La financiarisation du monde : structures déficientes et responsabilités individuelles par Paul Jorion, Professeur à la Vrije Universiteit Brussel – lundi 31 mars 2014 – Auditoire K1.105
La finance tient le monde. À qui la faute ? S’agit-il d’individus qui tirent les ficelles de notre monde délibérément ou est-ce la conséquence du nombre trop important d’incompétents ? S’agit-il des implications nécessaires de structures qui se sont mises en place au fil des siècles, par une logique en quelque sorte naturelle, essentiellement à notre insu ? Ou bien est-ce la conséquence du fait que nous comprenons trop peu et trop mal ce que nous faisons ?
La crise sera analysée dans cette perspective, son déroulement examiné dans la triple perspective de structures déficientes, de volontés malfaisantes ou mal informées, et de compréhension insuffisante de notre part des mécanismes économiques et financiers.
Seront examinés plus particulièrement :
– Le versement d’intérêts : une machine à concentrer la richesse
– Les paris sur l’évolution des prix : la spéculation
– L’absence d’un ordre monétaire international depuis 1971
– La crise de la zone euro
– Le remplacement de l’homme par la machine : robots et logiciels
Quelques textes à lire :
– « A population dynamics approach to the subprime crisis », le 18 avril 2008
– « L’ENTREPRISE FINANCIÈRE NE S’OCCUPE NI DE MORALITÉ NI DE PHILANTHROPIE », le 10 mars 2010
– « Le capitalisme et l’économie de marché en tant que dysfonctions », le 19 octobre 2010
(suite) (« À tout seigneur tout honneur ») PJ : « il n’est pas exclu du tout que je me retrouve dans la…