Le privilège du citoyen ordinaire selon John Maynard Keynes

De toute manière, les citoyens ordinaires ne sont pas soumis à la même obligation que nos ministres, de devoir sacrifier la véracité au bien public. Parler et écrire librement est l’une de ces petites satisfactions qu’un particulier peut s’autoriser. Il s’agit peut-être même d’une façon d’apporter un élément de plus à cet agrégat de choses que la baguette magique des hommes d’État réussit à faire travailler ensemble, de la manière merveilleuse que l’on observe, pour notre bien ultime.

John Maynard Keynes, A Revision of the Treaty, 1922

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  1. où la fenêtre d’Overton revient ! J’en avais déjà parlé …. reste à savoir qu’est le pire du moins pire…

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  3. Dans l’ombre des idées, impensables et cachées, Naissent des pensées que l’on juge insensées. Elles rampent discrètement, aux marges du…

  4. Limpide. C’est la limite de la démocratie qui ne fonctionne que dans un systeme de croissance perpetuelle ou on peut…

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