Billet invité.
La colonisation du bon vieux temps a été partiellement rangée au magasin des accessoires mais il reste au capitalisme pour créer des richesses, la spéculation et les robots. De travail humain et d’emplois, disons le crûment : il n’a plus que faire.
Corollaires :
Défendre un contrat social fondé sur le travail est voué à l’échec.
Un système de sécurité collective fondé sur le travail est voué à l’échec.
Un système qui redistribue ou ‘met à distance’ les revenus (qui finiront par être réinjectés sous forme de liquidités dans le même système) est voué à l’échec parce que l’emploi disparaissant, les revenus qui en dépendent disparaissent eux aussi.
L’incompréhension de cette nouvelle donne par les syndicats et les partis de gauche les a conduits sur la voie de garage où nous les voyons aujourd’hui.
Interdisons à nouveau la spéculation pour que les richesses créées ne finissent pas dans les poches de prédateurs. Taxons les robots pour qu’ils ne travaillent pas seulement au bénéfice des détenteurs d’anciennes richesses accumulées et d’une poignée de sociopathes accros du pouvoir et de la domination. Il faudra bâtir une nouvelle sécurité collective qui ne soit plus fondée sur l’emploi mais sur la création d’activités socialement utiles, quelle que soit leur valeur marchande, quel que soit le chiffre qu’elles représentent à l’échelle planèticide du PIB.
Il faut pour cela aussi refonder le système politique, aujourd’hui ancré aux mêmes prémisses obsolètes de prix marchands et de PIB, et instituer une perspective innovante, en phase avec la survie harmonieuse de l’espèce humaine sur le long terme.
C’était là le sens de l’appel lancé par ses grands anciens à recréer un CNR (*) pour les temps qui sont les nôtres. Il ne lui manquait qu’un coup de Ripolin et nos propres manches retroussées !
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(*) Aujourd’hui 71e anniversaire de la création du Comité National de la Résistance.
(suite) (« À tout seigneur tout honneur ») PJ : « il n’est pas exclu du tout que je me retrouve dans la…