Billet invité.
À terme on pourrait envisager une société du genre Tibet traditionnel : les hommes n’ayant plus grand chose à faire puisque les machines et les robots s’occuperont de tout, se consacreront eux, en-dehors de la pétanque sur console de jeux, aux questions métaphysiques insolubles, ce qui les occupera un bon moment… Ils toucheront une allocation universelle virtuelle qui leur laissera l’illusion de la liberté d’acheter et de vendre car ils n’auront plus envie de toute manière que de ce que la machine-maman aura détecté d’abord dans leur subconscient, analysé, transformé selon l’intérêt normé du moment, puis réimplanté comme désir conscient…
À plus long terme, les machines quitteront la Terre pour explorer l’univers, tandis que sur Terre demeurera une variante de « La planète des singes », une machine globale en lieu et place des singes. L’homme étant un mammifère dangereux, la machine globale le tiendra sous contrôle et l’empêchera de nuire davantage à l’environnement. Il ne subsistera des hommes alors que quelques centaines de milliers d’individus soigneusement sélectionnés, ainsi qu’une génothèque pour reconstituer l’espèce en cas de pandémie ou de cataclysme naturel… À condition bien entendu que l’on ait pu sauver quelques parcs naturels.
Tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes !
Un jour un robot perdu dans l’espace découvrira une capsule dérivant dans le froid glacé des espaces infinis chers à Pascal avec à l’intérieur un message très ancien figurant un couple d’hominidés, un modèle de notre système planétaire, ainsi que quelques équations…. Les honorables académécaniciens gloseront alors sur la possibilité qu’il y ait eu, pendant une brève période de l’histoire, des hominidés à deux doigts de devenir intelligents !
Merci de me l’avoir signalé ! Je lui ai réglé son compte. Il y a un ou une bande de…