Billet invité.
La disparition du Boeing de Malaysia Airlines, vol MH370, coïncidant à peu près avec le troisième anniversaire du tsunami du Sendai et de la catastrophe nucléaire de Fukushima, sont des évènements qui, outre leur caractère tragique pour les humains qu’ils concernent, viennent nous montrer des Terrae Incognitae que nous ne soupçonnons pas.
Dans ses avant-derniers développements, la disparition du Boeing qui faisait la liaison Kuala-Lumpur – Pékin, des dépêches suggéraient que les réacteurs équipés de sonde de « monitoring » émettant épisodiquement leur diagnostic lançaient encore des messages quelques heures après la perte de contact. Un scénario pas moins crédible que d’autres est en effet celui d’une soudaine dépressurisation, incapacitant l’équipage par hypoxie, mais laissant le pilote automatique maintenir l’altitude de l’avion (mais pas forcément son cap) jusqu’à épuisement du carburant, 2 cas ou 3 s’étant déjà vus (Vol 522 Hélios Airways, Vol South Dakota Learjet, Vol Australia Beechcraft).
Ce qui est frappant toutefois est la survenue de bribes d’informations dont aucune n’est conclusive : traces d’huiles en mer, échos de radars militaires à l’ouest de la péninsule malaisienne (le vol étant tracé nettement à l’est à sa disparition), débris signalés par un satellite chinois, dans une image transmise par erreur, rumeurs donc sur les signaux émis par les réacteurs, sans doute liés aux confusions avec les moments de passage des signaux dans des serveurs de routage.
Ces information parcellaires sont à rapprocher de celles tout autant fragmentaires qui « sortaient » des réacteurs nucléaires de Fukushima lors des premiers jours et semaines de leur arrêt et après leurs accidents (qu’auraient sans doute limité des recombineurs d’hydrogène).
Que peut nous révéler cette similitude de deux cas isolés et sans rapport direct ?
D’abord que les réacteurs, ont souvent assez d’énergie pour avoir une forme d’infini à leur portée, comme les caniches et l’amour dans la citation bien connue (de Céline). Autant nous apprécions l’infini des sondes Pioneer, aux confins du système solaire, autant, toutefois, nous sommes démunis devant un magma de corium que seul un géant fantasmatique pourrait éliminer.
Les esprits brillants s’accordent !