Billet invité.
Après des jours et des jours de menaces, les ministres du parti du peuple et de la liberté (PDL), le parti de Silvio Berlusconi, ont ce soir mis leur menace à exécution en décidant de démissionner du gouvernement de coalition avec le parti démocrate (PD) dirigé par Enrico Letta. Le chemin est ouvert à la convocation de nouvelles élections et, en attendant, à une paralysie de l’exécutif. Tout cela au nom du sort réservé à Silvio Berlusconi et en raison de désaccords profonds, dans un climat de grande confusion. Un grand risque selon le FMI, en raison de la faiblesse de l’économie italienne (la récession devrait être de -1,7% cette année) et de ses banques qui sont sous perfusion de la BCE. En cas de choc économique important, celles-ci ne tiendraient pas le coup, estimait hier vendredi Dimitri Demekas, un chef de mission du FMI. Les taux obligataires italiens s’étaient déjà tendus hier, entraînant ceux de l’Espagne, exprimant la fragilité de l’accalmie sur ce terrain.
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