L’administration américaine est rouverte jusqu’au 15 janvier, et la question du plafond de la dette suspendue jusqu’au 7 février.
Aucune des questions de fond posées n’ayant été résolue, il ne s’agit que d’un simple répit.
Avec chaque jour qui passait, l’opinion publique blâmait toujours davantage le parti républicain de l’impasse sur la question de la fermeture de l’administration, le « shutdown », et surtout, de la menace qui planait d’un défaut du pays sur sa dette.
Le tournant dans la crise fut certainement la déclaration de la US Chamber of Commerce se désolidarisant de l’attitude jusqu’au-boutiste des libertariens du Tea Party. Au sein du parti républicain, la sortie de l’impasse signale donc la victoire des représentants du monde des affaires sur ceux de l’anti-État à tout prix.
Une victoire modeste donc des démocrates sur les républicains puisqu’il ne s’agit que d’un simple répit : Wall Street marque un point contre la Chambre de Commerce dans le combat de géants qui les oppose et agite les États-Unis depuis plusieurs siècles, même si la Chambre de Commerce l’emporte sur sa rivale anti-Étatique au sein de son propre camp.
Le danger ne vient pas seulement de D.Trump, mais plus particulièrement de son ‘oligarque’ E.Musk, et l’on comprend mieux maintenant…