Je passerai la journée à Cambridge et j’ignore encore si l’occasion me sera donnée de faire une vidéo.
Quoi qu’il en soit, je pourrai toujours écrire et je mettrai à jour au fil de la journée, ce billet.
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J’ai parcouru hier dans la soirée les rues de la ville où j’ai vécu d’il y a quarante à il y a trente ans.
Rien n’a vraiment changé, pas même comme dans d’autres villes que j’ai bien connues, la ronde des années, qui fait des bistrots, des magasins de fringue et des magasins de fringue, des bistrots.
Seules ont disparues les boutiques où je passais parfois le plus clair de mon temps : mes bouquinistes et marchands de 33 tours préférés. Un livre ou un disque découverts par hasard auront décidé de plus d’un destin.
Disparu en particulier, le bouquiniste où j’avais acheté des exemplaires déjà fort fatigués de la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie et des Essais en persuasion, écrits par un local de l’étape.
C’est Google qui dispose du monopole désormais de faire découvrir le vieux tout comme le neuf.
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Je me suis rendu dans un magasin de jouets, sachant qu’on y trouve en Angleterre, des choses plus folles pour les enfants.
Plus grands, les Anglais s’assagissent. Ou, s’ils ne le font pas, ils deviennent pirates ou banquiers dans la City.
Tant qu’il ne se propage pas ça va. Ah on me signale que c’est déjà le cas …