynamique même du Capital. Cette lutte a aussi une dimension terrifiante « tous contre tous ».
Sur un point je partage -mais avec des nuances- votre idée :
Parce que global c’est global.
Pourtant :
,pas d’accord le capital n’est pas un « système de redistribution », c’est UN MODE DE PRODUCTION.
Puis..
.
Pas d’accord avec vous : l’état et les « nations » sont des constructions inhérentes au Capital, votre formule me semble un peu creuse…sinon vide de sens. Je veux dire la place occupée par les états-nations est fonctionnelle au Capital dans sa forme actuelle. Le dépassement de la société capitaliste est également l’abolition de ces états-nations.
Non, non pas les mots des adversaires, qui parle de cela? A qui doit-on cette conception?
De quelles « civilisations » est-il question? Non, il n’y qu’une « civilisation », c’est la société-capital, et les intégristes quel que soient leur camp n’ont pas du tout l’intention de remettre en cause l’exploitation ou le capitalisme, je pense plutôt qu’il est question au plan géopolitique d’une réaction contre la domination « impérialiste » (réelle) dépourvue de contenu, de perspective autre que l’imposition d’un ordre nouveau basé sur une conception totalitaire d’une religion, une sorte de théocratie…Sur le plan interne c’est un peu pareil : des êtres dominés sans perspectives autre que la vengeance, tout cela dans une effroyable spirale qui s’auto-entretient.
@ komunist 13 janvier 2015 à 19:10
Je m’exprime très mal. La difficulté qu’on certains à payer leur loyer est un problème conjoncturel, lié à la défaillance du système économique actuel, qui les prive de revenus suffisants.
Ce qui n’a rien à voir avec le sujet dont je parle.
Donc, mis à part ces questions conjoncturelles, on paye son loyer volontairement car on veut un toit. De même que les entreprises payent volontairement des dividendes a leurs actionnaires, car on veut des actionnaires (sinon pas d’entreprise).
Contrairement aux taxes et impôts dont on fera tout pour les éviter.
Et donc ces rentes (loyers ou dividendes) iraient à la collectivité et non plus a des rentiers privés, ce qui est le coté « vertueux » de ma proposition. Mais il semble que vous ne compreniez pas ce que je veux dire.
@komuniste
-Abracadabra, ce n’est pas mon truc, je dis bien juste après que « ça veut dire se mobiliser sur les vrais enjeux qui engendrent les discriminations, le ressentiment et la misère sociale », réfléchir avant est toujours utile, il ne suffit pas de prendre un livre de Charles et puis…abracadabra, sinon on n’en serait pas là. Si considérer ne suffit pas, c’est quand même utile de voir le monde de ses propres yeux.
-Si la lutte des classes c’est le « tous contre tous », je comprends mieux pourquoi les partis politiques communistes n’arrivent pas à s’unir. Mais cette notion a-t-elle encore un sens avec la pluralité croissante des situations et des comportements socio-économiques? Pourtant la majorité des gens se définissent comme classe moyenne.
-« Le dépassement de la société capitaliste est également l’abolition de ces états-nations ». Marx était un citoyen du monde, et comme Orwell l’a dit « les pauvres sont plus nationalistes que les riches », le nationalisme n’est pas forcément bourgeois. Alors moi, quand j’entends « citoyen du monde », je me demande maintenant, de nos jours, quel coup dur on va faire au prolétariat.
-« Il n’y a qu’une civilisation, c’est la société-capital ». Il existerait encore 3000 langues dans ce monde, mais c’est vrai que le dollar est la langue universelle.
-Quand on parle du dialogue interreligieux, c’est le dialogue entre les religions, et internationalisme, pour ma part, cela consiste au dialogue entre nations, mais je dis ça pour énerver les libéraux du npa.
-« le capital n’est pas un « système de redistribution », c’est UN MODE DE PRODUCTION ». Le capitalisme peut se définir aussi par l’accumulation des richesses produites, ou comme il est écrit dans Le capitalisme à l’agonie: un système de répartition du surplus économique (la richesse nouvellement créée) entre les trois grands groupes d’acteurs que constituent les salariés, les dirigeants d’entreprise, qui perçoivent un bénéfice, et les investisseurs ou actionnaires à qui l’on verse des intérêts ou des dividendes, et ce système est dominé par les capitalistes, d’où son nom. Le capital est une ressource -aujourd’hui le plus souvent de l’argent-qui manque à l’endroit où elle est nécessaire pour permettre un processus économique de production, de distribution ou de consommation.
Pour remédier à mes lacunes, je relis Bernard Marris, Marx, Ô Marx, pourquoi m’as -tu abandonné?
« S’il est une chose qui devrait nous conforter dans notre marxisme, c’est l’incroyable production de laideur dont a été capable le capitalisme, comme jamais aucun autre système, sans doute parce qu’il a la capacité de construire et de détruire à grande échelle. S’il est vrai, comme le disait Marx, que le développement des forces productives conduirait à un monde d’une laideur croissante, proportionnellement à la dégradation d’un prolétariat devenant de plus en plus inhumain, reconnaissons que le premier terme de la proposition est vrai: des villes transformées en centre commerciaux, des collines en bidonvilles, des côtes en béton, et des océans en dépôts d’ordures, tout ça ne relève pas d’un grand sens esthétique.
Marx n’a commis aucune erreur sur le fonctionnement de la société capitaliste. Il reste le meilleur, le plus grand des économistes. Mais là où il nous abandonne, nous laisse en plan, au bord du chemin de l’Histoire, c’est aujourd’hui, au moment où la paupérisation et le saccage du monde ne débouchent sur absolument rien, sauf sur plus de saccage et d’inhumanité. Le développement des forces productives nous entraîne dans une spirale infernale comme une vis sans fin qui s’enfoncerait dans l’enfer de la production. Rien ne donne à penser que l’égoïsme, la cupidité, l’envie, le désir de détruire, la violence faite aux animaux et aux hommes se soient quelque peu atténués. Certes, les hommes vivent plus longtemps, mais traînent simplement plus longtemps leurs tares de bêtes de force vindicatives et violentes soumises au joug du travail. Aucun signe n’indique, cent cinquante ans après Le capital, que l’humanité se soit humanisée.
Marx ne s’est jamais intéressé au problème démographique, et l’économiste qu’il méprisait le plus était Malthus. Marx était anti-malthusien.La prolifération des prolétaires lui semblait une bonne chose. Quand il écrivit Le Capital, il y avait un peu moins d’un milliard d’humains sur terre, il y en a presque sept aujourd’hui.Et la prolifération de l’espèce humaine ne semble pas ajouter une once de conscience aux classes opprimées, au contraire. Ce n’est pas la passion qui caractérise l’homme moderne, mais l’abrutissement. Il est attaché à son PC portable, à son téléphone portable et à sa télé plus qu’au regard des autres.même si cette prolétarisation est relative, la marche du capitalisme a prolétarisé le monde sans que naisse aucun espoir prolétarien. »
M. Gagnot: Donc, mis à part ces questions conjoncturelles, on paye son loyer volontairement car on veut un toit
Cela est tout simplement FAUX, il ne s’agit pas d’un problème conjoncturel : des millions (au bas mot) de personnes dans le monde voudraient un toit qui ne PEUVENT pas payer pour cela…ici comme ailleurs. Afrique, Amériques, Asie et même « quart-monde » européen. Allez-y voir un peu.
Je ne doute pas une seconde de vos bonnes intentions, mais vous savez ce que l’on dit à ce propos.
Corbeau: à moi, deux mots.
Je n’appartiens à aucun parti, K. Marx n’était pas pour la prolifération de prolétaires (où donc avez-vous vu cela?)
« Le communisme c’est le mouvement réel qui abolit les conditions réelles d’existence » .
Le communisme c’est l’abolition des classes, et donc du prolétariat.
Je m’inspire d’expressions ultra-minoritaires qui se réclament du communisme, ou du communisme-anarchisme.
Cherchez, ou trouvez…
salutations.
Comme indiqué plus haut, je l’ai lu dans un livre de Bernard Maris, Marx, Ô Marx, pourquoi m’as -tu abandonné?, ed.Les Echappés. Un dernier extrait:
« Freud nous informe sur le désir de meurtre et le sadisme de l’homme, Darwin, sur son souci de la protection des faibles, souci qui lui a conféré la surpuissance vis-à-vis des autres espèces, mais que nous dit Marx? Que nous dit-il au-delà d’une bonne analyse du fonctionnement cyclique du capitalisme et de l’extraction de la plus-value? Il nous parle, répétons-le encore, de la synthèse, du dépassement du conflit de la thèse et de l’antithèse: le capital contre le travail, la ville contre la campagne, le travail manuel contre le travail intellectuel, le profit contre le salaire, la propriété contre les biens collectifs, la création contre le labeur, l’être contre l’avoir, l’homme contre la nature, l’homme contre la femme, l’homme contre l’homme, et en bon chrétien athée qu’il est, de la vie contre la mort. La synthèse est la société communiste, celle des conflits dépassés, transcendés, de l’histoire résolue et de l’homme arrivé à son achèvement. Et c’est là que l’abandon de Marx est total. Rien de ce qui nous était promis, sauf la marchandisation et la dévastation du monde qui s’arrête aujourd’hui à l’endroit d’où elle est partie, c’est à dire contre le mur d’airain de la rareté, n’est arrivé. C’est au moment où l’accumulation des forces productives parait phénoménale que l’homme apparait plus aliéné que jamais. Alors que, par l’expansion capitaliste, Marx nous promettait un homme au bord du communisme, altruiste et généreux, voilà que ces immenses forces productives nous offrent un homme encore plus vil, cupide et égoïste, totalement soumis à la marchandise et à la loi du capital, infiniment plus aliéné que ne l’était l’ouvrier de 1848 ou de 1870. Marx, ô Marx, toi qui pleuras à la mort de la Commune de Paris, où sont l’ouvrier au foulard rouge du faubourg saint-Antoine, l’anarchiste et le POUMiste rieurs de Barcelone? Pourquoi nous as-tu abandonnés? »
Salutations.
@ komunist 14 janvier 2015 à 09:15
Mais oui, vous avez raison, mais ce n’est pas de ça que je parle!
Mais je ne sais plus comment essayer d’expliquer ce que je veux dire. Ce n’est pas grave.
Essayez de me relire, peut être que vous comprendrez…
Faut il toujours aller vers l’horreur pour prendre les choses en main ? Notre horreur d’ailleurs, parce que celles des autres ne nous mobilisent pas autant. Certains pays sèment la terreur, la mort pour voler les ressources naturelles, ou pour s’assurer un place stratégique, pour montrer qu’ils sont encore les maîtres, et cela donne quoi : des pays déstabilisés où il faut survivre, c’est le plus débrouillard qui s’en sortira, et là, pas de quartier ! les plus faibles ne peuvent espérer qu’en une puissance divine pour protéger leurs familles, leurs amis…
La présence dans le défilé de certains hommes politiques européens et autres ne vous a pas choqué ? l’Europe du sud se meurent…et les autres suivront
Depuis 2007, des analyses, des critiques, des propositions sont avancées pour changer cette politique mortifère, mais rien ne bouge dans le bon sens…vers l’humain !
Notre enthousiasme est grand mais cela ne suffira pas, les drones continuent de voler, des populations meurent sous des bombes, des peuples sont affamés, attaqués par la maladie : une partie du Monde exclue l’autre, une partie de nos sociétés exclue les autres, le combat sera rude ! parce que tout est lié…
la chute de l’empire américain ne se fera pas sans casse (immanuel Wallerstein)
Ce n’est pas un « problème de société », … c’est pire!
C’est le système économique capitaliste des rentiers qui veut ça.
Pourquoi le Capital irait il s’investir dans un pays dévasté, ou il n’y a pas de profit à faire, puisque désargenté?
A la rigueur il ira en extraire les richesses du sous sol, sinon, il n’y a aucun intérêt!
Ces pays sont depuis toujours condamnés, et le seront tant que le Capitalisme des rentiers sévira.
Il est remarquable que cela ne soit jamais dit.
On laisse penser que cela pourrait changer « si tous les gars du monde le voulait ». Mais non, car c’est anti économique dans le système capitaliste des rentiers! Par charité en fera quelques bonnes oeuvres, mais c’est tout.
La première chose à faire est de comprendre qu’il faut changer de système économique.
Et maintenant, tout est à déconstruire pour reconstruire. Fini le néo libéralisme, place au partage, à l’éducation, et à l’Art. N’avez vous pas remarqué que ce qui avait été détruit c’est l’image, la puissance de l’image par l’expression artistique. Le blasphème par la représentation du prophète, et les iconoclastes détruisant la source de celui-ci. Or revenons à la genèse de tout ceci, notre éducation. L’art est très mal enseigné en classe, il n’est abordé qu’une heure par semaine dans les collèges et encore sous un angle très conceptuel qui le rend parfaitement hermétique. Certes on a introduit récemment l’histoire de l’art mais c’est encore insuffisant, il faut aller vers une véritable découverte de l’Art et de sa puissance subversive. Mais il faut que ce soit accompagné d’une éducation civique sur la liberté d’expression et la possibilité que donne celle-ci à tous de pouvoir se moquer même de ce qui pour certain sera sacré. J’ai discuté l’autre jour avec un prof d’art plastique, elle expliquait la liberté d’expression à ces élèves par un exemple : « Vous écoutez du rap, mais beaucoup de gens ne supportent pas le rap, que diriez si on interdisait le rap? Alors vous comprenez maintenant pourquoi les dessinateurs de Charlie Hebdo peuvent rire de choses qui ne vous font pas rire ?» Il faut aussi introduire la philosophie dés l’école primaire, la philosophie ouvre l’esprit au sens critique. Je pense qu’il serait également souhaitable de faire un peu de sociologie, et de religion par la comparaison. Il faut de l’argent pour l’éducation, revenir à des classes tournant autour de 20 élèves, et tout faire pour éviter la marginalisation des plus faibles. Il faut des enseignants mieux payés mais aussi investit d’une mission « laïcité » pas en tant que dogme, mais comme une réalité incontournable qui donne à chacun la liberté d’être ce qu’il souhaite dans sa vie privé. Ceci pour le point éducation.
Maintenant il faut revoir également l’habitat urbain, ces cités sont inadmissibles, elles isolent le jeune qui se retrouve exclus du cœur de la ville. Il faut donc une révolution urbaine, qui désenclave et ouvre l’espace, cela va donner du travaille à nos architectes. Il faut aussi bien sur du travail pour tous, en fait un salaire pour tous même pour ceux qui ne travaillent pas, mais il faut leur trouver des occupations et donc il faut réinvestir le milieu associatif et d’échange qui doit permettre à tous de participer intelligemment à la vie de la cité. Il y a tant à faire pour rendre la ville plus vivante, que tous peuvent trouver une occupation. Il faut ouvrir des centres d’art et d’expression dans lesquels on puisse chanter, danser, jouer de la musique, faire du théâtre, de la peinture, de la sculpture qui peut aussi se retrouver sur certains murs ou dans certains espaces de la cité. Il faut beaucoup d’argent peut-être, mais c’est évident que la vie économique doit être totalement réinventée, et les gains redistribués. C’est d’une révolution que nous avons besoin, au vrai sens du terme, sans violence, les 4 millions d’hier (dont je n’étais pas) seront j’espère d’accord pour cette utopie indispensable à la survie de notre espèce. Il y a une vague de fond qui pourrait favoriser cette transformation radicale de la société.
A chaque fois que quelqu’un dit ceci, ce qui arrive souvent, ça s’arrête là!
Le problème est que personne ne propose rien, et que quand on propose quelque chose, il semble que ça n’intéresse personne.
Il est inutile de souligner une phrase dégagée de son contexte, ce mot « révolution » n’est pas à prendre au sens 1789 ou 1917 ou 1979, non, rien de tout cela, c’est d’une révolution intérieure que nous avons besoin, et celle-ci doit s’étendre à toute la conscience humaine.
Oui, et que pensez vous de ce que je propose ?
Ce serait une belle révolution intérieure que de comprendre ça.
@ Dominique Gagnot
Il n’est pas nécessaire de poster 50 fois sur le même fil de discussion le lien vers votre site.
@Julien Alexandre
Oui, je reconnais que c’est lourd.
En fait j’aimerais lancer les discussions sur le thème du transfert de la propriété du Capital des rentiers à la collectivité, car c’est un enjeu essentiel.
Mais cela semble n’intéresser personne. Tout le monde veut changer, mais personne ne veut y réfléchir. Je ne comprends rien à ce que souhaite les gens si ce n’est défiler tous les 30ans.
Basic Rabbit et Thom doivent partager votre détresse .
J’attends l’avis de vigneron qui a prudemment pris du recul .
Votre texte me semble être dans le même état d’esprit que ceux que l’on peut lire ici, mais je suis loin d’être brillant en économie.
Merci. Défiler tous les 30ans autour d’un slogan commun (« Touche pas à mon pote » hier « je suis Charlie » aujourd’hui), c’est un peu comme aller à la messe le dimanche.
ça ne change rien au cours des choses, mais ça fait du bien au moral de ceux qui ne vont pas trop mal (ceux qui sont dans la m…. ne se font pas d’illusion sur la portée de ces évènements)
On se félicite d’être tous unis contre les méchants, pour défendre les gentils.
Le vrai Pouvoir, celui qui décide réellement, rigole.
@Outil Patrick 13 janvier 2015 à 16:04
Il n’est pas nécessaire d’être brillant en économie…, il suffit d’en comprendre les bases qui sont ultra simples.
L’économie est l’art d’utiliser les Ressources (que l’on appelle Capital), et le Travail nécessaire à la transformation des Ressources pour satisfaire les Besoins.
Avec ça vous en savez déjà la moitié.
Le problème essentiel est lié à la Propriété des Ressources.
Si elles appartiennent à des propriétaires privés, (système actuel) ils en tireront une rente (ils sont pas fous, hein), pour les mettre à disposition de ceux (nous tous) qui ont des besoins.
Si elles appartiennent à nous tous (ce qui serait naturel, car on voit mal pourquoi la Terre appartiendrait plutôt à certains que à d’autres), nous tous en tirerons une rente, (ce qui est rationnel) pour les mettre à disposition de ceux qui ont des besoins.
Ceux qui ont de grands besoins, devront payer de grandes rentes à nous tous.
Voila, vous savez presque tout, le reste c’est des « rapport de force », des lois politiques peu démocratiques (les proprios sont surreprésentés)…
————————-
Sinon, plutôt que d’appeler ça « Capitalisme vertueux », dire « Capitalisme au profit des peuples, et non des seuls rentiers », serait plus causant…
Macron voudrait qu’on soit tous milliardaires, on pourrait déjà lui proposer de devenir tous rentiers!
@Gagnot
Je suis dans l’ensemble d’accord avec les changements que vous proposez du moins pour le principe de propriété collective et retombé collective.
Mais au lieu de devenir propriétaire du capital j’opterais plus en faveur de gestionnaire des ressources, ce qui revient à la collectivité car c’est elle qui les consomme et qui doit en assurer la pérennité pour les générations futures tout en assurant une qualité de vie juste et honnête pour tous.
La gestion des ressources implique aussi l’aspect environnemental, dont on parle peu, mais qui est incontournable.
Répondre à la »loi du marché » c’est retomber dans les ornières du capitalisme, c’est une chose à exclure dans une saine gestion des ressources.
Nous sommes déjà en phase d’épuisement de la plupart des ressources incluant air, eau
et terre arable ce que nous avons besoin ce n’est pas d’une révolution mais d’une évolution, de révolution en révolution les dictateurs changent et le système demeure.
Pour faire image, la totalité des activités humaines (PIB) sur terre a fait passer l’indicateur du CO2 de 300 ppm à 400ppm avec les conséquences que l’on a et ceux que l’on appréhende, logiquement pour tenter de rétablir la situation il faudrait que le PIB mondial diminue de 25%, pas le choix, d’où le défi de bien gérer les ressources.
Quand nous aurons comprit cela ce sera le début d’une évolution……
@Alain Audet 13 janvier 2015 à 18:08
Nous sommes bien d’accord! L’écologie est aussi essentielle que le social, et je ne l’oublie pas.
Bien sur que la collectivité serait gestionnaire des ressources (ce qui est permis par la propriété qu’elle en aurait), et à ce titre devra les préserver.
Je propose de conserver une économie de marché, car c’est simple.
L’économie de marché n’implique pas en elle même un gaspillage des ressources. Il y a aujourd’hui gaspillage car c’est de l’intérêt des propriétaires privés qui sont en concurrence, et cherchent à maximiser leurs profits à court terme, qu’il en soit ainsi.
Si la collectivité était propriétaire des ressources, le problème serait très différent. Elle pourrait décider d’une gestion durable, en profitant de son monopole pour les affecter au mieux de l’intérêt général.
Le marché devrait faire avec cette contrainte, comme il le fait avec les contraintes naturelles.
j’ai un peu de mal avec les postulats tordus…
parce que le sujet, c’est quand meme comment se depetrer d’un islamisme qui est monté en regime depuis 35 ans, voire en surregime depuis 2011 et la gestion du cas syrien, et « ne pas incriminer les politiciens » dans cette situation, c’est un peu comme nous demander de faire un match de foot sans ballon, il manque la piece centrale du puzzle…
l’autre grosse piece, c’est « lémédia », et pour vous donner une idée de ce qui nous attend de ce coté là, un tweet de Rupert Murdoch suffit
« Maybe most Moslems peaceful, but until they recognize and destroy their growing jihadist cancer they must be held responsible. »
http://i.imgur.com/BSGKaBu.png
Donc ouais, moi je veux bien qu’on se tienne la main et qu’on danse la farandole de la paix ici, mais c’est peu de dire que son effet sur le cours des evenements à venir risque de n’être meme pas mesurable avec un microscope electronique, ceci dit sans cynisme aucun, plutot avec désolation
Il va falloir faire beaucoup avec peu de moyens et s’adapter aux circonstances des temps nouveaux.
Armée, police, justice, éducation… pour affronter le monstre qui gangrène nos sociétés et en stopper la prolifération. C’est vite dit mais plus long et difficile à faire.
Pareillement la société civile devra elle aussi inventer les motivations et les ressources nécessaires à construire une société viable et apaisée, ce qui suppose des énergies et des valeurs spécifiques.
Cette forme de création ne peut se décréter et échappe forcément à toute forme de planification. Elle est forcément aventureuse, autant collective qu’individuelle.
Si l’on considère que c’est là le propre de la vie, on n’a pas tort en effet sauf que nous avons des contraintes qui n’avaient pas court voilà seulement 50 ans mais parallèlement on peut dire aussi que l’on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve comme innovation.
Un vaste chantier à surprises.
Vous êtes sûr ? A mon avis c’est exactement l’ordre inverse qui est souhaitable…
L’ordre n’est pas mon dada, mais le service civil pour pallier au » désoeuvrement » des adolescents à la dérive n’est pas une mission obsolète.
Qu’il faille faire beaucoup, oui, mais a-t-on jamais eu autant de moyens, ne s’agirait-il pas plutôt de l’utilisation faîte de ces moyens ou ressources.
Faut-il s’adapter aux circonstances, qui ne sont que la résultante de nos choix, ou prendre en considération, non notre œuvre, mais la réalité le fait que nous cohabitons sur une planète finie.
Ou alors nous continuons à patauger dans la marre aux canards qui nous est attribuée et l’horizon ne fera que se restreindre.
Si ce n’était qu’une marre aux canards on pourrait encore bien s’amuser mais nous sommes des mouches dans un thermos fermé hermétiquement.
Deuxième principe de la thermodynamique appliqué aux systèmes fermés comme le capitaliste industriel avec les énergies non renouvelables.
On va vers l’équilibre thermodynamique c’est à dire la mort.
Merci de l’avoir mieux exprimé que moi. 🙂
Oui, mais ce n’est pas le capitalisme le responsable.
Ce sont les hyper friqués du haut de la pyramide sociale qui imposent ce système capitaliste des rentiers, pour préserver leurs privilèges.
Et on aura leur expliquer que la thermodynamique… ils s’en moquent totalement. Comme quoi le problème N°1 n’est pas celui que vous pensez.
Le responsable…il n’y en aurait qu’un ! fastoche.
Nous sommes tous responsables par notre passivité, notre implication, notre incapacité a apporter une réponse adaptée par ignorance, incompréhension, j’menfoutisme, lâcheté, inaptitude à établir une vraie communication que vous appelez de vos vœux…….
Leur expliquer quoi qu’ils n’auraient déjà compris, ça n’est pas leur problème c’est le nôtre, eux ont fait leur choix et l’assume totalitairement !
Le maître mot de tous nos maux ne serait-il pas EXPLOITATION !déclinez le comme vous voudrez…
C’est bien que certains d’entre nous disposent d’une culture littéraire, économique, historique, anthropologique, philosophique… et que quelques uns condescendent à la partager, nous montrent les mécanismes mis en œuvre… et après, nous sommes toujours bloqués là !
Une restructuration des services médiatiques, plus de travail mieux payé et des bons indics dans les lieux de cultes; tout cela devrait suffire pour les menaces des « temps nouveaux » (baliverne!).
Hervey votre discours sécuritaire m’étonne ! (imaginer des armes etc.)
« L’ordre […] pour pallier au » désœuvrement » des adolescents à la dérive n’est pas une mission obsolète. »
L’éducation, l’aide, eût été selon moi mieux choisi que le mot « Ordre »…
Et maintenant? Un peu de provoc à la Charlie. Préparons des camps de concentration avec environ 6 millions de places.
Pourquoi surdimensionner ? Avec juste les 87 places des gens les plus riches du monde, pour doubler la richesse de la moitié la plus pauvre, ça suffira, pas besoin d’être, comment dit-on déjà, ah oui, « caricatural », je crois.!
La Conséquence directe du Capitalisme des rentiers, est de concentrer Capital et Richesse.
Et pourquoi pas un truc plus cool ? Par exemple: les obliger à jouer un LOTO inversé, si leurs chiffres sortent, ils ont tout perdu au profit des plus pauvres……
Une foule de malheureux rêvent de gagner un jour au Loto, mais dans le cas des ci-devant, cela s’apparenterait à un cauchemar potentiel, selon les règles du calcul des probabilités…..
+² timiota 🙂
Cela commence déjà par 20 places
« Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme. Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État ; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique. »
Guy DEBORD
« Non, on n’invoque pas « La nation » (La France ou toute autre) car c’est un manteau pervers, travestissant tous les fantasmes. »
Je ne comprends pas cette phrase ; en quoi la Nation (le Peuple) serait-elle un « manteau pervers » ? Comprends pas, merci de développer.
Non, on n’incrimine pas « Les politiciens ».
Un peu facile, non ? Leurs politiques, leurs soumissions à des intérêts extérieurs, leur trahison des peuples, leur soi-disant « démocratie » imposée à d’autres peuples pour masquer la poursuite d’intérêts géostratégiques, etc…, tout ceci ne devrait pas être pris en compte ?
Je ne peux être d’accord avec vous.
Je choisis de réagir ici car deux questions me sont posées. J’ai lu les 38 contributions à 23h45, et je voudrais redire aussi ce qui me portait. Merci à tous les contributeurs, chacun avec son âge avancé ou sa fraicheur, de la sincérité et du sérieux. J’ai aimé la citation de Levy-Strauss, « Le barbare, c’est d’abord celui qui croit à la barbarie ».
1/ J’ai écris ces quelques lignes par réaction à l’article du blog paru sur fond de drapeau national. (Qaund je suis plus long, je deviens moins pertinent. Bon, allons-y) La Nation n’est pas le Peuple. Déjà le Peuple est rarement uni (il l’est parfois dans un consensus symbolique nécessaire à un moment, pour un deuil ou une colère) ; c’est une communauté cohérente ET structurée en sous ensembles (partis, syndicats, confréries, églises, régions, communes, qui ont du sens pour nous, pour exprimer notre cohésion et nos différences. La Nation est un leurre efficace pour celui qui la dirige là où il le peut légitimement : Pétain puis De Gaulle ont pu en appeler à la Nation derrière eux. Nasser a pu créer une ‘nation arabe’ durant un temps. Quelques politiciens arguent de manière populiste de ‘la Nation’ pour leur orientation particulière, et je pense à Marine Le Pen ou à Erdogan ou Netanyaou ou d’autres… et parfois désignent les ‘mauvais citoyens’ qui menacent la Nation. C’est un ‘manteau pervers’ car elle enveloppe et aveugle, fait perdre le sens critique et l’espace de conflit démocratique. (Je me doute que tous les noms donnés en exemple sont discutables dans le concret…)
2/ Les ‘politiques’ sont d’abord des citoyens comme les autres. Pour rappel, il en manque dans les mairies. Bien sur, ceux qui parviennent au sommet ont mobilisé des réseaux et des organisations et sont loin de la citoyenneté de base. Il reste que leur inertie devant les crises, ou leurs gestes symboliques qui n’engagent pas, est mystérieuse, étendue à tant de pays. Complot ou folie ? Non, bien sûr. Compromis avec le système financier, capable de violence ? certainement. Peur de l’opinion, désabusée, fantasque, non mobilisable pour une décision courageuse ? Le seul ressort parait être leur maintien au pouvoir, sans vagues. Et les peuples peuvent faire reculer des décisions et en provoquer d’autres (sans en maîtriser les détails). Pour vous répondre, non : les égoïsmes des intérêts géostratégiques n’appartiennent pas à un ou quelques politiciens, mais à tout un appareil industriel et financier et des lobbys apparents et masqués, souvent de plusieurs pays, que les politiques ne peuvent s’aliéner. Les médias aussi, par suivisme, par peur de l’opinion, par commerce, et par le désir de pouvoir de quelques-uns, amplifient le blocage, l’inertie, l’égoïsme national. Le Patriot Act de 2001 ne vient pas que de Bush ; la destabilisation de l’Ukraine est un projet de « cercles » autour de l’Otan, etc. Soyons attentifs aussi au fait que nos politiques sont profondément démunis de légitimité dans l’opinion. Mais : quelle autre démocratie légitime serait possible ? Aucune, sans doute.
Plus généralement, je voulais dire que la haine ne se joue pas sur un « Islam » logé quelque part au delà des mers, elle émerge tant d’un point de vue ‘national’ (Jean Marie le Pen en est un des porteurs) que pour des citoyens, français ou belges nés en France ou en Belgique, mais qui font le choix de mourir ‘au champ d’honneur’ d’une cause évanescente, sectaire (en Syrie pour certains, parmi nous pour d’autres). Des nihilistes, s’attaquant meurtrièrement à des symboles avant tout. Et cette montée de la haine a été vécue dans les années jusque 1939, cela se vit un peu dans le Tea Party aux USA, cela se vit dans les pays menacés et désorganisés, Afghanistan, Irak, Lybie et tant d’autres. Il faut aller au-delà de l’émotionnel de ces derniers jours, profiter de l’attention pour travailler contre la haine. Plusieurs d’entre vous ont parlé d’écouter : les banlieues, les jeunes, les voix différentes. J’en donnais quelques exemples aussi…
Etant peintre, le bleu le blanc le rouge ou tout autre couleur ne me dérangent pas.
Les anglais non plus d’ailleurs qui en soutien à la France ont symboliquement éclairé avec ces couleurs la façade de je ne sais plus quel bâtiment de Londres.
Mais chacun a ses marottes.
C’est bien d’écouter, mais c’est très largement insuffisant! Voila au moins 30 ans que l’on écoute les banlieues. Il en ressort des Zones à ceci à cela, et on oublie jusqu’au prochain évènement.
C’est le système capitaliste des rentiers qui veut que ce soit comme ça, car il n’y a aucun profit à faire avec les banlieues, précisément parce qu’elles sont pauvres.
Le capitalisme des rentiers veut qu’un pauvre restera pauvre, car il n’y aucun profit à en tirer! Il faut impérativement changer de système économique.
Lire ou relire « Éloge des frontières » de Régis Debray
A mon avis…
Il faut soulever le tapis pour voir ce qu’il y a dessous.
Il faut regarder ce qu’on veut pas voir.
Ce qui mine la France et l’Europe, c’est le chômage et la pauvreté
On sait où ça a conduit l’Europe il y 75 ans.
On sait que les évolutions technologiques vont conduire à plus de chômage.
On sait que les optimisations financières conduisent à plus de chômage.
Donc, il faut obtenir des arbitrages pour que les gens vivent dignement.
Une seule manif ni suffira pas.
Oui, je pourrais dire la même chose que pour les commentaires précédents…
Une analyse à ne pas manquer.
Je n’ai pas compris ce qu’il propose, « expliquer aux gens », c’est un peu court, non?
Expliquer aux murs c’est encore utile pour celui qui explique.
A quand une manif géante ou l’on verrait des pancartes avec écrit dessus :
Avec en arrière plan l’objectif de redonner des moyens en rapport avec les problèmes des habitants des banlieues et aussi de ceux des régions abandonnées du monde entier.
…J’ajoute aux 35 suicides évoqués ci-dessus par ‘espoirsoleil’ à 18 heures 16, les 52 dans les rangs de la police (française) en 2014, et que les paysans sont en France les plus nombreux à se suicider, avec les policiers. Qu’en Grèce, on n’est pas loin d’un suicide par jour pour certaines périodes récentes, des suicides causés par des situations de vie inextricables produites par l’intervention de la Troïka.
Je me suis permis de répondre à un tweet de l’éditorialiste en chef, c’est son titre, du journal belge Le Soir, tellement ses recommandations moralisatrices me paraissaient creuses et hors sol, du genre: il faut vraiment une politique vraiment intégratrice de vraiment tous à vraiment tous le niveaux:
Daniel Cohn-Bendit propose de consacrer 2 % de la pub ramassée dans le football pour financer les programmes sociaux dans les banlieues. Celui-là mourra sans jamais s’en prendre à la finance. Mais on pourrait commencer par la pub. La ville de Grenoble a donné un premier signal.
Le groupe Tryo, dans sa chanson Charlie, énonce:
Luc Besson, dans Le Monde, s’adressant à un jeune qu’il appelle « mon frère », écrit:
Les tueurs étaient des Français de la banlieue, nourris au lait de la République, et formés dans ses prisons.
Faut-il vous faire un dessin, amis citoyens et z’électeurs ?
Un dessin.
P.S.:
Il y a de nombreux signes qui nous permettent d’espérer!
Ici, juste cette remarque, dans un tweet de @airyroutier: