Au courrier des lecteurs, et avec leur accord bien sûr.
Monsieur Jorion,
Je ne veux pas prendre de votre temps mais je souhaite vous féliciter pour votre intervention d’hier au colloque du Parti de Gauche. Moi qui n’ai jamais mis les pieds dans une réunion politique… Au gré des débats en ligne, et des commentaires (du temps des commentaires), le « passage au politique » était un thème qui revenait souvent. Ma présence était en quelque sorte pour soutenir cette décision prise collectivement. Vous avez été percutant, bien plus loin que les « économistes atterrés » et vous m’avez fait sourire à attendre qu’ils arrêtent leurs messes basses tandis que vous répondiez à leurs positions concernant la propriété des entreprises. Vous avez été concis et clair. Monsieur Mélenchon dans sa conclusion a précisé souhaiter que le doute s’installe chez les gens y compris en interne dans le parti. Bravo donc.
Bien cordialement.
Armelle Pélaprat
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Cher Paul,
C’est toujours un grand plaisir de vous écouter intervenir en direct. J’étais hier à la Maison de la chimie et je ne peux que saluer la qualité de votre intervention brève certes mais très instructive et enrichissante.
Vous avez évoqué l’histoire du capitalisme et je suis d’accord pour souligner que c’était un point important et malheureusement ignoré dans le colloque. En fait, à mon humble avis – je ne suis pas spécialiste, juste un monsieur tout le monde – le rapport au capital dans les sociétés modernes est occulté. Il prend son importance quand on creuse un peu sur le plan individuel. A l’échelle des individus, je crois que la question se pose.
L’allusion au métayage et à la pêche traditionnelle africaine est plus que pertinent. Je me souviens que quand j’étais au Maroc, on cherchait dans les livres et les « formations » occidentales la manière et les outils de « penser » le coût du travail et la part du bénéfice. Autrement dit « le capital », son utilité économique et les rapports qu’il induit dans la répartition des richesses, a un fort ancrage culturel et il n’est pas évident qu’il soit un modèle « exportable ».
Très bon dimanche,
Corto
Mon opinion sur le développement de l’AGI, est que plusieurs consortiums internationaux répartis et reliés avec des moyens publics/privés doivent…