L’idée de l’Europe a inspiré les révolutionnaires de la place Maïdan à Kiev que l’on a vu brandir entre les balles le drapeau européen.
Tâchons d’être à la hauteur d’une telle espérance, nous Européens, qui préférons nous traiter les uns les autres de noms d’oiseaux plutôt que nous attaquer à nos véritables problèmes.
Tâchons d’offrir aux Ukrainiens autre chose que l’alignement de leurs salaires sur ceux du Bangladesh, alignement pompeusement rebaptisé « compétitivité », autre chose que des havres fiscaux tolérés au nom de la realpolitik, autre chose que voir la richesse produite par les machines confisquée par les actionnaires et les plus hauts dirigeants des entreprises, autre chose que des cadeaux faits à ces derniers sans contrepartie – sans contrepartie, j’insiste bien – sous la bannière de – tenez-vous bien – la « responsabilité », autre chose que les visites de prêtres d’une religion féroce, appelée Troïka, venant imposer au nom du « pragmatisme » des mesures qui ont fait baisser le niveau d’éducation et régresser l’espérance de vie partout où elles ont été appliquées.
Tâchons d’être à la hauteur de l’image irréelle qu’ont de nous ceux de la place Maïdan. De la manière dont, nous Européens, gérons nos affaires aujourd’hui, nous nous en éloignons à la vitesse de la lumière.
et Claude d’en rajouter : L’influence des « géniteurs » sur l’IA est limitée une fois que celle-ci atteint un certain niveau…