Dans le film de Paul Verhoeven Total Recall (1990), inspiré d’une nouvelle de Philip K. Dick, le héros se laisse tenter par l’offre de Rekall, une firme de logiciel qui fait en sorte que vous halluciniez des aventures hors du commun. Mais quelque chose tourne mal durant l’implant du scénario fictif…
Question du coup pour le héros – qui se retrouve, entre autre, à la tête d’une rébellion sur la planète Mars – le cauchemar qu’il est en train de vivre à partir de là est-il la conséquence de l’accident qui a eu lieu durant l’implant ou bien cet accident n’est-il lui-même que le premier épisode du scénario époustouflant qu’il a acheté et le cauchemar éveillé qui est le sien est-il simplement la preuve de la bonne foi de la firme Rekall et des excellents services qu’elle offre ?
Je ne sais pas si vous êtes comme moi à la lecture de l’actualité d’aujourd’hui, je veux dire tenté par l’interprétation « Total Recall », à savoir, ou bien qu’un abominable accident a eu lieu et que tout ce qui peut aller mal va, comme nous le constatons, de plus en plus mal dans un désastre au développement exponentiel, ou bien que quelqu’un quelque part met le paquet pour nous en mettre plein la vue, si bien que le jour où nous mettrons la clé sous la porte, nous nous dirons : « Une chose est sûre en tout cas : j’en ai eu pour mon argent ! »
@Pascal (suite) Mon intérêt pour la renormalisation est venu de la lecture d’un début d’article d’Alain Connes*, où le « moi »…