S’il me fallait choisir entre la politique de M. Netanyahou et celle du Hamas, je me ferais porter pâle : je suis personnellement en faveur de la paix. S’il me fallait choisir entre le gouvernement oligarcho-nationalisto-fascisant de Kiev et les rebelles russophones stalino-poutinistes de Donetsk, je dirais : « Je passe ! » parce que je préfère la raison. Si j’étais Français et qu’il me faille voter, je resterais à la maison le jour du scrutin parce que je suis du côté du peuple dont tous les partis dans une belle unanimité se fichent éperdument. Si j’étais Belge (ah non ! il se fait que je le suis !), je voterais pour une recherche de compromis gouvernemental qui prendrait non pas 400 jours mais 400 ans, pour que les choses puissent avancer !
C’est le propre des systèmes en effondrement de ne vous proposer que des alternatives entre prendre parti pour Tordu X ou pour Tordu Y. Les mails que je reçois me suggèrent que ce genre d’alternatives entre la peste et la choléra ne dérangent personne : chacun choisit son camp avec enthousiasme et m’abreuve d’injures de ne pas cautionner la décision qu’il a quant à lui prise à pile ou face !
À quoi ceci est-il dû ? Mon regard se porte sur le Mundial : lorsque le Costa-Rica affronte la Corée du Sud, la plupart d’entre vous m’encouragera à soutenir son champion, même s’il est absolument incapable de situer celui-ci sur la carte.
Pourquoi est-ce que je vous parle de ça ? Parce que demain c’est vendredi et que dans Le temps qu’il fait j’ai plutôt envie de vous parler de choses importantes.
Je suis tout-à-fait d’accord avec PJ sur ce point. Je me suis d’ailleurs amusé en commentaire d’un récent billet à…