Voici mon billet intitulé Guerre civile numérique : La question à 1.000 francs, publié il y a neuf jours, le 21 octobre :
Extraits d’un article : « Comment la NSA espionne la France » , Le Monde, le 21 octobre 2013, par Jacques Follorou et Glenn Greenwald.
La question à 1.000 francs : « L’avenir dira peut-être, un jour, pourquoi Paris est resté si discret, par rapport à Berlin ou Rio après les révélations sur les programmes d’espionnage électronique américain dans le monde. Car la France a été tout autant ciblée et dispose aujourd’hui de preuves tangibles que ses intérêts sont quotidiennement visés. »
Le simple volume : « On constate que sur une période de trente jours, du 10 décembre 2012 au 8 janvier 2013, 70,3 millions d’enregistrements de données téléphoniques des Français ont été effectués par la NSA. »
Des éléments de réponse : « En Europe, seuls l’Allemagne et le Royaume-Uni dépassent la France en termes de nombre d’interceptions. Mais pour les Britanniques, cela s’est fait avec l’assentiment de leur gouvernement… »
Ô divine surprise ! La réponse à la question à 1.000 francs n’est autre que celle que je suggérais ironiquement ! Le Monde, aujourd’hui 30 octobre 2013 :
« le quotidien américain The Wall Street Journal, s’appuyant sur des sources anonymes, affirmait que les 70,3 millions de données téléphoniques collectées en France, par la NSA, entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013, ont été communiquées par les services français eux-mêmes. Ces éléments auraient été transmis, selon ce journal, conformément à un accord de coopération en matière de renseignement entre les Etats-Unis et la France » .
Je propose que l’on offre aux Ukrainiens un missile balistique intercontinental vide et qu’on le balance en plein centre de…