Une note en passant, il faudrait y revenir plus longuement, sur le retrait de sa candidature au poste de gouverneur de la Federal Reserve, par Lawrence Summers, symbole des pires errements des milieux financiers durant la dizaine d’années qui a précédé la crise : exécuteur du Glass-Steagall Act, saboteur de toute tentative de réglementation des produits dérivés, utilisant en plus des sarcasmes, l’intimidation contre ses adversaires, jouant la banque contre l’administration alors qu’il faisait partie de celle-ci. Sans compter bien entendu qu’il ait dû quitter l’Université de Harvard dont il était le président, non pas comme on le dit aujourd’hui en raison du fait avéré qu’il ait joué et perdu sur les marchés financiers 1,8 milliard de dollars des fonds de l’université, mais chassé par un vote de ses collègues en raison de sa fameuse allocution en 2005, où il « prouvait » que la sous-représentation des femmes dans les carrières scientifiques était due à leur « plus faible aptitude intellectuelle ».
Voilà la personne qui était encore jusqu’à sa démission annoncée tout à l’heure, le candidat préféré de M. Obama au poste de gouverneur de la banque centrale américaine.
Merci à la sénatrice Elizabeth Warren d’avoir été à l’origine du vent de fronde qui vient, fort heureusement, de balayer les prétentions injustifiées de Lawrence Summers.
C’est pas bien de se moquer ! Mango nous montre qu’elle perception on peut avoir de la gauche quand on…