J’ai reçu il y a quelques jours un message me disant : « Happy Twitterversary ! You just turned 3. » Je recevais également depuis quelques semaines des statistiques hebdomadaires me permettant d’évaluer les progrès de mon efficacité twittesque.
Un jour que nous passions ensemble sur France Culture, Jean-Marc Manach m’avait pris à part pour me signifier que j’utilisais Facebook comme un manche et que je devrais me mettre à Twitter. Ce qui fut dit fut fait.
Ceci dit, j’utilise Facebook et Twitter comme si j’étais un – pouah ! – robot ! Je twitte les billets publiés sur le blog (quand je n’oublie pas !) et les articles de la presse en ligne qu’il m’arrive de lire jusqu’au bout.
C’est ce message de YouTube reçu avant-hier, se plantant passablement sur mes intérêts, et que j’ai voulu partager avec vous, qui m’a sorti de ma torpeur : je me suis dit qu’il fallait que j’utilise un jour Twitter comme il faut, c’est-à-dire comme un art, comme l’art de la petite formule live qui fait mouche.
Dès lors, ma résolution était prise : le premier événement qui passerait à portée de ma main deviendrait mon terrain d’essai, et de jeu.
Le sort voulut que ce fût la pauvre Eurovision qui fasse les frais.
Or l’expérience fut immédiatement gratifiante puisque certains manifestèrent leur satisfaction.
Mes plus beaux succès en matière de retweet me vinrent toutefois quand je me cantonnais au domaine reconnu de mon expertise.
Et à l’arrivée, eh bien ma présence patiente fut récompensée car j’assistai en direct à un petit événement de société : un rare triomphe de la tolérance et de la générosité dans un monde où le bruit court qu’elles ont disparu une fois pour toutes et que c’est bien mieux ainsi.
Au bilan ? Aucun doute : à refaire !
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