Si vous ne m’avez jamais entendu parler d’éducation, de la difficulté qu’il y a à transmettre un savoir empirique sur les bancs d’une école et même de la difficulté qu’il y a à transmettre le savoir scientifique, de la raison pour laquelle le pèse-sel n’est pas d’une aussi grande utilité sur un marais salant que pourrait l’imaginer un scientifique, ou de ce qui distingue un pêcheur de homards grottiers d’un pêcheur de homards coureurs, eh bien, une occasion vous est offerte de le faire.
Car si on me demande souvent de parler d’économie – ce qui n’est pas mon métier – on ne me demande pratiquement jamais de parler d’anthropologie – ce qui l’est pourtant. Mais c’était le cas à La fête du livre à Bécherel le 19 avril, où j’ai parlé de La transmission des savoirs, le livre que j’ai co-rédigé avec Geneviève Delbos, publié aux éditions de la Maison des Sciences de l’Homme en 1984, et toujours disponible.
Ceci dit, je parlerai cette fois de Comment la vérité et la réalité furent inventées (Gallimard 2009), aux Rencontres du Louvre le 13 octobre. Je vous en dirai plus à ce sujet en temps utile.
Le son est un peu faible au début mais ça s’arrange par la suite.
J’ai lu que son job sera de fermer le ministère de l’éducation ; et de renvoyer ces compétences aux niveaux…