Sur DailyMotion, c’est ici.
Un temps qu’il fait prophétique et empreint de solennité.
Le soliton : espèce colonisatrice / complexité et robotisation / machine à concentrer la richesse
La guerre comme solution classique à nos problèmes
Les lois de la physique jouent contre nous
Le principe de La finale Costa Rica-Corée du Sud
Le Grand Tournant est surtout un Grand Défi
Paul Jorion : Misère de la pensée économique (Fayard 2012)
François Roddier : Thermodynamique de l’évolution (Parole Éditions 2012)
Thomas Piketty : Le capital au XXIe siècle (Le Seuil 2013)
Paul Jorion : Le capitalisme à l’agonie (Fayard 2011)
Georges Duby : Le dimanche de Bouvines – le 27 juillet 1214 (Gallimard 1973)
Le Blog de PJ : LE GRAND TOURNANT (présentation graphique)
103 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT LE 1er AOÛT 2014”
La révolution néolithique, début de la Grande Prédation, s’est arrêtée voici 7000 ans environ à Vannes ou pas très loin. Face à elle, l’océan. Elle s’est poursuivie en 1492, s’étendant rapidement à l’ensemble de notre Terre. Aujourd’hui, plus de « nouvelle frontière ». Ce que André Lebeau décrivait dans « L’Enfermement planétaire ».
Prophète?
http://www.institutmomentum.org/wp-content/uploads/2014/07/sur-la-transition-energetique-et-l-avenir.pdf
Non, description d’un possible: le Grand Effondrement. Effrayant, mais possible. A nous de faire mentir le « prophète ».
Et pardonnez-moi si je suis hors-sujet.
Michel,
Merci pour le doc d’Yves Cochet, je ne l’avais pas vu ; je recommande la lecture de ces trois pages à tous. Bardi, Tverberg, Korowicz, pour moi ce n’est pas hors-sujet du tout.
Notons tout de même qu’Yves Cochet, qui fusigeait le caractère tabou de la surpopulation lors de la conférence sur l’Anthropocène, car il considérait -à juste titre- que c’est un problème majeur, n’en parle pas lui-même dans ce rapport. Etonnant.
Stéphane,
Heureux que le document d’Yves Cochet vous intéresse. Evidemment, il ne va pas faire la Une du 20 Heures… Pas de trace en effet de la question démographique, dont je me persuade qu’elle est essentielle. D’autres l’évoquent:
http://www.lesauvage.org/2014/05/debat-demographie-et-ecologie-le-sujet-tabou/
Par ailleurs, serait-il possible d’échanger avec vous? Si vous en êtes d’accord, bien sûr, et si le site de Paul Jorion peut servir d’ »intermédiaire ». Sinon, tant pis!
Je voulais partager avec vous une réalisation que j’ai fait il y a 5 ans quand j’étais étudiant. J’y ai repensé en regardant votre vidéo d’aujourd’hui. Et la fin de votre vidéo m’a fait sourire car elle correspond à mon état d’esprit aujourd’hui (différent de celui à l’époque du roman photo, vous verrez).
P.J. : C’est ma photo qui apparaît parce que c’est moi qui ai dû entrer le script (vous n’avez pas le droit de le faire).
Est ce que la pape François se retrouverait dans ce poème de Paul Valery , et nous mêmes sommes nous prêts à en assumer les trois dernières strophes ?
http://www.leventseleve.fr/poeme.htm
Pour moi dans la mort qui s’annonce , et de nature , et de système social fou , je garde l’envie de faire de cette mort l’occasion de faire naître autre chose .
Un autre ouvrage que l’on peut ou que l’on doit ajouter à votre liste: « DETTE 5000 ans d’Histoire » de David GRAEBER.
Lorsqu’on sait combien l’argent est le nerf de la guerre, une vraie mine d’or pour les temps qui viennent.
@ Paul Jorion
Pardon du hors-sujet que vous excuserez parce que mieux vaut tard que jamais… Sur la notion de prix vous dites vous inspirez de deux économistes mais surtout l’un au motif que la sociologie voudrait mieux que la psychologie.
» Au bilan, Marx l’emporte aisément sur Keynes parce qu’il propose une sociologie du fonctionnement économique des sociétés, plutôt qu’une psychologie des agents économiques. »
Cependant, avant, antérieur, expliquant tout cela, il y a le désir, désir mimétique.
J’explique (probablement mal).
J’ai soif, esquisse un geste vers un verre. Cela donne soif à l’autre, ce qui augmente ma propre soif. On ne se battra peut-être pas dans cet exemple, dans bien d’autres, si.
Le désir imite le désir de l’autre et crée la concurrence.
Cette concurernce dans la société produit une violence exponentilelle. Détruirait la société ? En général, non, les gens se réconcilient sur les boucs émissaires, matrice culturelle, ce qu’on raconte du lynchage, c’est le mythe, ce qu’on interdit pour ne pas reproduire les violences, les interdits, ce qu’on refait comme dans le lynchage, les rites.
Par le judéo-christianisme les hommes prennent consccience du processus et ont donc besoin de daventage de victimes pour le mêm résultat.
Théorie mimétique de René Girard, que vous connaissez sans doute, et me semble inspirante pour vos recherches.
Avant la religion, la politique, l’économie, il y a le désir et la violence.
René Girard commence a inspirer des recherches mais pas autant qu’on aurait pu l’espérer.
Je pense que c’est le Darwin des sciences humaines, aussi il était sans doute de mon devoir de vous le signaler malgré le risque que vous le dénigriez pour divers détails qu’on ne cesse de lui reprocher :
Sa conversion au catholicisme, une théorie très ambitieuse, la maladresse d’avoir intitulé un de ses livres des choses cachées depuis la fondation du monde selon une citation biblique comme s’il avait la prétention d’avoir tout découvert quand il ne cesse de dire que l’ancien et le nouveau testament, dans une certaine mesure des tragiques grecs et les meilleurs romanciers ont découvert ce qu’il reconnait n’avoir que théorisé.
Et un raton laveur, est-ce qu’on oubliera de lui reprocher un raton laveur ?
Tout ça parce qu’il est pénible de se découvrir sans désir propre (le désir est imité) et violent ( le lynchage éternel ciment de toutes les sociétés, véritable inconscient des groupes).
Girard, c’est Hegel passé sous un rouleau compresseur. Ça ne présente pas grand intérêt, l’original vaut cent fois mieux.
Montrez-moi n’importe quel phénomène « économique » que vous m’expliquerez par un « désir mimétique » et je vous l’expliquerai beaucoup mieux par une stratégie de faire un profit.
On dit aussi que Girard c’est Freud en plus simple.
Ce n’est pas mon avis.
» Montrez-moi n’importe quel phénomène « économique » que vous m’expliquerez par un « désir mimétique » et je vous l’expliquerai beaucoup mieux par une stratégie de faire un profit »
1 ¨Pour avoir lu Girard et pour d’autres raisons, je ne tiens pas à entrer en rivalité.
2 Vous sembliez pris entre deux économistes et je me disais qu’il y avait antérieur et englobant l’économie à vous signaler : je l’ai fait, je n’ai plus rien à faire.
C’est vrai, il y a chez Girard aussi un peu de Freud aplati comme une crêpe.
Hegel, Freud : choisissez le produit original, pas la contrefaçon !
L’éclairage de Girard sur les questions relatives au bouc émissaire me semblent intéressantes. En particulier la mise en perspective de la religion chrétienne comme étant une invitation à sortir de cette mécanique du bouc émissaire (sacrifice injuste de Jésus qui renvoie en miroir l’inutilité de ce sacrifice, la parabole de la paille et de la poutre …), autant d’invitations à la réflexivité plutôt qu’à cette recherche de bouc émissaire.
Oui mais est-ce que Hegel n’est pas lui-même la pensée de la trinité chrétienne passée au rouleau compresseur de l’immanence? Je ne suis pas croyant mais je découvre les théologiens chrétiens et ils mériteraient d’être présents dans les librairies pour que les gens puissent comparer Jean Duns Scot et Saint Thomas d’Aquin à Hegel et Kant. A ce sujet il faut lire Maxence Caron, ne serait-ce que parce qu’il est probablement le plus grand philosophe et écrivain français vivant.
Notre bon confort d’aujourd’hui, on le doit a tout cette foutue finance, dont nous jouissons des miettes.
L’édifice est bancal, construit à la va vite, mais a porté ses fruits plus vite que n’importe quel autre système dont notre intelligence collective est capable.
La question est: voulons nous retourner a l’eau froide et à la terre ?
Bien sur que non, sinon nous y serions restés.
Il nous reste la solution qui est d’essayer d’atterrir en douceur, a croissance nulle.
Stabiliser la consommation d’énergie à des niveaux raisonnables, réformer la notion et le code du travail en profondeur, investir dans un futur beaucoup moins gourmand en énergie, et dans la recherche. Eduquer, éduquer, éduquer, et stabiliser la population mondiale…
Et il faut faire vite, sinon ce sera la guerre, inévitable !
« Notre bon confort d’aujourd’hui, on le doit a tout cette foutue finance, dont nous jouissons des miettes. »
…
« … l’eau froide et la terre » ou la généreuse finance ?
Bonjour danolo,
Pierre Desproges considérait que toute notre vie est une succession de choix, de tétine ou mamelon à chêne ou sapin.
Étonnant , non ?
@ danolo
Vous commencez par la conclusion à laquelle vous voudriez arriver, mais qui n’est en fait qu’un postulat.
En d’autres termes (et pour paraphraser Churchill), le capitalisme est le plus mauvais système… à l’exclusion de tous les autres !
Qu’en savez-vous ? Avons-nous essayé tous les systèmes ? Ou bien « l’édifice » n’aurait-t-il pas été bâti sur la cupidité (naturelle ?) d’un certain nombre ? Je penche pour cette deuxième réponse, mais cette question n’est pas centrale à mon avis. Il s’agit – et il faut faire vite en effet, mais sans bâcler – de réinventer un nouveau cadre, un autre système dont notre intelligence collective est capable.
Bien sûr que non, la question n’est pas celle-là non plus ! Poser la question en ces termes, c’est s’avouer vaincu dès le départ, c’est tirer l’échelle et attendre la mort. La terre, nous y retournerons, mais avec intelligence. Nous y retournerons en y restaurant la vie qui a été détruite par « cette foutue finance ». Il s’agira aussi de diminuer nos « besoins » en énergie bien sûr, et réformer bien des choses en effet.
C’est pour y réfléchir que nous sommes ici.
Entre la guerre et la révolution… Lénine avait choisi son camp…On n’échappera pas à cette alternative.
Un jour ou l’autre il faudra choisir. Le goulag n’est pas toujours sur…Le problème qui vient n’est pas de savoir comment renverser le système puisque son effondrement est déjà en cours…Mais serons nous capable de tirer les leçons du passé et d’établir une autre forme de civilisation. Jésus aussi avait choisi son camp…celui de l’amour… lui aussi a échoué. Alors concilié l’amour et la révolution est-ce possible? Ou bien ne reste-t-il que l’amour de la révolution?
@ Giménia
En répondant à Alimber, tout en bas, j’ai pris conscience de vous répondre aussi et pense juste de vous en avertir.
– CONCOURS DE SLOGANS –
En rapport avec le dernier « temps qu’il fait »
Je propose :
« RÉCUPÉRONS LES DÉS ! »
Refrains pour la route :
« Les mots qui vont surgir savent des choses que nous ignorons d’eux »
R. Char
« Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages mais d’avoir d’autres yeux. »
M. Proust
« Des yeux purs dans les bois
Cherchent en pleurant la tête habitable. »
R. Char
« À ce désir de faire chier les autres, il n’y a que deux solutions : établir une égalité absolue entre les personnes ou guérir de la fièvre de l’or. »
P. Jorion 🙂
http://www.pauljorion.com/blog/?p=62928
« La réponse est soufflée par le vent »
B. Dylan
La mort n’est pas seulement une action naturelle, c’est aussi une œuvre utile à la nature.
Marc Aurèle (si je ne me trompe pas)
La nature n’a pas de volonté, les notions de « réussite » ou de « ratage », d’ « utile » ou d’ « inutile » de son point de vue, sont privées de sens.
« Chaque regard posé sur le monde,…, confirme et atteste que le vouloir-vivre, bien loin d’être l’hypostase d’on ne sait quoi, ou même un mot vide, est la seule expression vraie de la plus intime essence du monde. Tout aspire et s’efforce à l’existence, et si possible à l’existence organique, c’est-à-dire la vie, et, une fois éclose, à son plus grand essor possible. On voit bien clairement dans la nature animale que le vouloir-vivre est le trait fondamental de son existence, son unique propriété immuable et inconditionnelle. Qu’on observe donc cet élan universel vers la vie, l’empressement infini, la facilité et la complaisance avec lesquelles 1e vouloir-vivre, sous des millions de formes, partout et à chaque instant, par fécondation et par germes, et là où ceux-ci manquent, par génération spontanée, se rue vers l’existence, saisissant toute occasion, s’emparant avidement de toute substance porteuse de vie; et qu’on jette ensuite un regard sur l’épouvante et la panique qui s’emparent de lui, quand n’importe laquelle de ses formes individuelles d’existence est en passe de perdre celle-ci, surtout quand il en a la claire conscience. C’est alors comme si, dans cet unique spécimen, le monde entier allait être anéanti, et la vie entière de l’être vivant ainsi menacée se transforme aussitôt en une guerre de résistance la plus désespérée contre la mort. Qu’on observe, par exemple, la peur incroyable qui saisit un homme en danger de mort, l’immédiat et profond intérêt de tous ceux qui en sont témoins et l’explosion de joie quand un sauvetage est réussi. Qu’on observe l’effroi glacé qui suit la lecture d’une condamnation à mort, le sentiment d’horreur qu’inspire la vue des préparatifs pour l’exécution et le sentiment déchirant de compassion lorsqu’elle a lieu sous nos yeux. C’est à croire qu’il s’agit là de bien autre chose que de la simple suppression de quelques années d’une existence vide, triste, empoisonnée par des désagréments de toutes sortes et constamment incertaine. On devrait plutôt demander alors ce que ça peut bien faire à l’un ou à l’autre d’arriver quelques années plus tôt là où après son éphémère existence il lui en restera encore des billions à être. Tous ces phénomènes montrent bien que c’est avec raison que j’ai posé comme l’ultime inexplicable et le fondement obligé de toute explication le vouloir-vivre, et que bien loin d’être, sous le nom d’absolu, d’infini, d’Idée, ou d’appellations semblables, un mot ronflant et vide, il est de toute chose ce que nous connaissons de plus réel, qu’il est, oui, le germe même de la réalité. » (Le monde, chap. XXVIII, 339.) Extraits de Arthur Schopenhauer, Un abécédaire, établi par Volker Spierling, éd. du Rocher, 2003, pp.284-286
La volonté ne découle pas du monde, c’est le monde qui découle d’elle, d’après Schopenhauer, que je découvre depuis peu et avec beaucoup d’intérêt.
C’est vrai. Je suis toujours à nouveau étonné du fait que des gens s’interrogent sur le sens de vie. Il y en a pas. Les lois de l’univers s’appliquent aussi à notre planète, à notre vie: naissance, expansion, puis transformation de la matière. Mais nous avons l’immense chance d’en être conscient, de prendre plaisir à créer, à contempler le ciel étoilé……….
Quand on cultive des plantes et qu’on observe leur croissance, on comprend mieux le principe des structures dissipatives d’énergie.
La plante a un certain temps et certaines conditions pour maximaliser la captation d’énergie solaire en relation avec la vie qui l’entoure.
Je pense que revisiter la vidéo de Claude Bourguignon n’est pas inutile
Quand je perds l’espoir comme c’est le cas aujourd’hui, je relis « le Petit Prince » de Saint Exupéry. Je viens de terminer ma relecture.
Bizarrement, j’oublie souvent qu’ après avoir accumulé les rencontres révélant solitude et absurdité de ce monde, il retourne sur sa planète s’occuper de la rose qu’il a apprivoisée et dont il se sent responsable. Il fait ainsi finalement le choix de l’amitié ou de la fraternité, seul chemin de vie.
Ah, si chacun de nous se mettait à apprivoiser l’Autre, lui consacrait du temps pour le comprendre, il s’en sentirait de plus en plus responsable et mettrait en boîte bien fermée son sentiment poignant de solitude et d’absurdité.
Il devient urgent d’arracher les « baobabs » qui poussent un peu partout autour de nous et de s’occuper de nos roses.
Et si nous cessions de nous reproduire un instant, occupons nous déjà de ceux qui vivent et qui sont nos frères car il y a une seule humanité. La reproduction est la fonction la plus basse de l’homme, l’entraide et l’assistanat la plus haute.
Dans mon quartier les corbeaux se reproduisent pourtant allègrement , tout en ayant un sens aigu de l’entraide sociale et de la vie en groupe ( ou de la vie en solitaire simultanément ).
Plus bas que quoi , plus haut que quoi ? Croa! Crooaaa!
@ corbeau 1 août 2014 à 21:53 & juannessy 2 août 2014 à 09:17
La reproduction est la fonction la plus basse, parce qu’elle est la plus facile à réaliser. Sauf anomalie, elle est à la portée de tout le monde.
Il n’en n’est pas du tout de même, pour ce qui concerne la capacité à survivre dans un espace aux ressources limitées. C’est alors la quête des ressources nécessaires à l’entretien de la vie qui devient problématique à soutenir et surtout à faire comprendre.
L’entraide et l’assistanat n’appartiennent aux plus hautes fonctions de l’espèce que dans la mesure où ceux qui en bénéficient les perçoivent comme des dettes à rembourser, des « devoirs à rendre » à la collectivité, non comme des « droits dus sans contrepartie ». Ce qui, hélas, n’est bien souvent plus perçu ainsi dans nos pays
C’est sans doute pour cela que les civilisations Extrêmes Orientales qui ont accumulé plus d’expérience que nous, Occidentaux, mettent un bémol à l’entraide et à l’assistanat lorsqu’ils disent :
C’est certainement aussi à cause de cette prise de conscience qu’ils ont été les premiers à limiter les naissances et à maintenir le plus possible de monde au travail en limitant la progression des salaires et de la consommation, comme en Allemagne, pour mieux permettre les investissements et ainsi mieux assurer l’avenir de leurs communautés.
@jducac
C’est peut être préférable de lui donner le moyen d’acheter une canne à pêche car pêcher, il sait probablement comment faire!
Et si c’étaient la rente de la propriété privée, les intérêts et la spéculation qui seraient des droits dus sans contrepartie.
Vous n’admettrez jamais que ces derniers constituent la machine à concentrer la richesse dont parle Paul Jorion.
Relisez ceci http://www.pauljorion.com/blog/?p=67549#comment-429639
Et le prix de la carte de pêche aussi, si l’on ne souhaite pas frauder ! L’assistanat n’est pas un cancer comme l’avait dit un certain député de Haute-Loire. Pour ce qui est de notre reproduction, ça devient compliqué aussi, nos spermatozoïdes sont moins vigoureux
La Vie ne reproduit pas, elle crée sans cesse du neuf. Un homme et une femme transmettent la Vie dans un nouvel être unique, une nouvelle expression de la force de vie totalement unique.
Heureusement que vos parents ont transmis la vie pour vous faire naître.
Nous ne serions pas là aujourd’hui pour vous lire et partager avec vous, vivre ensemble avec vous.
Transmettre la vie, passer le flambeau de la vie, c’est certainement pour moi ce qui donne à l’existence le plus de sens face à l’absurdité, face à la certitude de la mort.
Le monde est en guerre.
Les fissures sont devenues béantes, laissant s’écouler le magma de la douleur et de la haine.
Pas un espace de vie qui n’échappe à cette réalité.
L’économie implose même si les médias évitent ce vrai sujet.
Ils préfèrent nous montrer la mort en direct, ces combats éternels qui happent notre force vitale.
Les pays n’existent plus en tant que tels.
Les peuples y sont mélangés, chacun important les problèmes de son clan.
Quant aux faits divers, ils nous abreuvent d’émotions disparates et profondes.
L’émotionnel humain occulte l’Amour, le saviez-vous ?
Il habille notre peur de la mort d’un vernis illusoire et trompeur.
Ce monde sera spirituel ou ne sera pas.
Et ce monde sera ce que VOUS en ferez.
Reprenez à votre compte la colère d’une ethnie, d’une religion, d’un peuple et vous reproduirez ce
qui a déjà été vécu tant de fois à travers les âges.
Il n’y a pas une haine vengeresse qui soit meilleure que l’autre.
Il n’existe pas de gagnant à ce jeu que nous connaissons si bien.
Il n’y a qu’un seul perdant.
Vous.
Je ne sais si mes frères décideront tous ensemble de détruire dans la violence cette planète qui
nous accueille.
Je n’ai pas peur de cette éventualité.
Je sais ce que je suis, ma demeure est éternelle.
J’effectue simplement le choix conscient de ne rendre personne responsable du scénario-
catastrophe qui se déroule actuellement.
Dans toutes ces mains armées, à travers tous ces hurlements de haine ou de détresse, dans
chaque camp, je ne vois que la misère humaine.
Elle est mise en lumière, dans tous les sens du terme.
S’il est vrai que ceux qui nous gouvernent nous mènent encore et toujours vers des batailles
sanglantes et destructrices, les peuples, eux, veulent vivre en paix.
Les mères veulent entendre le rire de leurs enfants.
Nos aînés veulent observer le monde, assis sur un banc au soleil.
Les hommes veulent vaquer à leurs occupations en se donnant l’accolade.
Chacun veut s’épanouir et apprendre.
Il suffirait que chacun ouvre son cœur et décide de ne plus suivre les directives des élites.
Ceux qui ont le pouvoir ne sont pourtant pas là par hasard.
Ils ont notre visage.
Ils sont imprégnés de notre propre dualité.
Ils signent de nos noms.
Ils sont le symbole de notre perdition.
Nous les avons façonnés, créés à la mesure de nos propres manquements.
Nous en sommes tous collectivement responsables.
Nous exonérer de ce constat est sécurisant mais nous amène à faire perdurer cette vieille
croyance que nous n’avons aucun pouvoir sur la réalité.
Pourtant, n’avons-nous pas déjà expérimenté ces guerres fratricides ?
N’avons nous pas maintes fois été convaincu que nous sommes meilleurs que notre frère et qu’il
est donc de notre devoir de l’anéantir ?
N’avons-nous pas toujours soutenu un parti contre un autre, une idée contre une autre, un peuple
contre un autre ?
Cela a-t-il porté ses fruits ?
N’est-il pas temps d’expérimenter autre chose ?
N’avez-vous donc pas changé en l’espace d’un million d’années ?
Votre colère va-t-elle encore être le moteur de votre création ?
Allez-vous répéter sans cesse la même erreur et accuser l’autre de vos péchés ?
Allez -vous enfin prendre conscience que c’est VOUS qui devez changer ?
En ces temps de vérité absolue, je ne me sens absolument pas en vacances.
Les vibrations qui sous-tendent mon être me portent vers des hauteurs insoupçonnées et la joie
des retrouvailles.
Je me centre sur ce qu’il y a de plus beau en moi.
Je compatis pour toutes ces âmes qui se sacrifient sur l’autel de nos peurs et de nos haines.
Je sers dans mes bras ces enfants qui sont venus nous apporter un message que personne ne
veut entendre.
Je ne juge personne, je ne soutiens aucun schisme.
Les peuples sont capables de reprendre leur destin en main, je le sais.
Je laisse donc aller le monde vers sa gloire ou vers sa perte.
J’ai confiance.
La perfection n’est pas un vain mot.
Ce moment de transition est délicat, chacun va établir ses propres plans, ses propres choix.
Ils appartiennent à l’onde de l’ancien cycle où ils s’appuient sur le divin.
Les deux camps que vous recherchez à travers les autres, ils sont là, en vous :
l’Amour ou la haine.
Dans les temps qui viennent vous serez un humain vociférant sa désespérance ou vous choisirez
de vous aligner sur le renouveau.
Vous devez choisir.
Personne d’autre ne le fera à votre place.
Si ce monde disparaît, vous en serez responsable.
Vous, et personne d’autre.
Etrange responsabilité, n’est-ce pas ?
Je souhaite de tout mon cœur que mes frères vivent enfin la paix éternelle.
Elle est ici, en ce monde car elle est en chacun d’entre nous.
Mesnet
Ha bon .
Texte malheureusement trop long Mesnet…
Je suis pourtant d’accord avec vous. En résumé, pour combattre la science, nous allons forcément avoir besoin du sacré.
@M.Plume:
Combattre la science ?
Les différents courants religieux ont pourtant compris ( j’espère) depuis un bout de temps que l’obscurantisme ne les préservait pas de disparition, et que l’affaire était suffisamment compliquée pour faire avec et non pas contre .
Ne pas confondre science et scientisme , sacré et magie .
Contrer la « fille de » risque d’être un combat perdu d’avance. Si on en croit vos lois de la physique, elle a toutes les chances d’arriver au pouvoir.
« Mes lois de la physique » sont en réalité à tout le monde.
Si on en croit les lois de la physique (qui sont à tout le monde) en effet, la « fille de » a toutes les chances d’arriver au pouvoir…
Mais de quel pouvoir s’agit-il ?
S’agit-il du pouvoir d’entériner ce que les dirigeants de Total, BNP Paribas, Airbus, Sanofi etc (ne biffer aucune mention car toutes sont « utiles ») vont décider à sa place ? Ou du pouvoir de faire édicter des lois iniques, alors que, si je ne me trompe pas, bien des gens ne l’ont pas attendue pour faire déjà « très bien » dans ce domaine ?
Il y a un pouvoir que cette dame n’aura en aucun cas, c’est celui de…
Bon aller c’était facile mais j’ai pas pu m’en empêcher ! 😉
La chanson ci-dessus est un avertissement à la dame… Et en plus je suis un compatriote de Paul Jorion, alors…
Il me semble que ce qui nous attend est une partie à trois joueurs :
– le désir d’assouvir nos rêves et/ou nos pulsions .
– notre capacité à exprimer et transcrire aussi bien ces pulsions que le réel , avec la propriété en corollaire abusif .
– le réel .
La psychanalyse et la raison logique , par le langage , s’essaient au deuxième point , et alimentent ce blog .
Mon intuition est que , après encore beaucoup de fuites en avant passablement létales , c’est la conscientisation progressive ,mais universelle, que la planète finie reste ,pour les temps imaginables , notre seul vaisseau , qui nous fera changer les « paradigmes » capables de nous permettre de « tenter de vivre ».
Sinon le Réel , sinon la thermodynamique , mettra fin à notre » Récit » qui n’aura plus de livre et encore moins d’éditeurs , quelque soit la » Langue » .
@ Juannessy
Rouge / Vert / Bleu, Vert étant la couleur symbolique de la raison.
Vous êtes les cousines des « religieuses » ?
Mais , de ce que je crois comprendre , vous m’avez bien « décrypter »
Tout finit toujours par s’arranger… en bien ou en mal !
Ce qui est sur c’est que tout (au moins nous ) finit .
Le sujet est de trouver comment ça peut continuer sans nous .
La crise n’est pas seulement une affaire de fonctionnement du système capitaliste à travers la concentration des richesses, etc. Même si cette constatation me paraît juste, nous ne reproduirons pas 1914 même avec la « solution » de la guerre et une reprise à la suite, car les enjeux sont devenus planétaires, les armes de destruction diverses et invraisemblables, la crise climatique est une autre arme menaçante (épée de Damoclès) et cette partie ne se joue pas localement, l’humanité y fait tapis, comme au poker. Il me semble net que la crise est d’abord spirituelle (terme aussi indéfinissable et variable dans ce qu’il représente pour l’un et pour l’autre que celui « d’amour » par exemple, et qui renvoie à une réalité anté-raisonnable et cependant transcendante – la preuve de ceci ne pouvant être à mon sens que l’évidence intime et indicible de la conscience). La crise est largement en Occident affective (infantilisme se généralisant), une dimension humaine fondamentale et constitutive d’un être humain digne de ce nom, oubliée dans les affaires « sérieuses ».
D’où à mon sens l’insuffisance d’une vision mécaniciste, raisonnable, matérialiste, qui s’exprime dans vos propos comme si le fonctionnement de la vie s’arrêtait à la raison et au charnel. Étonnamment, dans votre analyse vous n’incluez que marginalement la question de l’écologie avec une vision de l’homme-champignon qui ne me semble qu’en partie juste. La qualité et la largeur de conscience d’un être humain « abouti » est autrement plus forte que celle d’un champignon. Le problème ne serait-il pas l’insuffisance de conscience de l’homme ordinaire que nous sommes tous plus ou moins d’ailleurs et selon les moments, la puissance de l’inconscient qui s’exprime alors « malgré nous » et peut conduire aux pires catastrophes ?
Dans les années 90 circulait cette rumeur que la date de fin du monde, annoncée, avait été dépassée sans que tien ne se produise. Un sage indien aurait répondu : quand quelqu’un tombe d’un gratte-ciel, au niveau du 20e étage, il peut encore se dire « tout va bien ». Et même plus bas. Je ne sais pas à quel étage nous en sommes… Et jusqu’où vaut la comparaison. Après la destruction vient la reconstruction, et la nature nous offre ce spectacle du fonctionnement cyclique comme base même de la vie. Et à mon sens, celui de cette marche du vivant vers la conscience. L’univers n’est pas contre nous. Nous en sommes partie.
La manière dont nous nous représentons les choses est malheureusement dans la situation présente, tout à fait accessoire.
C’est la première fois que je suis en désaccord avec une affirmation de votre part.
« On » dépense des sommes énormes pour influencer notre représentation du monde, négationnisme, publicité, propagande (l’axe du mal) mainmise des pouvoirs dominants sur les média, études bidons, invention d’un vocabulaire édulcoré comme par exemple « frappes chirurgicales », safaris parcs, il est pas beau le « monde de Disney », culpabilisation des chômeurs, les robots vont résoudre nos problèmes ( combien d’énergie dépense un robot?, un Ordi?)
Il n’y a qu’à regarder ce qu’on dit de vous sur Wikipédia, qui a-t-on payé et combien pour vous décrédibiliser?
Permettez-moi de penser que la représentation du monde est très importante, c’est à partir de cela qu’on manipule les foules. C’est facile, elles voient l’étalage de fastes et de richesses alors que les populations sont précarisées, il suffit de dire de façon simpliste allez-y pillez, au lieu de les faire réfléchir à une réforme d’organisation sociale dont ne veulent pas ceux qui profitent de notre représentation du monde où il est « normal » que le fort donne l’aumône au plus faible.
On nous affirme que nous sommes raisonnables, nous le sommes si peu, si peu.
Nous nous accommodons de l’existence d’enfants soldats, d’enfants esclaves, d’enfants mutilés, d’enfants martyrisés, d’enfants victimes de pédophiles, de famines, de pollutions, de guerres.
Ma représentation du monde est que nous sommes l’espèce la plus peureuse de la planète et que nous accueillons avec gratitude tout discours rassurant.
N.B. vous aurez compris qu’il ne s’agit évidemment de votre discours, il n’est pas rassurant du tout
La nouveauté c’est que » On » commence à avoir épuiser ses artifices, sans que « Nous » ayons encore une « représentation » humaine, féconde et assez partagée ,de la réalité et de nos espérances .
Et que la Réalité court , pour le moment , plus vite que nous .
Entre une dame qui montre tout et des électeurs qui ne voient rien.
On se prépare déjà à une élection nationale qui aurait lieu dans trois ans et qui opposerait Hollande Sarkozy Le Pen ou leurs clones.
Qui est pire que qui? ( hors étiquette, dans leur réalité) y-a-t-il un intérêt quelconque à participer à ce débat là si ce n’est conforter ces « politiques » dans le fait qu’ils ont un quelconque rôle à jouer, la moindre réponse à apporter au problème posé autre que de le complexifier encore et toujours.
Nos institutions ne sont pas adaptées, elles sont une des composantes du soliton, tant que nous délèguerons à un individu quelconque le pouvoir de nous représenter sans la moindre possibilité de contrôle il n’y a aucune chance d’évolution positive.
Ce qui me semble être le cas tant au niveau national qu’européen.
Autant dire qu’on leur accorde d’ores et déjà huit années pour continuer leur oeuvre destructrice.
A tout hasard , il me semble que le « soliton » annoncé est mondial .
Sur la nécessité de redéfinir les outils démocratiques en même temps que la propriété , je suis bien persuadé que les avancées institutionnelles ( la propriété ça concerne les Constitutions ) nécessaires sinon suffisantes à un « mieux » ,sont le chantier du siècle .
J’ais bien compris que le soliton est mondial, mais il me semble que Paul dans sa vidéo conclu sur les actions a opposer à la montée dans les sondages et dans les faits(dernière élection européenne) de la dame en question.Ce qui m’apparaît être un enjeu national en premier lieu et européen en second.
Que le problème global soit mondial ne m’échappe pas pour autant, mais mon commentaire se rapportait à ce qui me semblait être le thème proposé.
De plus au vu des difficultés que nous avons a appréhender notre environnement immédiat et à conceptualiser une réponse appropriée, il me semble raisonnable de se limiter à celui-ci, sur lequel nous serions en droit de prétendre pouvoir agir avant de se positionner à l’échelle mondiale bien que cela ne puisse qu’être la finalité.
Enfin je ne vois pas pourquoi une composante(du soliton) ne pourrait être locale.
Je vous comprends mieux .
Je pense néanmoins que si c’est bien la somme étrange des petits » locaux » qui fait les soliton , on ne peut se prémunir des effets du soliton par la correction de quelques « locaux ».
Même si j’admire , respecte (et parfois suis) le « Colibri » , je reste sur la conviction que ses efforts sont vains , si la propriété privée reste » sacrée » surtout quand elle prétend se fonder sur » La Science ».
Ceci étant je vous rejoins sur la nécessité de renforcer la responsabilité dans la vie démocratique , remarque faite qu’on n’échappe pas alors à la notion de territoire avec son corollaire potentiellement nationaliste et guerrier .
De grands paradoxes, me semble-t-il, sont contenus dans vos énoncés.
Ainsi Einstein, l’amanite vaginée, Spinoza, Prigogine et consorts, ne seraient que les radiateurs physiquement inévitables qui permettraient de diffuser, évacuer, canaliser des tensions telluriques sur lesquelles nous n’avons aucune prise. Des idiots utiles en quelque sorte, mais pourquoi pas!
Mais ce constat que vous posez n’est-il pas lui-même l’enfant de Prigogine, c’est à dire d’un système dont vous postulez qu’il est impossible de contrôler la direction, d’ailleurs le concept de futur a-t-il encore un sens dans ce contexte ?
Le combat que vous proposez devra s’attaquer au principe de causalité, à l’idée même de progrès, à la notion de libre arbitre, à la philosophie, sans épargner, bien sûr, le Souchon quotidien.
Et l’amour, bordel ?
L’amour ? Mais le poète (la poétesse) s’en occupe bien sûr !
Et malheureusement la poétesse ne nous parle que d’amour propre et de confort personnel .
Si l’amour est la clé , il ne doit pas avoir de lettres , de mots et de représentation .
La transcendance ne s’exprime pas , elle transcende .
Sans souci des sujets , hommes , bêtes , plantes ou matière .
@Claude Animo 1 août 2014 à 18:03
Le problème vient de ce qu’on ne peut pas vivre que d’amour et d’eau fraiche. On ne peut pas vivre sans avoir consommé de l’énergie qu’il a fallu préalablement s’approprier (d’où l’inévitable propriété privée) en l’ingérant, en la captant au plus profond de soi.
Dans le cycle de vie de l’énergie, c’est la génération et la captation qui importent. Les opérations de distribution et de redistribution, de consommation et de dissipation ne posent en général pas de difficulté à réaliser dès lors que la quantité à consommer est suffisante pour couvrir les besoins du présent et du futur pris en compte.
Or l’énergie, grâce au soleil, abonde dans notre environnement. Notre travail est de la capter pour vivre, sans baisser les bras devant la difficulté de la tâche. Nos ancêtres ont surmonté les difficultés de leurs temps, c’est à nous de surmonter les nôtres.
Avant d’être des radiateurs, avant de rayonner et de dissiper, il faut avoir été des assimilateurs d’énergie en mesure de la transformer en force de travail, physique, intellectuel, de conquête amoureuse aussi, chez ceux qui se donnent des objectifs de vie au lieu de se laisser vivre tels des bactéries.
Le travail doit être fourni au profit de soi pour entretenir sa propre vie, mais pas uniquement. Il doit aussi être fourni au profit de la vie future, celle de nos descendants déjà présents ou à venir, issus de nos lignées ou de celles des autres, qui auront besoin de vivre et donc de consommer de l’énergie avant d’être capables d’en capter eux-mêmes dans l’environnement que nous leur aurons laissé en héritage.
L’héritage, ce capital matériel et moral que l’on laisse à ceux qui nous succèdent, voila ce dont les anticapitalistes et 68ards n’ont jamais voulu entendre parler. Certains de leurs héritiers ne pourront pas vivre et survivre, même en travaillant dur, à partir de ce qu’ils auront hérité, surtout s’ils héritent de dettes.
D’autres survivront et, en héritiers de familles soucieuses de préparer le futur, ils feront alors apprendre les fables de La Fontaine à leurs enfants.
La Fontaine ? Ce faussaire copieur d’Esope , lèche cul des puissants ?
Merci pour le « Temps qu’il fait » du jour.
C’est un grand cru, aussi exaltant qu’effrayant.
Un peu comme Louis Jouvet lisant Jean Zay,
ou Hérodote citant Dienekes,
ou encore Alban Vistel dans « Héritage spirituel de la Résistance ».
La thermodynamique sociale…
L’entropie est une mesure du désordre.
Lequel sert à dissiper l’énergie, comme dans les écoulements fluides turbulents (tourbillons).
La « raison » contre l’entropie catastrophique a une dénomination bien plus courante : le maintien de l’ordre.
Voilà pourquoi les électeurs du FN ont raison, sauf si on leur prouve que la marine ne rétablira aucun ordre (et que les autres, si).
Et, au loin, le calme et la volupté…
Beaudelaire contre Breton.
On me propose de faire circuler la traduction en anglais de ce que je dis dans ma vidéo. Je n’ai malheureusement pas le temps de m’occuper d’une telle traduction. Bénévoles bienvenus, et remerciés d’avance ! (Un de mes livres dédicacé pour une bonne âme ! – je sais, c’est moins que le SMIC 😉
Pour faire avancer le … le bouchon, je me suis « amusé » (si si !) à la retranscrire en français… J’espère que ça aidera les traducteurs volontaires éventuels… Et si « ça vaut », pour ce qui me concerne, je suis assez tenté par « le Prix »… en édition originale de préférence ! 😉
(Et comme je suis un peu givré, j’ai tout mis tout tout tout…)
Bonjour, nous sommes le vendredi 1er août 2014, et il est 8h57, c’est pas tout à fait l’heure pour un entretien au coin du feu, mais c’est un peu ça que je vais faire. Je vais vous parler de quatre livres. C’est pas pour les vendre, parce que malheureusement, je ne crois pas que vous aurez envie de lire quand j’aurai terminé.
En 2007, quand est paru mon livre – c’est pas de celui-là que je veux parler ! – « la crise du capitalisme américain », et à l’époque, quand il est sorti pour la première fois il y avait un point d’interrogation, ça s’appelait « vers la crise du capitalisme américain ? », vous vous en souvenez peut-être, il y a eu sur l’internet, on m’a représenté sous les traits du prophète Philippulus, dans l’étoile mystérieuse, qui dit: « la fin est proche, repentez-vous », et comme vous le savez, le reste de l’année et l’année 2008, l’année suivante, ont fait que, représenté comme Philippulus ou non, ça n’a pas empêché des choses que j’avais décrites de se produire.
Le premier livre dont je voudrais vous parler, ça s’appelle « Misère de la pensée économique », ça a paru en 2012, et pourquoi je vous mentionne celui-là, c’est parce que ça m’était venu, imaginez-vous, on m’avait demandé de faire un exposé à HEC, la grande école de commerce, et il m’est venu cette idée de soliton, d’une vague scélérate, d’une vague plus grande que celles qui l’entourent, parce que plusieurs vagues se sont agrégées, ont constitué une vague plus grande, parce que la physique permet ce genre de choses, que des vagues qui ont été créées pour des raisons différentes viennent s’additionner les unes aux autres pour en faire une qui est beaucoup plus grande. Et les trois éléments de mon soliton, de cette vague-là, je les avais décrits comme étant le comportement colonisateur de notre espèce, le fait qu’elle va épuiser son environnement, si c’est une espèce qui vit dans une vallée, c’est pas si grave parce qu’elle trouvera peut-être une autre vallée à côté, mais si c’est une espèce qui envahit entièrement sa planète, c’est plus compliqué parce qu’il faudrait qu’elle trouve une autre planète, à moins, à moins qu’elle ne change son comportement. Le deuxième élément que j’avais mis là comme deuxième composante du soliton, c’est ce que j’appelle la complexité (il y a déjà des idées suivantes qui me viennent en foule), c’est la complexité. La complexité, c’est le fait que nous vivons dans des systèmes extrêmement grands où nous sommes très nombreux, systèmes qui deviennent de plus en plus fragiles, c’est ce qu’on appelle l’effet systémique quand on en parle en finance : tout se concentre, les effets de contagion, les effets de boule de neige, les réactions en chaîne deviennent de plus en plus faciles. C’est un tout petit nombre d’entreprises maintenant qui décide, les trois quarts constituent un petit groupe qui est de moins de 200 compagnies, c’est une concentration qui arrange très bien les affaires des gens qui les dirigent, mais ça fragilise le système. Alors, depuis que j’ai écrit ce livre, on a attiré mon attention sur un livre qui est paru en 2012 également, c’est un livre que je vous montre, il s’appelle « thermodynamique de l’évolution, un essai de thermo-bio-sociologie, ça a paru chez Parole Editions, et c’est par François Roddier, un physicien, et ce que j’appelle la complexité, il l’appelle lui la troisième loi de la thermodynamique, c’est pas exactement la même chose, c’est une idée qui est reprise, qui vient en fait, en gros, des idées de Ilya Prigogine, que j’ai eu la chance de connaître à une époque, essentiellement parce que j’étais étudiant à l’université où il était professeur, que mon père le connaissait, que j’ai eu un grand nombre d’amis qui travaillaient avec lui, et ça nous concerne essentiellement pour la raison suivante, c’est que cette complexité, cette auto-organisation qui produit ce que nous appelons des civilisations, des cultures, des villes de 13 millions d’habitants, c’est un phénomène de type physique, c’est un moyen qu’a trouvé la nature pour dissiper rapidement de l’énergie de manière efficace. Le but, ce n’est donc pas de créer des civilisations et des cultures, c’est de régler un problème physique à un endroit ou à un autre, comme ces magnifiques champignons qui poussent parce que pour des raisons diverses se trouvent rassemblés les ingrédients chimiques qui permettent à ces magnifiques créatures d’apparaître. Le but, il n’y a pas de but dans la nature de faire des champignons, c’est un moyen, là, de dissiper de l’énergie rapidement. Et nous servons essentiellement à cela, Aristote, Platon, Descartes, Hegel etc., c’est un moyen pour la nature de dissiper plus rapidement de l’énergie à des endroits particuliers. Si je dis ça c’est que si nous aimons ce genre de choses, si nous aimons la civilisation, si nous aimons la culture, c’est pas quelque chose qui vient automatiquement, c’est quelque chose pour lesquelles il faudra se battre pour les garder. Et pas se battre avec des guerres, parce que ça je vais y revenir aussi… Je vais y revenir tout de suite !
Parfois l’organisation est devenue plus grande que ce que le système peut soutenir (j’allais dire supporter mais c’est un anglicisme que j’exècre). Et nous avons – c’est le troisième élément du soliton – ce que j’appelle depuis quelques années la machine à concentrer la richesse, c’est le fait que nous avons une tendance à, à l’intérieur de nos systèmes, d’aller vers leur propre dégradation. Le meilleur moyen qui a été trouvé par ces systèmes pour produire leur propre dégradation, c’est un machin qui s’appelle la propriété privée, et qui fait que quand vous avez besoin de quelque chose, il faut l’emprunter, et il faut payer des intérêts. Alors il y a une troisième force de destruction que j’appelle la machine à concentrer la richesse, et dans un autre livre que je vous recommande de lire, voilà, c’est selon monsieur Baverez du marxisme de sous-préfecture (Mr Baverez avec qui j’aurai l’occasion de discuter en octobre à Blois), mais lisez-le quand même ! Dans ce livre il y a un truc qui s’appelle : « La force de divergence fondamentale : r > g ». C’est le fait qu’on paye comme rentes, comme dividendes, comme intérêts, comme droits d’auteurs sur des brevets, des machins comme ça, droits intellectuels, on paye aux gens le fait qu’ils se sont trouvés là au bon moment, précédemment. Parfois, c’est parce qu’ils ont eu une bonne idée, hein ! On leur paye de l’argent pour utiliser ce qu’ils ont produit, ou leurs ancêtres, etc. Ça produit la concentration de la richesse. C’est un aspect, c’est celui que Keynes appelait « le miracle de l’intérêt composé ». Il y a un autre aspect de la machine à concentrer la richesse et ça va me permettre de vous montrer le quatrième livre, c’est aussi un livre que j’ai écrit, ça s’appelle : « le capitalisme à l’agonie », et là, on parle de beaucoup de choses, on explique des choses qui sont en train de se passer, on explique aussi qu’il y a un deuxième élément dans la concentration de la richesse qui permet que ça aille encore plus vite, c’est la spéculation, parce que ça permet, entre les vainqueurs de l’intérêt composé, ça leur permet de faire des paris entre eux et de se décimer entre eux en faisant que l’un va gagner la mise et que l’autre la perdra. Ça permet d’aller encore plus vite.
Alors, nous avons contre nous l’ensemble de ces éléments. Alors, nous comprenons maintenant que nos cultures, que nos civilisations, que ce sont des choses accidentelles, et que si nous les aimons, il faudra que nous fassions un effort pour les garder. Pourquoi ? Eh bien parce que le processus naturel, c’est que quand la complexité devient trop grande, c’est de casser une partie du système. Et là, nous avons été excellents jusqu’ici à le faire. Quand la richesse est trop concentrée, comme c’est le cas en 1914, quand la richesse est trop concentrée comme c’est le cas maintenant, nous avons un moyen bien connu, que la physique nous propose, qui s’appelle « les guerres ». Les guerres, ça nous permet de, sans devoir réfléchir, sans utiliser notre capacité de raisonnement, et au contraire d’utiliser, je dirais, un aspect un peu plus instinctif chez nous, que j’appelle le principe du match entre la Corée du Sud et le Costa-Rica, nous permet de résoudre nos problèmes. A certains moments, et l’image qu’utilise Roddier, c’est celle du remplacement des dinosaures par les mammifères, à certains moments, eh bien, ces champignons dont je parlais tout à l’heure, ils sont trop compliqués, ils ont trop de couleurs, et il faut tomber à des choses plus simples.
Nous avons la capacité de détruire nos civilisations, nos cultures quand elles sont devenues trop compliquées, c’est en faisant la guerre entre nous. Et là, nous avons cette capacité – ouvrez l’internet au hasard et vous allez la voir à l’œuvre – ce principe du match entre la Corée du Sud et le Costa-Rica, nous avons cette capacité, entre des choix qui nous sont complètement indifférents, de prendre parti, avec enthousiasme ! J’en ai déjà parlé, il se passe des choses entre le Hamas et Israël, et il est impossible à quelqu’un qui utilise un tout petit peu sa tête de faire un choix en disant, un des camps est vraiment meilleur que l’autre, il se passe des choses en Ukraine avec des camps où, avec un tout petit peu de jugeote, nous sommes incapables de faire un choix, parce que les deux choix sont mauvais, c’est quoi ça ? C’est le moyen que la physique nous propose pour résoudre nos problèmes de complexité et de culture qui sont allés trop loin. Elle nous propose de choisir un camp, d’en découdre et de tuer le plus de gens possible pour revenir à un état plus simple. Les croisades, comme a bien expliqué Duby, c’est pas tellement pour aller défendre une religion par rapport à une autre, c’est parce qu’il y a un excès de cadets dans les familles, il faut bien en faire quelque chose, alors on en fait des armées, ou parfois, comme dans le cas de ce qu’on appelle la croisade des indigents ou la croisade des pastoureaux, ce sont des jeunes, désœuvrés comme on dirait maintenant, dont on ne sait pas quoi faire, c’est du chômage technique, c’est du chômage structurel, et on les envoie sur les routes, et ils ne savent pas quoi faire, et ils finiront par se faire massacrer, parce qu’eux ont commencé par massacrer d’autres personnes au passage, ou bien on les enverra comme esclaves au Moyen-Orient. C’est le moyen, les guerres, c’est le moyen de résoudre nos problèmes de comportements colonisateurs, de complexité excessive, de machine à concentrer la richesse dont nous savons très bien comment il faudrait résoudre ces problèmes, et nous préférons laisser aux lois de la physique les régler elles-mêmes, avec notre enthousiasme pour le Costa-Rica contre la Corée du Sud, ou inversement, alors que, comme je le soulignais quand je l’ai mentionné pour la première fois, souvent nous ne savons même pas où ils se trouvent sur la carte.
Alors nous avons un combat à mener, et pour la première fois, ça c’est le choc des géants. Nous avons la raison, nous avons la chose qui nous fait aimer la culture et la civilisation, [qui nous permet de] se dire que nous sommes des choses admirables, alors que nous ne sommes que des champignons qui ont poussé accidentellement sur le bord du chemin, eh bien, nous pouvons essayer de faire vaincre cela sur les lois de la physique. Alors, c’est pas donné d’avance, hein, parce que ça, c’est quand même un combat déséquilibré, et alors voyez, vous allez me dire, en plus, on assassine Jaurès ! Il est tellement facile d’assassiner les gens qui essayent de faire passer la raison avant… Je vais pas vous faire la liste, Jésus-Christ, Socrate et ainsi de suite, Martin Luther King, Jaurès… Mais regardez Jaurès, il ne voulait pas qu’il y ait la guerre de 14, il voulait faire passer la raison avant, mais les lois de la physique, elles demandaient sans doute que ce massacre ait lieu, parce que nous n’aurions pas résolu autrement la concentration de la richesse, la complexité telle que nous l’avions. Si, en 1929, un peu plus tard, écroulement du système financier, mais ça n’aurait pas suffi à résoudre le problème physique que nous avions sur notre terre. Alors, est-ce que ça veut dire qu’il est impossible de faire quelque chose ? Je ne pense pas, je ne pense pas, parce que justement il y a cette alternative. Il y a l’alternative de la raison humaine, de comprendre comment ça marche, d’écrire des livres comme monsieur Piketty, d’écrire des livres comme monsieur Roddier, de blablater comme je le fais maintenant. Il y a moyen de le faire, mais c’est un « challenge », comme on dit, c’est un véritable défi. C’est la première fois, la première fois qu’il faut que nous allions à l’encontre de la physique pure et simple qui résout nos problèmes quand ils se posent, parce que quelque chose a démarré de façon trop complexe dans une direction particulière.
Alors, au blog de Paul Jorion, ben, vous savez de quel côté on est quand même, hein, on ne va pas baisser les bras ! Hier, quand on a vu qu’une candidate qui dit tout le temps, il faut choisir son camp entre Charybde et Silla, il faut choisir son camp absolument entre la peste et le choléra, quand elle apparaît en tête des sondages, eh bien alors on commence à cogiter un petit peu du côté du blog de Paul Jorion, on dit, mais qu’est-ce qu’on peut faire ? Ben, on va faire des choses, on va quand même faire des choses pour essayer d’empêcher que ça se passe comme ça… Parce que, il y a la raison et les lois de la physique, c’est un beau combat, vraiment, c’est l’univers tel qu’il est contre nous, ça devrait quand même nous donner du courage et de l’imagination ! Alors on va le faire, et tous ensemble, tous ensemble ! Alors on part pas dans le meilleur des environnements : la concentration de la richesse, elle est à un maximum, le principe du Costa-Rica contre la Corée du Sud, il est à un maximum dans le monde de tous les côtés… Je ne sais pas si vous avez vu cette carte où on nous fait flasher des endroits de dissensions dans le monde, ça monte, ça monte, ça monte. Alors, ben le choix est là, ou bien on reste comme êtres humains, on est des champignons fiers de l’être, mais on voudrait que ça continue, ou bien on fait confiance aux lois de la physique et là, ça va se résoudre, dans l’immédiat par une bonne guerre ou des bonnes guerres, une ne suffirait peut-être même pas, encore qu’avec les moyens qu’on a, c’est quand même rassurant de ce côté-là, et puis il y a la petite fleur, la petite flamme. Voilà, je crois que le choix est clair, j’espère que vous êtes prêts, parce qu’on y va.
Aller, à bientôt !
Tout ceci est inquiétant, mais il ne faut pas céder à la peur. L’égo, notre ennemi intime, nous influence et nous pousse vers la fuite, ou le refuge. Le problème c’est que la solution réside en chacun d’entre nous, profondément enfouie, elle ne se révèle que si l’on recherche en profondeur. Cependant l’avenir semble bien sombre, car la « physique » jusqu’à maintenant l’a toujours emportée. Les solutions se cachent toutes derrière des idéologies, et les idéologies divisent au lieu de réunir. La propriété privée, comment l’abandonner sans qu’il y est rupture et division ? Car la division crée le conflit et donne raison à la « physique ». La propriété donne à chacun l’illusion d’être, je possède ceci ou cela et ainsi j’existe. Des milliards d’entre nous souffrent et ne peuvent absolument pas réfléchir à tout ceci. Si ce que vous dites est exact il semble impossible d’échapper à la guerre, même en regardant au plus profond de nous même, la solution ne sera que pour nous même, et les autres, des millions, périrons selon la loi de la physique, à laquelle on ne peut hélas échapper qu’individuellement.
Je n’ai pas tout saisi , mais je suis sur au moins que votre toute dernière assertion est fausse !
Je comprend que vous n’ayez pas tout saisi étant donné que j’ai moi-même du mal à saisir l’étendu de tout ce que je ressens. Individuellement signifie seul, car même si nous sommes en groupe nous sommes irrémédiablement seul, face à l’autre, des individus regroupés autour d’une idée collective, qui devient idéal, et construit ainsi une idéologie qui conduit inexorablement à la division. L’idéologie divise, et c’est en nous-même qu’est la lumière, individuellement signifie donc voir naître en nous l’unité, qui doit mener à une action collective, mais menée par des individus conscient. Voir l’unité en soit n’est pas simple, et c’est un parcours hélas individuel. Je vois partout la division. Les Palestiniens s’opposent aux Israéliens, ils sont divisés par différentes idéologies, et le sens aiguë de la nation, du droit à la terre, au sol, un peuple contre un autre, mais nous sommes tous des hommes, quelle importance que cette idée de sol, cette idée de possession, cette illusion de posséder pour exister. Elle empoisonne nos relations et détruit l’unité individuelle qui seule peut réunir. Cette unité est au fond de nous au delà du moi, profondément cachée par les maux de la pensée. Et ce n’est pas seulement l’appartenance à un peuple qui divise, c’est aussi la religion, qui s’oppose à l’autre religion, ou le capitalisme qui s’oppose au communisme, nous n’en sortirons pas tant que nous brandirons l’étendard de la vérité s’opposant à celle de notre voisin. Les références à l’histoire, au passé, nous divisent au lieu de nous réunir, c’est bien le poison de l’égo qui nous aveugle et colporte la haine. C’est donc bien individuellement que l’on peut s’en sortir, à condition de garder conscient au fond de soit, le fait que nous formons la communauté des hommes et que de cette communauté dépend la survie de l’humanité.
Ha bon .
Choisir ? Peste et choléra sont induits par un défaut d’environnement sanitaire.
on peut choisir de les prévenir l’un et l’autre avec les mêmes exigences sanitaires. Bref c’est du pareil au même en absence d’entretien sanitaire préventif; ce qui est la moindre des choses quand on a encore un peu de « raison » ?
Les petits « malins » croient pouvoir échapper à l’accumulation des pollutions air/eau/terre ? Mais on sait ce qu’est une cellule maligne. Le cancer est souvent provoqué par des pollutions extérieures qui induisent une dérégulation des mécanismes internes de la cellule : sa membrane s’épaissit et les échanges se faisant moins bien, elle s’affranchit peu à peu de son tissu d’origine et se laisse porter ailleurs. Elle détourne alors à son profit l’énergie de l’organisme qui lui a donné naissance : ça ne peut pas durer longtemps ! Même dans un paradis fiscal !
Mais n’oublions pas (ou apprenons) que même une cellule cancéreuse ou une tumeur ont besoin de carburant, qui leur est fourni par toutes sortes de choses : stress, mauvaise alimentation…
Nous revenons donc, même dans le cas du cancer, à la notion d’ « environnement sanitaire »… Ceci dépasse le simple cas de l’analogie que vous proposez, car nous pouvons réellement construire pour nous-mêmes et nos proches un environnement sain et en faire bénéficier le plus grand nombre possible de personnes. C’est ce que François Roddier appelle les « germes »… et ça aussi, c’est contagieux.
Merci pour ces mots, qui invitent comme dit Jacques Brel dans Voici (la chanson, pas la revue !) , à être « des fleurs poussées en pagaille, entre nous et l’enemi, pour empêcher la bataille ».
A propos de la nature : en effet elle n’a pas d’objectif précis , la nature invente , elle crée comme les poètes mais il y a un invariant … elle se débarrasse toujours de ce qui ne marche pas.
Faut cesser de se faire peur en regardant notre petit centre d’intérêt français.
Le monde est vaste et varié. Et il bouge.
Il recèle de quoi alimenter un optimisme mesuré.
L’élection annoncée de « la fille de … » n’a aucun intérêt et ne sera d’aucune conséquence réelle.
Tout au plus, nous aurons enfin montré au reste du monde la nullité de nos dirigeants et des électeurs.
Tout au plus, une certaine tourbe morale pourra se mettre en avant, mais ne dépassera
l’ étape déclamatoire. Depuis longtemps, les étrangers européens sont stigmatisés, ouvertement
et administrativement. Qui se ne souvient des « odeurs » ou bien de leur vocation à ne pas rester ici. Tout ceci est bas, franchouillard et minable. Rien de nouveau sous le soleil.
Le pognon a plus de liberté garantie que ces pauvres gens ballotés d’ ouest en est.
De toute façon, tant que 50 % des humains -les femmes- verront la réalité de leurs droits niés, rien ne sera possible.
Mon fils me fait part de ses projets, hardis, volontaires et sans peur: j’applaudis.
Au même moment, ma fille me dit qu’elle ne peut plus emprunter telle rue de nuit de peur d’être agressée ou violentée: je dis que le scandale originel est là. Une liberté très simple est niée.
Et concernant les 50%, ce n’est qu’un petit exemple parmi des milliers.
Un bon critère de tous nos projets si généreux est celui de la place faite aux femmes.
Les « difficultés » que subissent les femmes ne seront pas résolues comme en passant,
emportées par un vent d’optimisme. Il y faut du spécifique.
Et sans leur adhésion -en particulier sur la transition énergétique ou sur une organisation sociale
redéfinissant le droit de propriété- rien ne sera possible.
En attendant, des fous furieux, bien propres sur eux, chics et glamours, nous exposent à un risque de guerre bien réel. Hécatombe garantie si…
Nous ne sommes plus en 1914 ni en 1929. Depuis 1945, il y a la bombe atomique qui, d’après moi, a maintenu la paix générale en refroidissant les esprits les plus échauffés. Alors, les peuples trouvent d’autres soupapes de sécurité. Exemple : l’enfant unique en Chine…
Pour la bombe , il ne faut jurer de rien , quand on ne sait plus bien qui peut en avoir la disposition .
A une échelle plus basse , on voit ce qui peut se passer quand Poutine met à disposition de petits cons des missiles et la logistique qui va avec .
Pour l’enfant unique , les chinois les plus « fortunés » contournent la loi en payant .
@ juannessy 2 août 2014 à 09:55
Chapeau si vous vous êtes en mesure de prouver où sont les infos non faussées sur ce sujet. Je pense que les plus cons dans cette affaire sont ceux qui se laissent manipuler par les propagandes visant à nous faire peur, nous européens.
Consultez donc les multiples analyses faites sur ce sujet ici : http://www.les-crises.fr/
@Jducac :
J’accepte votre coup de chapeau et persiste et signe .
J’attends que Poutine me traîne au tribunal .
Jduc, ainsi donc les sources du dénommé Berruyer seraient au-dessus de tout soupçon de propagande éhontée ? (!!!!!)
Voilà qui m’en bouche un coin, Jduc…
Physique ? L’économie n’est pas une science régi pas les lois de Madame Nature. Vous même l’avez dit. Tous ces excès n’ont rien de Naturel. Il faut prendre parti pour la Paix, vous l’avez dit aussi. Début, M. Paul Jorion !
Même dans le ciel qui se voile,
Bonjour les filles .
Il faudrait une nouvelle monnaie. Et de nouvelles institutions pour la garantir. Ce n’est pas gagné d’avance mais pourquoi ne pas en définir les contours plus précisément, quand tout le bazar s’écroulera au moins on aura déjà une solution à proposer.
On a parlé tout un temps sur ce blog de monnaie fondante, qui perd de sa valeur avec le temps et qui n’est pas thésaurisée. Je ne sais pas si c’est une bonne idée mais une monnaie basée sur l’énergie disponible, et qui disparait quand on l’utilise, pourrait être une piste.Et pour éviter d’être payé en eau chaude, on pourrait lui attribuer une valeur plus ou moins importante en fonction de sa capacité à être utilisée rapidement (sa « liquidité »), un kwh électrique ayant plus de valeur qu’un kwh issu d’un ballon d’eau chaude.
Il y avait aussi le bancor, qui est déjà beaucoup plus abouti comme concept. Pourquoi ne pas mettre sur papier les étapes pour sa mise en place ?
Quelles limitations exactes à la propriété privée seraient nécessaires pour que tout ne se termine pas dans un bain de sang ?
Les lois à modifier pour interdire la spéculation ? Marche à suivre, procédures, qui les relaient ? Pour quelles conséquences : à évaluer et à anticiper.
Au moins on avancerait..
Une monnaie mondiale, et qui remplace les dollars, euros, yens… , à baser sur d’autres principes, et dont la valeur n’est pas la résultante d’un rapport de force (déséquilibré par nature), ou pas seulement..
Il faut relire PSDJ .
Remplacer la rente de la propriété privée par la rente de la sobriété privée (je l’ai déjà écrit des dizaines de fois).
Conserver la propriété privée d’usage et la diriger vers la sobriété énergétique.
Changer de monnaie ne sert à rien, l’euro en tant que monnaie est tout à fait adéquat.
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Bonsoir Paul
J’ai lu ta réponse à propos de René Girard: sa théorie du mimétisme a trouvé son ancrage vérifié par la neurobiologie: les neurones miroirs…..
Le freudisme est bien dépouillé lui. De plus il a été établi qu’il a truqué sa théorie oedipienne par impossibilité d’affronter sa propre question du rapport au père….
Hegel…. si je m’en réfère à ce qu’il dit sur l’aliénation par le travail, Chaplin le montre bien mieux en 5mn! Voir le début des temps modernes- ( Qui préfigure aussi Girard. Sans parler des derniers films de Kubrick! )
Cordialement.
Steve
« sa théorie du mimétisme a trouvé son ancrage vérifié par la neurobiologie: les neurones miroirs… »
Le mimétisme se trouve déjà chez Gustave Le Bon (1841 – 1931), chez Gabriel Tarde (1843 – 1904), chez Wilfred Trotter (1872 – 1939), etc.
« il a été établi que [Freud] a truqué sa théorie oedipienne par impossibilité d’affronter sa propre question du rapport au père….
« il a été établi » ? Ah oui, par une commission d’enquête ? On peut lire le rapport ?
« Hegel…. si je m’en réfère à ce qu’il dit sur l’aliénation par le travail »
L’aliénation par le travail chez Hegel ? Vous pensez à quoi en particulier ?
@ Paul Jorion et autres personnes parlant de René Girard
Monsieur Jorion, vous citez les neuronnes miroirs sans prendre acte qu’ils prouvent la théorie de René Girard, étrange.
Qui a mon avis, était déjà prouvé par notre comportement, mais passons.
René Girard est bien le dernier a nier avoir eu des devanciers. Et alors ? Darwin n’a pas inventé l’idée d’évolution par exemple, mais a trouvé la sélection naturelle. Encore n’est-il pas le seul à l’avoir fait.
Dans une thérorie il y a l’idée, le mécanisme, les perfectionnements dans l’explication du mécanisme.
Freud n’a pas inventé son idée d’inconscient puisé dans le romantisme allemand. Il a, c’est méritoire, proposé une explication.
Après on pense ce qu’on veut de l’existence de la chose et de l’explication, mais ce n’est pas le débat….
Freud fait partie avec Nieszches et Marx de gens qui ont essayé d’expliqué la violence mais… en trouvant de nouveaux boucs émissaires, gens qui ont du ressentiment, capitalistes, pères. Et voilà comment les gens s’accrochent à des explications leur démontrant qu’ils sont innocents de la violence des autres.
Sans pères autoritaires, sans capitalistes, sans gens qualifiés de plein de ressentiments, il y aurait, encore et toujours de la violence.
Mais en attendant, les disciples des trois penseurs ont leurs boucs émissaires.
René Girard ne peut avoir beaucoup de retentissement même si sa théorie est prouvée car :
– Elle ne fournit pas de nouvelle victime.
– Elle ne promet pas de salut ( Girard croit au salut chrétien mais il faut déjà être converti pour le croire, ce que je ne suis pas)
– A une époque où chacun imite d’autant plus qu’il fait l’original, il reconnait ce qu’il doit aux penseurs l’ayant précédé.
C’est pourquoi je ressens une grande surprise et joie a voir que certaines personnes l’ont défendu si je ne peux en vouloir à ceux qui ne reconnaissent pas son importance.
Ce qui explique mon intervention, alors que pour diverses raisons, je me disais qu’il vallait mieux briser là.
Il me semble que l’oeuvre Freud rejoint les théories sur la monnaie : chacun sait de quoi il s’agit… de naissance. L’ouvrage de référence sur le bouc-émissaire s’intitule Totem und Tabu (Vienne : Hugo Heller 1913).
Pour ma part, j’ai lu les 2 Jorion et le François Roddier à leur sortie. Y’ a plus qu’à pour le Piketti