Un discours dans le style des années trente… dans une atmosphère des années trente… y compris les quolibets en sens divers qui l’ont accompagné… Ce qui, paradoxalement, n’est peut-être pas une mauvaise chose, car on a vu ces années récentes les dégâts que peut causer le discours du « business as usual » auprès d’une population convaincue que tout ne va précisément pas comme sur des roulettes.
Un peu hésitant au départ, Manuel Valls a pris de l’assurance à mesure qu’il parlait, pour finir, il faut bien le dire, avec panache.
Discours « populiste » dans l’excellent sens que peut avoir le terme : celui d’un souci du peuple entendu comme la nation dans son ensemble, et non confondue avec ses seules prétendues « élites ». Questions environnementales, prises en tout cas au sérieux. Réformes territoriales, sources probables d’économies significatives, dont l’énoncé a dû faire tinter les oreilles de Jacques Attali. Fierté nationale aussi, et pourquoi pas, puisque ce n’est pas au sens d’un patriotisme « franchouillard » où l’on ignore ce qui en vaut la peine pour s’extasier sur ce qui frise le ridicule. Un Belge peut lui aussi se reconnaître là, dans ce qu’affirme avec justesse un Catalan.
Qui était-ce encore qui disait « Pourvou que ça doure ! » ?
@Mango vous dites : « mais certains le sont pour des positions politiques plus ou moins arbitraires … » je réponds :…